Rapport financier annuel 2024

 

Attestation du responsable

M. Didier Moaté, directeur général de Banque Palatine S.A.

 

J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent rapport financier annuel sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée.

 

J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle et honnête des éléments d’actif et de passif, de la situation financière et des profits ou pertes de l’émetteur et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion figurant en page 4 présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées et qu’il a été établi conformément aux normes d’information en matière de durabilité applicables.

 

Le directeur général

Fait à Paris, le 24 avril 2025

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Rapports du Conseil d’Administration

 

 

 

 

1Rapport de gestion du Conseil d’administration

Contexte économique

En 2024, l’économie mondiale a une nouvelle fois démontré sa résilience, parvenant à absorber les chocs successifs survenus depuis la période post-Covid. Cependant, l’apparition de nouveaux risques tels que l’escalade du conflit au Moyen-Orient et l’émergence d’une vague populiste à travers le monde, a fait surgir le spectre d’une fragmentation géo-économique.

Bien qu’une récession globale ait été évitée, la reprise mondiale demeure fragile comme il est possible de le constater dans la mise à jour des perspectives économiques de janvier 2025 du Fonds Monétaire International (FMI). L’institution prévoit en effet une croissance mondiale 2024 à 3,2 %, en léger recul par rapport à la croissance 2023 et inférieure à la croissance moyenne prévalant sur la décennie précédant la pandémie.

La croissance de l’économie mondiale semble se stabiliser avec toutefois des disparités notables entre les différentes régions du monde. Le rythme de croissance des économies émergentes est plus favorable. Malgré une économie chinoise à la peine et qui devrait manquer de peu l’objectif de croissance fixé par le gouvernement, la croissance annuelle des économies émergentes devrait s’établir à 4,2 %. Les économies avancées présentent un bilan plus contrasté avec une croissance annuelle qui plafonnerait à 1,8 %.

Parmi les économies avancées, les États-Unis font, une nouvelle fois, preuve de figure de proue. Un temps anticipée par les marchés, la récession n’a toujours pas eu lieu et il semblerait même que la Réserve Fédéral américaine ait gagné son pari d’un atterrissage en douceur de l’économie américaine.

En effet, celle-ci a une fois de plus surpris positivement les économistes cette année en faisant preuve de plus de résilience qu’initialement anticipée, notamment en ce qui concerne les dépenses de consommation des ménages ainsi que les exportations. Le FMI a ainsi révisé à la hausse ses prévisions de croissance pour l’année 2024 à 2,8 % contre 2,1 % prévus en début d’année. Au troisième trimestre, la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) a progressé de 3,1 % en rythme annuel d’après la troisième estimation du Bureau Of Economic Analysis (BEA).

Sur le front de l’emploi, les indicateurs tels que le taux de chômage ou les créations d’emplois non-agricoles indiquent que le marché du travail est toujours dynamique même si un ralentissement de cette dynamique est constaté, signe que la tension y est moins importante que ce qu’elle n’a pu être par le passé. Le taux de chômage américain s’est établi à 4,1 % en décembre.

Les indicateurs avancés de mesure de la croissance de l’activité, Purchasing Managers Index (PMI) ou indices ISM, sont d’autres indicateurs qui ont montré la vigueur de l’économie américaine cette année. L’indice PMI Composite de l’activité globale a atteint 55,4 points en fin d’année, grâce notamment à une activité dans le secteur des services extrêmement positive. L’indice dans ce secteur s’est effectivement établi à un plus haut niveau depuis 33 mois en décembre à 56,8 points.

La situation économique de la Zone Euro est, quant à elle, bien moins porteuse.

Les deux moteurs, que sont la France et l’Allemagne, tournent actuellement au ralenti. L’Allemagne souffre de la crise de son modèle économique à laquelle s’ajoute une crise politique. D’après la publication de l’institut national de la statistique allemand (Destatis), le pays serait en récession pour la deuxième année consécutive avec un Produit Intérieur Brut (PIB) 2024 qui s’affiche en recul de 0,2 %.

De son côté, la France a été plongée dans un flou politique à compter du mois de juin avec la décision de dissolution de l’assemblée nationale. S’en sont suivies des élections législatives anticipées qui n’ont pas permis de définir une majorité franche. Le second semestre a donc été politiquement instable allant jusqu’au dépôt et vote favorable d’une motion de censure début décembre sur le vote du budget 2025 de la Sécurité Sociale, démettant ainsi de ses fonctions le gouvernement en place depuis à peine trois mois.

Dans ce contexte d’incertitudes, les agents économiques, ménages et entreprises, privilégient un comportement attentiste, ce qui devrait peser sur la croissance à venir.

Le PIB devrait ressortir à + 1,1 % sur 2024, comme l’indique la première estimation de l’INSEE sur les comptes nationaux de 2024, grâce notamment à un troisième trimestre bénéfique compte tenu de l’effet Jeux Olympiques.

À noter l’excellente performance de l’économie espagnole qui a bénéficié de la forte dynamique de son secteur touristique ainsi que d’une demande intérieure vigoureuse. Le pays voit également la situation de ses finances publiques s’améliorer sensiblement. D’après l’Instituto Nacional de Estadistica, la croissance devrait être de + 3,2 % sur l’année.

Pour la Zone Euro dans son ensemble, la croissance s’établirait à moins d’1 %, en référence à la mise à jour des prévisions économiques de janvier 2025 du FMI, qui table sur une croissance de 0,8 %.

Les indicateurs d’activités abondent dans le sens d’une morosité de l’activité en Zone Euro. L’indice PMI Composite a oscillé autour du niveau des 50 points toute l’année sans prendre une franche direction dans un sens comme dans l’autre. Ce niveau est celui qui sépare la zone d’expansion de l’activité de celle de contraction. Il s’établit à 49,6 points en fin d’année. La faiblesse de l’activité manufacturière est toujours notable avec un indice en territoire de contraction depuis plus de deux ans.

L’indicateur de la Commission Européenne qui mesure le sentiment économique via une enquête auprès des agents économiques évolue sous sa moyenne de longue période avec un retournement à la baisse sur le second semestre de l’année.

Le marché de l’emploi en Zone Euro est resté, quant à lui, bien orienté cette année avec une tendance positive sur les créations d’emploi. Le taux de chômage ressort ainsi en baisse sur l’année à 6,3 % en décembre, contre 6,5 % un an plus tôt.

Dans un contexte de baisse des taux des principales banques centrales, les performances des indices boursiers mondiaux ont été nettement positives cette année, à l’exception de l’indice français, contraint par le contexte politique interne.

Les marchés actions américains se retrouvent une fois de plus en tête des performances boursières de l’année.

Les indices boursiers outre-Atlantique affichent des croissances à deux chiffres, à l’instar du Nasdaq Composite qui enregistre la plus forte croissance à plus de 28 %. Le S&P 500 s’adjuge quant à lui un peu plus de 23 % sur l’année à 5 882 points. Pour le plus vieil indice boursier mondial, le Dow Jones Industrial Average, la performance a été de près de 13 %.

Outre-Rhin, le DAX signe une progression remarquable d’un peu moins de 19 % sur l’année 2024, pour s’établir à un niveau proche du seuil symbolique des 20 000 points. L’Eurostoxx 50 s’apprécie quant à lui de 8,3 % et clôture l’année 2024 à 4 896 points.

En France, l’indice phare de la place parisienne, le CAC40, a souffert du contexte politique troublé et des incertitudes qui en découlent et signe ainsi une contre-performance par rapport à ses pairs. Il termine l’année à 7 381 points, soit un recul de plus de 2 % sur l’année.

Sur le marché des matières premières, le cours du baril de Brent, comme son équivalent américain le WTI, sont restés relativement stables au cours de l’année 2024 malgré un contexte géopolitique agité. Face à une demande en baisse, les pays membres de l’organisation intergouvernementale (OPEP) ont maintenu leur objectif de réduction de la production. Le baril de Brent a cédé 3,1 % tandis que le WTI ressort à + 0,1 % à un peu moins de 72 $ le baril.

Concernant les crypto-actifs, l’année 2024 aura été celle du franchissement du seuil symbolique des 100 000 $ pour le Bitcoin. Le cours de la reine des cryptos s’est envolé sur la fin l’année 2024 insufflé par l’élection de Donald Trump et les promesses de dérégulations.

La persistance des tensions géopolitiques (conflits au proche et moyen Orient, en Ukraine) ou politiques (élection américaine, dissolution de l’assemblée Nationale en France) couplées à une demande croissante des Banques Centrales, notamment des principaux pays émergents dont la volonté est de se « dédollariser », ont eu pour conséquence de faire grimper le prix de l’Or à plus de 2 600 $ l’once en fin d’année.

Évolution des taux

Après plusieurs années à combattre une inflation galopante, qui avait atteint au plus haut près de 10 % aux États-Unis, et avait même dépassé ce niveau en Zone Euro, l’année 2024 aura été celle de l’atteinte des points pivots pour les principales banques centrales.

Une année de transition au cours de laquelle les banquiers centraux ont commencé à amorcer la détente sur les taux directeurs, permise par la phase de désinflation qui s’est poursuivie cette année dans la plupart des régions.

L’inflation en Zone Euro s’est établie à 2,4 % en décembre, soit 0,5 point de pourcentage de moins que son niveau de décembre 2023. À noter qu’un effet de base défavorable, notamment sur l’énergie, a engendré une trajectoire à la hausse de l’inflation globale sur le dernier trimestre. Toutefois, retraité des éléments volatils, le constat est bel et bien à une réduction de l’inflation. Un point de vigilance est à noter pour la poursuite du mouvement de désinflation et concerne l’inflation des prix des services qui sont stables depuis un an à 4 %.

Dans ce contexte, la Banque Centrale Européenne (BCE) a initié la normalisation de sa politique monétaire lors de sa réunion du mois de juin avec une première baisse des taux directeurs de 25 points de base. Le mouvement a été poursuivi lors des réunions de septembre, octobre puis décembre. Le taux de dépôt a ainsi été réduit de 100 points de base sur l’ensemble de l’année pour s’établir à 3 % en fin d’année. Le conseil des gouverneurs a par ailleurs rendu en mars les conclusions des travaux concernant la revue du cadre opérationnel pour la mise en œuvre de la politique monétaire. À ce titre, l’écart entre le taux de dépôt et le taux principal de refinancement a été réduit de 35 points de base dans le but de favoriser la transmission sur le marché monétaire des décisions du conseil.

Au 31 décembre, le taux des opérations principales de refinancement s’élève donc à 3,15 % et le taux de facilité de prêt marginal à 3,40 %.

Concernant le bilan de la BCE, sa réduction se poursuit à un rythme mesuré et prévisible puisque le conseil des gouverneurs a mis un terme aux réinvestissements du principal des titres arrivant à échéance dans le cadre du programme APP « Asset Purchase Programme » mais également depuis le mois de décembre aux tombées du portefeuille PEPP « Pandemic Emergency Purchase Programme ».

La présidente de la BCE, Madame Christine Lagarde, s’est montrée confiante lors de la dernière réunion de l’année dans l’atteinte de l’objectif de 2 % à moyen terme de la trajectoire à venir de l’inflation européenne. La désinflation est « en bonne voie » selon les propos de Madame Lagarde. Les mesures sous-jacentes de l’inflation laissant, à ce stade, entrevoir un retour sur les 2 % dans un avenir proche.

Aux États-Unis, la réserve fédérale américaine (FED) a patienté un peu plus longtemps que la BCE avant d’initier la baisse des taux mais l’a impulsée de manière plus importante que son homologue européenne, avec une première baisse de 50 points de base en septembre.

Le bilan sur l’année est en revanche similaire avec un mouvement de baisse totalisant 100 points de base. Les Fed Funds s’inscrivent en fin d’année dans la fourchette [4,25 % ; 4,50 %].

Le conseil des gouverneurs américain s’est en revanche montré plus prudent sur la trajectoire des baisses à venir.

En effet, l’élection américaine qui a retenu l’attention de la planète au mois de novembre et mené à la victoire de Donald Trump réserve de nombreuses incertitudes. Le programme du président nouvellement élu contient en effet des mesures de nature inflationnistes. Il faudra donc voir jusqu’à quel point elles seront mises en œuvre.

À ce titre, les membres de la réserve fédérale n’anticipent plus que deux baisses de taux de 25 points de base chacune en 2025, contre quatre baisses précédemment.

Dans ce contexte de baisse des taux directeurs, le mouvement s’est répercuté sur les marchés monétaires et notamment les taux à court terme.

En Europe, le taux de référence pour les opérations au jour le jour, l’€ster, s’est déprécié de 98 points de base pour s’établir à 2,91 % en fin d’année contre 3,88 % un an auparavant. L’Euribor 3 mois, quant à lui, est en recul de 119 points de base et termine l’année à 2,71 %, quasiment son point le plus bas de l’année.

L’inversion de la courbe des taux euro longs qui prévalait en fin d’année 2023 n’est plus d’actualité. Courant septembre, a eu lieu un retournement de la courbe des taux. Sur l’ensemble de l’année, c’est donc un mouvement de pentification de la courbe qui s’est opéré notamment via la baisse plus importante des taux de maturités courtes.

Le taux swap à 2 ans a cédé 58 points de base, s’affichant à 2,13 % au 31 décembre quand le taux Swap a 10 ans a perdu 11 points de base pour s’établir à 2,35 %.

Aux États-Unis, la révision des prévisions de baisses des taux des membres de la FED en fin d’année a contribué à l’aplatissement de la courbe des taux américaine. Le taux Swap 2 ans a clôturé l’année à 4,08 % et le taux 10 ans à 4,07 %.

Concernant les dettes souveraines, la situation politique française a pesé sur les rendements de l’OAT. L’écart de taux entre le rendement de la dette française et allemande, qui est la mesure généralement scrutée par les investisseurs pour suivre le risque spécifique français, a ainsi bondi pour s’établir à 83 bps en fin d’année. Il était inférieur de 33 bps avant l’annonce de la dissolution de l’assemblée nationale et s’établissait à 50 bps. Le taux à 10 ans de la dette française s’affichant ainsi à 3,19 % contre 2,36 % pour le rendement de la dette allemande de même maturité. À l’inverse, la perception du risque du Portugal, de l’Espagne et de l’Italie s’est améliorée. Le 10 ans américain termine l’année à 4,57 %.

2 Rapport de durabilité de la Banque Palatine

 Partie 1 - Information générale

 

 1.1 / Base de préparation

 1.1

 1.1.1 / BP1 - Base générale pour la préparation des états de durabilité

 1.1.1

 1.1.2 / BP2 - Publication d’informations relatives à des circonstances particulières

 1.1.2

 1.2 / Stratégie

 1.2

 1.2.1 / SBM 1 - Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur

 1.2.1

 1.2.2 / SBM 2 - Intérêts et points de vue des parties prenantes

 1.2.2

 1.2.3 / Politique de mécénat - partenariats

  1.2.3

 1.3 / Gouvernance

 1.3

 1.3.1 / GOV 1 - Le rôle des organes d’administration et de direction

 1.3.1

 1.3.2 / GOV 2 - Informations transmises aux organes d’administration et de direction de l’entreprise et questions de durabilité traitées par ces organes

 1.3.2

 1.3.3 / GOV 3 - Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes d’incitation

 1.3.3

 1.3.4 / GOV 5 - Gestion des risques et contrôles internes de l’information en matière de durabilité

 1.3.4

 1.3.5 / GOV 4 - Déclaration sur la vigilance raisonnable

 1.3.4

 1.4 / Gestion des impacts, risques et opportunités

 1.4

 1.4.1 / Publication d’informations sur le processus d’évaluation de la matérialité

 1.4.1

 1.4.2 / SBM 3 - Impacts, risques et opportunités matériels et leur lien avec la stratégie et le modèle économique

 1.4.2

 1.4.3 / IRO 2 - Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par l’état de durabilité de l’entreprise

 1.4.3

 Partie 2 - Informations environnementales

 

 2.1 / Indicateurs de la taxonomie européenne sur les activités durables

 2.1

 2.2 / E1 - Changement climatique

 2.2

 2.2.1 / Gouvernance

 2.2.1

 2.2.2 / Gestion des impacts, risques et opportunités

 2.2.2

 2.2.3 / Stratégie

 2.2.3

 2.2.4 / Métriques et cibles

 2.2.4

 Partie 3 - Informations sociales

 

 3.1 / S1 - Personnel de l’entreprise

 3.1

 3.1.1 / SBM 2 - Intérêts et points de vue des parties prenantes

 3.1.1

 3.1.2 / SBM 3 - Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique

 3.1.2

 3.1.3 / Gestion des impacts, risques et opportunités

 3.1.3

 3.1.4 / Cibles

 3.1.4

 3.1.5 / Métriques – Périmètre de couverture

 3.1.5

 3.2 / S2 - Travailleurs de la chaîne de valeur

 3.2

 3.2.1 / SBM 2 - Intérêts et points de vue des parties prenantes

 3.2.1

 3.2.2 / SBM 3 - Impacts, risques et opportunités matériels et interactions avec la stratégie et le modèle économique

 3.2.2

 3.2.3 / Gestion des impacts, risques et opportunités

 3.2.3

 3.2.4 / Métriques et cibles

 3.2.4

 3.3 / S3 - Communautés affectées

 3.3

 3.3.1 / SBM 2 - Intérêts et points de vue des parties prenantes

 3.3.1

 3.3.2 / SBM 3 - Impacts, risques et opportunités matériels et interactions avec la stratégie et le modèle économique

 3.3.2

 3.3.3 / Gestion des impacts, risques et opportunités

 3.3.3

 3.3.4 / Indicateurs et cibles

 3.3.4

 3.4 / S4 - Clients et utilisateurs finaux

 3.4

 3.4.1 / SBM 2 - Intérêts et points de vue des parties prenantes

 3.4.1

 3.4.2 / SBM 3 - Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique

 3.4.2

 3.4.3 / Gestion des impacts, risques et opportunités

 3.4.3

 3.4.4 / Métriques et cibles

 3.4.4

 Partie 4 - Informations en matière de gouvernance

 

 4.1 / G1 - Conduite des affaires

 4.1

 4.1.1 / Gestion des impacts, risques et opportunités

 4.1.1

 4.1.2 / Métriques et cibles

 4.1.2

 Partie 5 – Indicateurs de la taxonomie européenne sur les activités durables

 

 Partie 6 – Rapport du commissaire aux comptes sur le rapport de durabilité de la Banque Palatine

 

Partie 1 - Information générale

1.1Base de préparation
1.1.1BP1 - Base générale pour la préparation des états de durabilité

La Banque Palatine a établi son rapport de durabilité conformément aux normes européennes de reporting en matière de durabilité (European Sustainability Reporting Standards ou ESRS). Ces normes fournissent un cadre complet pour la publication d’informations extra-financières, traitant des questions environnementales, sociales et de gouvernance.

Le rapport de durabilité de la Banque repose sur une double approche de la matérialité, qui prend en compte à la fois l’impact de la Banque Palatine sur l’environnement et la société, et l’influence des questions environnementales et sociales sur les performances de l’entreprise. Cette approche garantit que le rapport de durabilité est pertinent pour toutes les parties prenantes, notamment les employés, les investisseurs, les clients et les communautés au sein desquelles la Banque opère. Elle comprend également une présentation des risques et des opportunités liés au développement durable auxquels la banque est confrontée.

Périmètre du rapport de durabilité

Pour préparer ce rapport, la Banque Palatine a recueilli des données sur une base consolidée, provenant de l’ensemble de ses activités et de sa chaîne de valeur aussi bien en amont qu’en aval. Le présent rapport de durabilité fait l’objet d’un audit, comme l’exige la réglementation avec un niveau d’assurance limité, comme le détaille le paragraphe consacré à l’audit ci-dessous. Le périmètre de consolidation retenu pour le rapport de durabilité est le même que pour les états financiers.

Les filiales incluses dans la consolidation de la Banque Palatine et exemptées de l’obligation d’information individuelle et consolidée en matière de durabilité sont les suivantes : Palatine Asset Management et Ariès.

Les éventuelles exclusions du périmètre de reporting par famille d’indicateurs sont mentionnées dans la description de chaque indicateur ou en notes de bas de page le cas échéant.

1.1.2BP2 - Publication d’informations relatives à des circonstances particulières
1.1.2.1Horizons temporels

Dans la plupart des cas, les impacts, les risques et les opportunités importants ont été évalués à court, moyen et long terme. Le terme court fait référence à la période de présentation des états financiers annuels. Pour obtenir des informations prospectives sur les impacts, les risques et les opportunités importants de la banque dans les déclarations de durabilité, la Banque Palatine, conformément au Groupe BPCE, a retenu les principes généraux tels qu’ils sont définis dans la section 6.4 de la partie ESRS 1 à savoir :

  • 1 an comme court terme ;
  • entre 1 an et 5 ans à moyen terme ; et
  • plus de 5 ans à long terme.

Lorsque les horizons temporels s’écartent de ces principes directeurs généraux, cette information est communiquée en même temps que les informations pertinentes relatives au sujet matériel spécifique. Lors de la préparation de ce rapport de durabilité, des estimations et des hypothèses sur l’avenir ont été formulées. Les résultats observés peuvent différer de ces estimations et hypothèses.

1.1.2.2Estimations concernant la chaîne de valeur

Les indicateurs doivent couvrir l’ensemble du périmètre consolidé. Cependant, pour le cas du calcul des émissions de gaz à effet de serre au titre de l’ESRS E1-6 (émissions de gaz à effet de serre), l’indicateur est calculé sur un périmètre élargi. En effet, les émissions du périmètre 3, catégorie 15 portent sur la chaîne de valeur, en particulier les émissions financées.

Pour le calcul des émissions du scope 3 catégorie 15, sur le portefeuille bancaire, les données de gaz à effets de serre proviennent de plusieurs sources :

  • achat de données fournisseurs (Carbone4, Trucost, CDP) ;
  • données collectées auprès des clients de la Banque Palatine (DPE) ; et
  • bases de données publiques (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment et ADEME).

Lorsque les données ne sont pas disponibles, le Groupe BPCE, qui a réalisé le calcul pour l’ensemble des entités de son périmètre concerné par le rapport de durabilité dont la Banque Palatine, a recours à des estimations d’intensité sectorielles : extrapolation ou proxy PCAF.

1.1.2.3Sources d’incertitude associées aux estimations et aux résultats

Le présent rapport, appelé « rapport de durabilité de la Banque Palatine » a été établi dans le cadre des exigences légales et réglementaires résultant de la transposition de la directive européenne sur la publication d’informations en matière de durabilité des entreprises (Corporate Sustainability Reporting Directive : « directive CSRD »). Cette première année d’application est caractérisée par des incertitudes sur l’interprétation des textes, qui sont généralistes pour couvrir l’ensemble des secteurs d’activité mais ne précisent pas de cadre spécifique aux modèles d’affaires bancaires et financiers, l’absence de pratiques établies ou d’informations comparatives ainsi que par l’absence de certaines données, en particulier au sein de la « chaîne de valeur ».

Par rapport à ce qui suit, la Banque Palatine s’est appuyée sur l’ensemble des travaux menés par le Groupe BPCE pour construire son propre rapport de durabilité.

Le Groupe BPCE s’est attaché à appliquer les exigences normatives fixées par les ESRS, telles qu’applicables à la date d’établissement de l’état de durabilité, sur la base des informations disponibles dans les délais de sa préparation, en appliquant les meilleurs efforts pour refléter son métier de banquier assureur universel, ainsi que ses différents modèles d’affaires.

Pour l’analyse de la double matérialité et, notamment, celle relative à sa chaîne de valeur, le Groupe BPCE a rencontré des limitations relatives à la maturité des méthodologies d’évaluation ainsi qu’à la disponibilité des données. Tel que présenté dans la partie 1.4.1.1 sur la thématique Environnement (E), nous avons considéré que seul l’enjeu d’atténuation et d’adaptation lié au changement climatique est matériel au sens de la norme. Les limitations relatives aux informations et aux méthodologies de Place disponibles à ce stade n’ont pas permis de caractériser la matérialité des ESRS Nature au sens de la norme ce qui a amené le groupe à évaluer ces enjeux liés à l’environnement comme non matériels. Cette évaluation a été réalisée en s’appuyant sur les définitions de la norme, et les méthodologies qui nous ont semblé pertinentes pour évaluer et réaliser les exercices de cotation. Cette appréciation s’explique notamment par l’absence de consensus sur des méthodologies robustes développées sur les thématiques en question, de données pertinentes et adaptées qui permettraient d’établir un lien d’impact ou de risques pour le Groupe BPCE sur ces thématiques à travers sa chaîne de valeur. Compte tenu de la démarche d’amélioration continue du Groupe BPCE sur ces thématiques environnementales, des travaux et des évolutions en cours des méthodologies internationales, des référentiels qui se mettent en place, des bonnes pratiques de place qui émergent, ainsi que des informations et des données de ses clients qui devraient être progressivement disponibles, cette analyse de double matérialité pourrait évoluer au cours des prochains exercices. L’analyse de double matérialité dont les résultats sont présentés dans le présent rapport vise à qualifier les impacts, risques et opportunités tels que décrits dans la norme CSRD : cette analyse répond aux seuls besoins du reporting de durabilité et non à l’analyse des facteurs de risques présentés au chapitre sur la gestion des risques.

Pour les points de données présentés dans ce rapport, le Groupe BPCE a utilisé des options méthodologiques qu’il a jugées pertinentes et des estimations pour de nombreuses données, notamment concernant les différentes activités de sa chaîne de valeur. Les données, les analyses et études menées ne sont pas des garanties que les anticipations et les cibles seront atteintes : elles sont basées sur des objectifs, des engagements, des estimations, des hypothèses, des standards et des méthodologies en développement et sur les données actuellement disponibles, qui continuent d’évoluer et de se développer. Certaines des informations contenues dans ce document ont été obtenues auprès de sources publiques ou auprès de sources qui semblent fiables ou de références de place : le Groupe BPCE ne les a pas vérifiées de manière indépendante. Par ailleurs, le Groupe BPCE relève que les informations attendues en matière de durabilité s’appuient sur les normes européennes (ESRS) dites « agnostiques », c’est-à-dire généralistes, et ne reflétant pas les spécificités du secteur financier. Ainsi certains points de données jugés non pertinents ou non applicables compte tenu des modèles d’affaires et la chaîne de valeur du Groupe BPCE, ne sont pas produits. Il en va de même pour certains points de données relatifs au règlement Taxonomie.

S’agissant du plan de transition relatif à l’atténuation et l’adaptation des effets du changement climatique, la Banque Palatine n’en a pas défini un en tant que tel pour le premier exercice de la CSRD. En revanche, en tant qu’entreprise du Groupe BPCE, elle contribue avec son modèle d’affaires et ses spécificités à la mise en oeuvre et à l’exécution du plan de transition défini au niveau du Groupe BPCE. Ce dernier est décrit dans le rapport de durabilité du Groupe BPCE. ll distingue les actions relatives à son propre fonctionnement, des cibles et actions qu’il s’est fixé afin de contribuer à une décarbonation de l’économie par l’accompagnement de ses clients. Les actions décrites présentent notamment les réalisations et la feuille de route pour les actions qui semblent avoir une incidence à travers la chaîne de valeur aval. Ainsi le plan de transition du groupe, décrit les efforts passés, actuels et futurs concernant l’alignement des portefeuilles de financement, d’investissement et d’assurance sur des trajectoires établies scientifiquement visant une neutralité carbone mondiale en accompagnant ses clients dans leur transition environnementale. Il n’est pas présenté dans le rapport du Groupe BPCE de quantification des effets de leviers de décarbonation ni d’estimations futures des émissions financées totales. En effet, les actions engagées par le Groupe ne peuvent pas se substituer à celles des particuliers, entreprises ou États qu’il accompagne dans la transition, et la transition de l’économie vers une économie bas carbone dépend de nombreux paramètres exogènes au Groupe BPCE.

Pour le bilan des émissions de gaz à effet de serre, en tant qu’entreprise de services, le Groupe BPCE émet un niveau de CO2e limité au titre de son propre fonctionnement, y compris en intégrant la chaîne de valeur amont (achats, dont ceux liés à l’informatique et aux investissements technologiques, à la mobilité dont les trajets professionnels…), et les déplacements de ses clients vers ses agences ou centres d’affaires. L’essentiel des émissions de GES du Groupe BPCE provient des émissions financées, et relève d’un calcul normatif pour la catégorie 15 des émissions de la chaîne de valeur aval « investissement » autrement nommée « émissions financées » visant à attribuer à l’établissement financier une portion des émissions de CO2 de ses clients financés ou des titres dans lesquels l’établissement investit. Ce calcul prend en compte les scopes 1-2-3 des clients qui incluent donc aussi les émissions de leur chaîne de valeur et conduit à un calcul maximaliste. Il est estimé que les émissions financées peuvent en moyenne compter trois fois la même émission de Gaz à Effet de Serre pour des portefeuilles d’exposition à des entreprises d’une même chaîne de valeur. Pour cet état de durabilité, le groupe a considéré au titre du calcul des émissions financées, les catégories obligatoires d’actifs financiers prévues par le Greenhouse Gas (GHG) protocole. Les périmètres, les méthodologies utilisées et les principales hypothèses et sources de données sont détaillés au paragraphe relatif à (E1-6) « Emissions brutes de GES des périmètres 1,2,3 et émissions totales de GES ».

S’agissant de la Taxonomie, les hypothèses retenues et limitations sont détaillées au chapitre 2.1 Indicateurs de la taxonomie européenne sur les activités durables.

Le Groupe BPCE estime raisonnables les anticipations reflétées dans ces déclarations prospectives, celles-ci sont soumises à de nombreux risques et incertitudes, elles sont difficilement prévisibles, généralement en dehors du contrôle du Groupe BPCE parfois inconnues, et susceptibles d’aboutir à des résultats ou de donner aux événements une tournure significativement différents de ceux qu’expriment, sous-entendent ou prévoient lesdites informations et déclarations prospectives.

1.1.2.4Changement dans la préparation ou la présentation des informations en matière de durabilité

Le rapport de durabilité pour l’exercice 2024 est le premier effectué par la Banque Palatine. Aucun changement dans la définition ou le calcul des métriques, y compris celles utilisées pour fixer les cibles et suivre la progression vers leur réalisation n’est à déclarer.

1.1.2.5Signalement d’erreurs dans des périodes antérieures

Comme évoqué ci-dessus, cet exercice étant le premier, les données comparatives avec les périodes antérieures ne sont pas par conséquent présentées. Le signalement d’erreurs dans des périodes antérieures ne s’étend pas aux périodes de référence précédant cette première année d’application des normes de durabilité par l’entreprise. Aucune erreur significative liée à la période antérieure du Ratio d’actif vert (Green Asset Ratio ou GAR) n’a par ailleurs été identifiée.

1.1.2.6Publication d’informations issues d’autres actes législatifs ou de référentiels d’information sur la durabilité généralement admis

En ce qui concerne la gestion des risques, la Banque Palatine a défini le risque de durabilité comme un facteur de risque. Le chapitre sur les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance dans le cadre du Pilier III ESG décrit la façon dont la Banque définit et gère ces risques. Ce chapitre contient également un aperçu de l’impact des risques climatiques et environnementaux sur d’autres types de risques. De plus amples détails sur les méthodologies et la gestion utilisées pour les types de risques traditionnels, tels que le risque de crédit, le risque de marché, le risque opérationnel et le risque de liquidité, sont fournis dans le chapitre 4 Facteurs et Gestion des risques.

En outre, les éléments relatifs à l’éligibilité et l’alignement du portefeuille de la banque tel qu’il est défini dans le règlement (UE) 2020/852 et complété par les règlements délégués (UE) 2021/2178, 2021/2139 et 2023/2486 sont inclus dans le chapitre 2.1. Indicateurs de la taxonomie européenne sur les activités durables.

1.1.2.7Incorporation d’informations par référence

Dans le but d’éviter les répétitions, l’ESRS 1 permet l’incorporation de parties élaborées dans d’autres documents, tels que le rapport de gestion, par le biais d’une simple mention, à condition que ces informations présentent des caractéristiques équivalentes, notamment en matière de fiabilité. Cela concerne généralement les parties relatives à la description des activités et de la stratégie de l’entreprise, à sa gouvernance, aux politiques de rémunération et aux facteurs de risque. Les ESRS estiment qu’il est impératif de garantir et d’expliquer la cohérence entre le rapport de durabilité et les états financiers, en portant une attention particulière aux montants, aux hypothèses et aux projections significatives. Les montants considérés comme matériels issus des états financiers doivent être accompagnés d’une référence, bien que la présentation d’une réconciliation sous forme de tableau comparatif entre les montants du rapport de durabilité et ceux des états financiers demeure optionnelle.

À l’échelle de la Banque Palatine, les informations suivantes sont incorporées par référence :

 

Nom de l’exigence 
de publication

Point de donnée

Document de référence

Section du 
document de référence

Publication d’informations relatives à des circonstances particulières

ESRS BP-2 Para. 15

Rapport annuel

Chapitre 4. Rapport Gestion 
des Risques

Le rôle des organes d’administration et de direction

ESRS 2 GOV-1 Para. 19 & 21

Rapport annuel

Chapitre 1.3 – Rapport sur 
le gouvernement d’entreprise

Gestion des risques et contrôles internes de l’information en matière de durabilité

ESRS 2 GOV-5 Para. 36 (a)

Rapport annuel

Chapitre 4. Rapport Gestion 
des Risques

1.2Stratégie
1.2.1SBM 1 - Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur
1.2.1.1Stratégie en matière de durabilité

La Banque Palatine fait partie du Groupe BPCE, deuxième groupe bancaire en France. Un peu moins de 1 100 collaborateurs au service de près de 13 500 clients entreprises et plus de 46 000 clients privés exercent leurs métiers au plus près des personnes physiques ou morales, en répondant de façon concrète aux besoins de l’économie réelle.

En cette année 2024, face aux défis des transitions environnementales, démographiques, technologiques et géopolitiques, la Banque Palatine a pleinement été engagée dans le financement des ETI françaises et a accompagné toutes ses clientèles pour s’adapter à leur nouvel environnement.

Dans le même temps, la Banque Palatine s’est montrée attentive aux conditions de travail de ses salariés, au cours d’une année marquée par le développement de son nouveau modèle et de montée en gamme. Les efforts ont, cette année encore, porté sur l’accompagnement de carrière, la mobilité, le développement des compétences et le recrutement.

Sur le volet environnemental, en dehors de la poursuite des ateliers de sensibilisation aux enjeux climatiques auprès des collaborateurs de la banque, un Programme finance durable a été créé, visant à mieux prendre en compte les besoins d’accompagnement et d’offres en matière de transition proposées aux clients.

Fidèle à ses engagements de proximité et à ses valeurs, la Banque Palatine a poursuivi ses initiatives sociétales, réalisé des dons ou soutenu des projets solidaires (cf. section 1.2.3 Politique de mécénat - partenariats).

Caractérisée notamment par une gouvernance paritaire, le maintien de la parité est un axe fort de sa stratégie.

La Banque Palatine compte ainsi poursuivre à horizon 2030 tous les projets en faveur d’une meilleure intégration des enjeux environnementaux et sociaux dans ses activités et dans les relations avec ses parties prenantes. Cela se traduira notamment par la poursuite d’un accompagnement privilégié de ses clients ETI et dirigeants engagés dans une croissance durable, sobre et décarbonée et par l’inscription, au sein de son nouveau plan stratégique Palatine 2030, trois chantiers à part entière avec des objectifs bien définis.

1.2.1.1.1Stratégie en matière de durabilité

Palatine 2030 retrace les grandes priorités stratégiques fixés afin de construire son nouveau plan stratégique au service de ses clients. La VISION 2030 de la Banque Palatine s’illustre en 7 marqueurs qui sont la traduction d’un plan de développement ambitieux couplant innovation, excellence et performance, décrits dans la section 1.2.1.2.2.

Impact environnemental

Le dernier rapport d’évaluation du GIEC publié en 2023 met en évidence la progression continue des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et les impacts grandissants en matière de changement climatique et de dommages pour les écosystèmes et les populations.

Face à l’urgence climatique, la démarche du Groupe BPCE et de la Banque Palatine vise à mettre en œuvre et déployer rapidement des mesures d’atténuation et d’adaptation aux impacts environnementaux et socio-économiques déjà tangibles du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité. Rendre l’impact accessible à tous, c’est sensibiliser et accompagner massivement tous ses clients dans la transition environnementale via des expertises, des offres de conseil et des solutions globales.

En prenant appui sur les scénarios définis par la science, le Groupe BPCE et la Banque Palatine se positionnent en facilitateurs des efforts de transition, avec un objectif clair et ambitieux : financer une économie neutre en carbone en 2050 en agissant dès aujourd’hui.

Dans ce contexte, la Banque Palatine propose :

  • des solutions à impact :
    • pour les clients Banque Privée : accompagner la rénovation énergétique en proposant des solutions de financement et en mobilisant son rôle d’opérateur, de tiers de confiance ainsi que ses partenariats :
      • en proposant un outil de « Conseils et Solutions durables » en partenariat avec l’ADEME, permettant de calculer simplement son empreinte carbone mais aussi de bénéficier de conseils et d’aides pour leurs travaux de rénovation énergétique, pour une mobilité décarbonée ou une épargne verte ;
      • en accompagnant à chaque étape les projets de rénovation énergétique pour les copropriétés : bilan énergétique, recherche de subventions, garantie de bonne fin des travaux, avec des parcours et des financements adaptés à chaque situation ;
      • en augmentant le nombre de financements pour la rénovation énergétique des bâtiments ;
      • en proposant des offres durables pour les clients investisseurs avec une gamme de placements et investissements responsables : livrets de développement durable, fonds présentant un objectif d’investissement durable, fonds labellisés à thématiques, etc …
    • pour les clients entreprises : accompagner la transition des modèles d’affaire de ses clients ETI. La Banque Palatine s’engage avec un dialogue dédié et un apport d’expertises sectorielles pour intégrer les enjeux ESG selon leurs tailles et secteurs économiques, notamment dans les infrastructures énergétiques, de transport… ; 
  • un soutien à l’évolution du mix énergétique : face à l’urgence climatique la priorité est d’accélérer l’avènement d’un système énergétique soutenable :
    • en jouant un rôle moteur dans le financement de projets en dette pour le secteur des énergies renouvelables ;
    • en augmentant les financements dédiés à la production et au stockage d’électricité verte ;
    • en accompagnant, tant en financement qu’en conseil grâce à l’intervention de partenaires spécialisés, la transformation énergétique des ETI notamment industrielles ;
    • en soutenant la réindustrialisation des territoires et la souveraineté énergétique ;
    • en s’appuyant sur des équipes d’experts dédiés, aussi bien en financements de projets qu’en accompagnement de la transition des entreprises ;
  • alignement de ses portefeuilles de financement et d’assurance sur des trajectoires basées sur des scénarios scientifiques compatibles avec les objectifs de l’Accord de Paris :
    • en développant des dispositifs de mesure des émissions carbone ;
    • en développant son dispositif d’identification et de pilotage des risques climatiques, physiques et de transition, auxquels ses clients et ses propres activités sont soumis dans un axe d’amélioration continue ;
    • en se désengageant progressivement des activités les plus émissives, notamment au travers de politiques sectorielles ESG ;
    • dans ce contexte, le Groupe a rejoint l’initiative Net Zero Banking Alliance du programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP FI), et affiche une ambition de décarbonation pour les secteurs les plus émissifs en carbone. La Banque Palatine s’associe à ces travaux.
Impact sociétal

La Banque Palatine est un acteur de la dynamique des territoires, en finançant les entreprises sur leur territoire.

Engagée dans le soutien d’initiatives locales et nationales, la Banque Palatine accompagne des organismes dans le domaine de l’art et la culture, de la parité et du sport.

1.2.1.1.2Objectifs en matière de durabilité

Parmi les priorités de sa nouvelle stratégie VISION 2030, le Groupe BPCE renouvelle son engagement en faveur des transitions environnementales et sociétales. Il s’engage à rendre l’impact accessible à tous et à renforcer son impact positif global grâce à la force de ses solutions locales.

 

La Banque Palatine s’inscrit dans cette stratégie et a défini des objectifs chiffrés pour 2025, déclinés ci-dessous :

 

Indicateurs Finance durable

Réalisé 2024

Cible 2025

HQLA ESG (1)

17,1 %

22 %


Production Financements EnR

 

 

Part verte de la production de financements Banque Palatine

25 % de la production totale de financement entreprises 2024

25 % de la production totale de financement entreprises 2025 (2)

Production prêts à impact 

 

 

Questionnaire ESG (entreprises actives CA > 3 millions d'euros)

57 %

70 %

  • (1)Les HQLA sont des actifs qui peuvent être rapidement convertis en espèces sans perte significative de valeur. Ils sont utilisés par les établissements bancaires pour satisfaire aux exigences de liquidité, comme celles imposées par le ratio de liquidité à court terme (LCR) dans le cadre de Bâle III. Les HQLA ESG sont conformes aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
  • (2)Du fait du contexte géopolitique et de la réglementation européenne qui évolue  

Indicateurs Empreinte propre

Réalisé 2024

Objectif 2026

Réduction du bilan carbone

+ 2 % (par rapport à 2023)

- 6 % (par rapport à 2023)

 

Malgré des efforts sur les postes en termes d’énergie et de déplacements, la hausse sur une année (entre 2023 et 2024) est principalement liée au déménagement du site administratif de la Banque Palatine qui a eu lieu en mai 2024 (avec une augmentation du poste des Achats et des déchets), et qui concernait la moitié des effectifs de la Banque.

1.2.1.2Modèle économique

 

La Banque Palatine, un modèle d’affaires hybride au sein du Groupe BPCE
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1.2.1.2.1Description des grands groupes de produits et/ou services proposés

La Banque Palatine, filiale à 100 % du Groupe BPCE, est principalement dédiée aux entreprises de taille intermédiaire (ETI), aux dirigeants et à la banque privée. Elle est aux côtés des entrepreneurs aussi bien sur le plan professionnel que personnel depuis plus de 240 ans. Elle met à leur disposition une gamme de produits bancaires (comptes courants, prêts immobiliers ou personnels, placements financiers, solutions de financement répondant aux enjeux environnementaux) et de produits d’assurance. Son réseau est composé de 38 implantations, dont 26 centres d’affaires et banque privée et 4 agences premium. 

La Banque Palatine propose des expertises à valeur ajoutée dédiées à l’accompagnement de la croissance et de la performance de ses clients : ingénierie patrimoniale, juridique et fiscale, conseil en investissement, approche globale du patrimoine du dirigeant, corporate finance, approche spécialisée des métiers de l’immobilier, trade finance, desk clientèle, etc.

Sur le marché des professions réglementées de l’immobilier dont la Banque est leader et sur celui de l’audiovisuel, où elle est un acteur référencé, elle déploie une organisation nationale dédiée.

Sa signature « L’art d’être banquier » illustre la volonté de la Banque Palatine de développer un modèle de proximité relationnelle fondé sur un accompagnement d’excellence de ses clients.

Palatine Asset Management, filiale à 100 % de la Banque Palatine, est une société de gestion « boutique premium » tournée vers le développement d’une finance utile qui donne du sens et de la valeur aux investissements de ses clients.

Sa proposition de valeurs est concentrée sur la recherche de solutions d’investissement durable à même de répondre à différents profils d’investisseurs depuis les institutionnels jusqu’aux clients privés.

Son équipe, composée d’une trentaine de collaborateurs aux profils complémentaires, possède une solide expertise en gestion taux, gestion actions et gestion diversifiée. Cette expertise se traduit au travers de sa gamme de fonds et son offre de gestion sous mandat.

Au 31 décembre 2024, le montant des actifs sous gestion s’élève à 4,01 Md€.

1.2.1.2.2Description des grands marchés et/ou groupes de clients cibles

La Banque Palatine, filiale à 100 % de BPCE SA, est au service d’environ 60 000 clients en France : 13 500 clients entreprises et 46 000 clients banque privée.

La Banque Palatine a élaboré en 2024 son nouveau plan stratégique Palatine 2030, lequel repose sur une raison d’être coconstruite avec les collaborateurs de la Banque et dans laquelle la Banque Palatine manifeste notamment sa volonté de s’engager activement afin de contribuer à la transition énergétique et environnementale en réduisant son empreinte carbone et en accompagnant ses clients dans l’amélioration de leur impact.

La raison d'être de la Banque est ainsi définie : « Maison de banque depuis 1780, nous façonnons nos savoir-faire, notre agilité et une culture d’excellence pour être le partenaire de confiance de nos clients, Entreprises et Banque Privée. Nous sommes convaincus que les ETI françaises et leurs dirigeants sont au cœur des défis économiques et socio-environnementaux d’aujourd’hui et de demain. Entrepreneurs au service des entrepreneurs, nous contribuons à une économie plus durable en nous investissant dans la réussite de leurs projets de développement, de transformation et de transmission ».

Le plan stratégique Palatine 2030 est construit autour de 3 piliers : le client, l’humain et les risques.

En effet, les clients sont placés au centre de la stratégie de la Banque Palatine comme priorité fondamentale. L’expertise du risque est affirmée comme un marqueur de sa différenciation. Enfin, l’humain est positionné au cœur de ses attentions pour être la banque où le futur du travail se dessine et se vit au quotidien.

La vision 2030 de la Banque Palatine s’illustre en 7 marqueurs qui sont la traduction d’un plan de développement ambitieux couplant innovation, excellence et performance :

  • la banque d’1 ETI sur 4 et d’1 ETI familiale sur 2 ;
  • la banque de référence de l’accompagnement des ETI dans leurs transitions ;
  • la référence des dirigeants en termes de Banque Privée ;
  • la banque leader des administrateurs de Biens (ADB) ;
  • une banque qui innove pour renforcer ses métiers sur les sujets des risques, de la data et des nouvelles technologies ;
  • une banque labellisée « Great place to work » ;
  • une banque qui innove pour renforcer ses métiers sur les sujets des risques, de la data et des nouvelles technologies ;
  • dans le top 3 des banques de l’industrie culturelle et créative (cinéma, plateformes de streaming, structures e-sport, créateurs de contenus, spectacle vivant…).

Par ailleurs, 20 grands projets transverses ont été initiés dès la fin 2024 pour atteindre les objectifs ambitieux à horizon 2030. L’un d’eux est un projet « chapeau » dont le but est de franchir une nouvelle étape pour le label Engagé RSE. Ses objectifs sont de minimiser l’empreinte directe de la Banque, maximiser son impact positif et s’engager encore plus auprès de toutes ses parties prenantes. Un autre projet structurant est celui défini autour de la finance durable dont les objectifs sont notamment de former les équipes commerciales à la finance durable, définir et décliner la stratégie verte de la Banque, constituer un hub Palatine, animer une communauté de référents finance durable et enrichir son offre.

1.2.1.2.3Description du nombre de salariés par zones géographiques

La Banque Palatine comprend 1 027 collaborateurs dont 100 % sont basés en France.

1.2.1.2.4Description des produits et services interdits sur certains marchés
Activités bancaires

Des politiques sectorielles ESG encadrent les activités du Groupe BPCE dans des secteurs jugés sensibles d’un point de vue environnemental, social et de gouvernance (ESG), dont celles de la Banque Palatine.

Ainsi des annexes spécifiques couvrent les secteurs suivants :

  • charbon thermique (le Groupe applique une stratégie visant à réduire progressivement à zéro l’exposition de ses activités bancaires au charbon thermique à l’horizon 2030 pour les pays de l’Union européenne et de l’OCDE et 2040 pour le reste du monde) ;
  • industrie pétrolière et gazière.

Par ailleurs, la Banque Palatine a défini des règles strictes concernant le financement des professionnels de l’immobilier : si le financement concerne un actif résidentiel ancien, avec DPE E, F ou G, alors il ne pourra être accordé que si les investissements pour la rénovation sont prévus. De même pour les actifs tertiaires inférieurs à 1 000 m2 ne répondant pas aux critères minimums définis par la Banque.

Activités de Palatine Asset Management

Dans le cadre de son approche d’Investissement Responsable, Palatine AM a très tôt mis en place une politique d’exclusion du secteur charbon et de suivi des controverses afin de réduire son exposition aux risques ESG en complément des exclusions normatives concernant les armes controversées.

En écartant ces émetteurs, Palatine AM souhaite orienter ses choix d’investissement vers les entreprises les plus responsables.

Ces listes d’exclusions ont depuis été élargies pour inclure les secteurs du tabac, du pétrole et du gaz, des sociétés qui enfreignent les principes du pacte Mondial des Nations Unies, des émetteurs non transparents et enfin des producteurs d’électricité les plus intensifs en carbone.

En parallèle de cette politique d’exclusion, Palatine AM s’engage à dialoguer avec les entreprises pour encourager l’amélioration de leurs pratiques environnementales, sociales et de gouvernance. L’objectif est de favoriser des performances durables à long terme.

La politique complète est disponible à l’adresse suivante : Politique d’exclusion de Palatine AM.

1.2.1.3Labels et engagements
Groupe BPCE

Le Groupe BPCE a pris de longue date plusieurs engagements pour amplifier ses actions et accélérer les transformations positives auxquelles il contribue.

Global Compact

Depuis 2003, le groupe est membre participant du Global Compact (Pacte Mondial des Nations Unies) qui définit dix principes relatifs au respect des droits humains, des normes du travail, de la protection de l’environnement et de la lutte contre la corruption.

Principes pour une banque responsable, UNEP Finance Initiative

Le Groupe BPCE a signé les Principes pour une Banque responsable le 23 septembre 2019 et s’engage à aligner stratégiquement ses activités sur les Objectifs du développement durable (ODD) des Nations Unies et de l’Accord de Paris sur le climat.

Net Zero Banking Alliance

Depuis juillet 2021, le Groupe BPCE a rejoint la Net Zero Banking Alliance (NZBA), une initiative financière du programme des Nations Unies pour l’environnement – UNEP FI couvrant plus de 40 % des actifs financés par les banques dans le monde. Cette alliance entre établissements bancaires constitue une étape décisive dans la mobilisation du secteur financier. Conformément à ses engagements d’aligner la trajectoire de ses portefeuilles avec l’objectif de neutralité carbone en 2050, le Groupe BPCE a publié ses ambitions portant sur les onze secteurs les plus émissifs en carbone (production d’électricité, pétrole et gaz, automobile, acier, ciment, aluminium, aviation, immobilier commercial, immobilier résidentiel et agriculture).

act4nature

Parce que la protection de la biodiversité représente l’un des plus grands défis de notre temps, le Groupe BPCE, en rejoignant en 2024 act4nature international, renforce son engagement en faveur de l’environnement en renouvelant le partenariat porté par Natixis depuis 2018. En rejoignant act4nature international, coalition qui mobilise entreprises, pouvoirs publics, scientifiques et associations environnementales en faveur de la protection, de la valorisation et de la restauration de la biodiversité, le groupe se fixe 24 objectifs volontaristes dans le cadre de ses activités de banquier, d’assureur et d’investisseurs.

Palatine Asset Management
Principes pour l’investissement responsable

Les Principes pour l’Investissement Responsable (PRI) ont été mis en place par les Nations Unies en 2006. Cet engagement volontaire, qui s’adresse aux acteurs de la gestion d’actifs, incite les investisseurs à intégrer les problématiques environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) dans la gestion de leurs portefeuilles. Les PRI sont un des moyens de tendre vers la généralisation de la prise en compte des aspects extra-financiers par l’ensemble des métiers financiers.

Fin 2019, Palatine Asset Management a rejoint les signataires des Principes pour l’Investissement Responsable.

Banque Palatine
Label Engagé RSE

La Banque Palatine a été labellisée Engagé RSE par l’AFNOR en mai 2024 pour une période de 3 ans et a obtenu le niveau progression. Ce label permet d’évaluer la maturité des démarches RSE d’une organisation sur la base de l’ISO 26000 (standard international de la RSE). Il est aussi un outil de réflexion stratégique et d’appropriation des enjeux RSE, de mobilisation interne, de pilotage et de structuration de la démarche RSE auprès des parties prenantes.

Label Égalité Professionnelle

La Banque Palatine a également obtenu le Label Égalité Professionnelle par l’AFNOR. Délivré pour 4 ans, ce label est une marque de reconnaissance des actions menées en faveur de l’égalité professionnelle par un organisme indépendant agréé.

1.2.1.4Chaîne de valeur

En tant qu’institution financière, la Banque Palatine reçoit des fonds sous forme de dépôts des clients ou d’achats d’instruments financiers par les investisseurs et accorde des prêts à ses clients (fonction de transformation bancaire). 

La chaîne de valeur en aval comprend les clients qui bénéficient des produits ou services de la Banque Palatine, notamment les prêts.

La chaîne de valeur en amont comprend les fournisseurs de produits ou services de la Banque Palatine.

Les opérations propres concernent les ressources (ex. employés, informatique, locaux, etc.).

 

PAL2024_RFA_FR_I017_HD.png

 

1.2.2SBM 2 - Intérêts et points de vue des parties prenantes

La prise en compte des parties prenantes de la Banque Palatine est un exercice essentiel pour mieux identifier et évaluer ses impacts en matière de durabilité. Le Groupe BPCE s’attache à entretenir un dialogue permanent avec ses contreparties. Le processus de consultation des parties prenantes au sein du Groupe BPCE repose sur un grand nombre de dispositifs qui ont pour objet de coconstruire et d’associer nos parties prenantes à notre dynamique d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités mais aussi des leviers d’amélioration de notre impact positif à la fois sur les thèmes environnementaux et sociétaux.

S’agissant de la Banque Palatine, les attentes des parties prenantes sont également identifiées et prises en compte au travers des relations régulières avec les dirigeants des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne du fait que les administrateurs de la Banque Palatine sont des mandataires sociaux de ces établissements. Mais aussi via les rencontres avec les agences de notations, les échanges avec les régulateurs, les enquêtes d’image ou de prospectives. Enfin les enquêtes auprès des collaborateurs de la Banque et les entretiens réguliers avec les représentants du personnel sont autant de sources d’identification de l’évolution des attentes des parties prenantes.

Le partenariat avec un cabinet de conseil a été mis en place afin d’accompagner nos clients ETI dans la prise en compte de leurs enjeux environnementaux. Par ailleurs, un programme finance durable a été mis en place afin de répondre aux attentes de nos clients.

 

Synthèse du dialogue parties prenantes

Parties prenantes

Modalités de dialogue

Finalité

PAL2024_RFA_FR_Membres_Conseil_HD.png

 

Membres de conseil

  • Participation aux comités spécialisés
  • Programmes de formation et séminaires
  • Participation à la définition des orientations stratégiques
  • Fonction de surveillance, notamment maîtrise des risques et fiabilité du contrôle interne
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Collaborateurs

  • Baromètre social (enquête interne mesurant le climat social dans les entreprises du groupe) et baromètre satisfaction métiers
  • Entretiens annuels
  • Formations
  • Communication interne
  • Réseaux associatifs (féminins, intergénérationnels, LGBT+)
  • Droit d’alerte des collaborateurs
  • Consultation des représentants du personnel et des organisations syndicales représentatives
  • Amélioration de la qualité de vie au travail, de la santé et sécurité au travail
  • Fidélisation et engagement des collaborateurs (gestion des carrières et des talents, développement des compétences et expertises)
  • Participation des représentants du personnel aux grandes thématiques stratégiques et de transformations et négociations d’accords
  • Mesure de la satisfaction
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Clients

  • Entretiens
  • Dialogue dédié pour intégrer les enjeux ESG
  • Événements clients
  • Énquêtes de satisfaction NPS
  • Partenariats institutionnels et commerciaux
  • Politiques de vote (disponibles sur les sites internet des filiales de gestion d’actifs)
  • Définition des offres et accompagnement des clients
  • Dialogue ESG : acculturation des clients, accompagnement des démarches de transformation, évaluation des risques pour une meilleure prévention et gestion par le client et pour intégration des critères ESG à l’octroi des crédits
  • Amélioration de la satisfaction client
  • Contrôle du respect des règles de conformité et déontologiques dans les politiques commerciales, procédures et parcours de vente
  • Gestion des réclamations
  • Médiation
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Fournisseurs et sous-traitants

  • Politique d’achats responsables
  • Rencontres régulières avec les fournisseurs stratégiques
  • Enquête « Voix des fournisseurs »
  • Préparation des certifications
  • Dispositif d’écoute et enquêtes de satisfaction
  • Droit d’alerte des fournisseurs et mise en place d’un médiateur indépendant
  • Audit
  • Charte relations fournisseurs responsables, associant les fournisseurs à la mise en place de mesures de vigilance
  • Respect des clauses ESG intégrées dans les contrats
  • Identification de plans de progrès pour mieux connaître les attentes des fournisseurs
  • Améliorer le niveau de satisfaction et la relation
  • Consultation et appels d’offres
  • Mesure de satisfaction
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Acteurs institutionnels, fédérations et régulateurs

  • Rencontres régulières (autorités publiques, régulateurs, chambres consulaires…)
  • Contribution aux travaux de Place, participation à des groupes de travail sectoriels
  • Réponses aux consultations publiques
  • Transmissions d’informations et de documents
  • Contribution de manière constructive au débat public et participation à une prise de décisions collective, juste et éclairée
  • Prise en compte des spécificités sectorielles
  • Conformité réglementaire
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Agences de notation, Investisseurs et tiers indépendants

  • Dialogue régulier, participations à des réunions (réunions techniques, roadshows, conférences, etc.)
  • Transmission d’information et de documents d’audit pour notation/audit
  • Publication de documents officiels : rapport annuel, rapport semestriel, communiqués de presse, site internet investisseurs
  • Amélioration de la transparence
  • Diversification du refinancement du Groupe, notamment en promouvant les émissions de Green/social/sustainable bonds
  • Amélioration de la notation financière et extra-financière
  • Répondre aux attentes et questions des investisseurs, agences de notation
  • Publication des reporting
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Associations et ONG

  • Appels à projets
  • Mécénat
  • Bénévolat de collaborateurs, mécénat de compétences
  • Échanges réguliers
  • Contributions à des questionnaires de Place
  • Sièges dans les conseils
  • Impacts positifs au travers de nombreuses initiatives culturelles et solidaires dans différents domaines : création d’entreprises, insertion, solidarité, jeunes, sport, protection de l’environnement…
  • Amélioration de la transparence
  • Apport d’expertises croisées : bancaire/financière 
    et meilleure appréhension des acteurs locaux
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Secteur académique et scientifique

  • Relations et partenariats grandes écoles et universités
  • Participation à des forums et évènements
  • Échanges et consultations avec des experts scientifiques
  • Recrutement d’alternants et de stagiaires
  • Amélioration de la marque employeur
  • Contribution aux travaux de recherche, 
    aux groupes de travail et aux stratégies du Groupe

 

1.2.3Politique de mécénat - partenariats

L’engagement philanthropique, les actions de solidarité et le mécénat de la Banque Palatine sont portés conjointement par le secrétariat général (direction de la RSE) et la direction de la communication. Les orientations et les politiques de leurs engagements sont coordonnées à l’échelle nationale et sont ensuite déployées nationalement et pour certaines actions locales, à l’échelle régionale.

La politique de la Banque Palatine en matière de partenariats et de mécénat repose sur trois axes prioritaires : la parité, le sport et la culture. Ainsi, la Banque Palatine encourage à travers différentes actions, comme le programme Palatine Women Project, le soutien d’athlètes via la Fondation du sport français ou encore le mécénat de la fondation Alice Milliat, la parité dans le monde sportif (équité homme/femme et athlète valide/para athlète). La Banque Palatine a également pour ambition de soutenir le secteur de la culture en France. Cela se traduit notamment par son mécénat culturel avec des structures régionales d’art contemporain (Musées d’Art Contemporain de Lyon, Bordeaux, Nantes et FRAC Sud de Marseille) et avec l’Opéra-Comique de Paris mais aussi par son partenariat avec Série Séries et la création du prix Gloria Palatine, permettant de soutenir l’industrie audiovisuelle et de mettre en lumière la parité dans ce secteur d’activité.

La Banque Palatine intervient également auprès de Cancer@work, association qui œuvre au sujet du cancer au travail, et de l’Institut Gustave Roussy. En effet, au titre de la participation aux évènements Odyssea (course organisée afin de récolter des fonds en faveur de la lutte contre le cancer du sein) et Movember (organisation d’évènements dont le but est de sensibiliser aux maladies masculines puis de reverser des fonds à des associations dédiées à ce sujet), une partie des salariés a participé à ces évènements permettant à la Banque de réaliser plusieurs dons à l’Association.

Par ailleurs dans le cadre de l’opération micro-don, la Banque Palatine reverse l’équivalent des arrondis sur salaires aux associations : l’Institut Curie et la Fondation des femmes.

Dispositifs mis en œuvre ou poursuivis en 2024

La Banque Palatine, partenaire premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, soutient depuis 2021 plusieurs athlètes et para-athlètes dans le cadre du programme du Pacte de performance, dispositif de la Fondation du sport français soutenu par le ministère des Sports. Celui-ci vise à contribuer à la réussite des sportifs français en sécurisant leurs revenus et de fait leur projet de vie (formation, insertion sociale et professionnelle, achat de matériel, déplacements sportifs…) grâce au mécénat. Ainsi, la Banque Palatine a soutenu quatre athlètes en 2024 : Gaëlle Edon en para tir sportif, Élodie Clouvel en pentathlon moderne, Nicolas Muller en golf et Alexandre Léauté en para cyclisme. La Banque Palatine a tenu à sélectionner une équipe paritaire avec deux femmes/deux hommes et deux athlètes valides/deux para-athlètes. Au total, trois athlètes soutenus ont participé aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et ont remporté quatre médailles. La Banque Palatine a décidé de poursuivre son engagement auprès des athlètes français en renouvelant ce dispositif en 2025.

La Banque Palatine, engagée aux côtés des entrepreneurs, a créé un programme de mentorat destiné à accompagner les athlètes et para-athlètes féminines de haut niveau ayant un projet entrepreneurial. En 2024, le programme « Palatine Women Project » a accompagné, pour sa 3e promotion, cinq athlètes : Myriam Benadda, Aude Bredel, Maé-Bérénice Méité, Malia Metella et Audrey Prieto. Depuis le lancement de ce programme, 16 athlètes au total ont suivi ce programme et ont été aidées par une communauté composée de collaborateurs de la Banque Palatine, d’institutionnels et d’entreprises pour mener à bien leur projet. À travers ce programme, la Banque Palatine a mobilisé des institutionnels tels que l’URSSAF, le ministère des Sports… et des entreprises comme Uniqlo, Education first… pour fédérer une communauté active au service des sportives entrepreneures.

En 2021, la Banque Palatine est devenue le premier mécène de la Fondation Alice Milliat, première fondation européenne à promouvoir le sport féminin. Créée en réponse aux inégalités de genre dans le sport, elle est abritée par la Fondation de France et reconnue d’utilité publique. La Fondation Alice Milliat aide à donner une meilleure visibilité du sport au féminin et donner une place, mieux reconnue, à la femme dans le monde sportif.

Le mécénat de la Banque Palatine permet notamment le financement d’actions de terrain, la sensibilisation à la pratique du sport au féminin et la visibilité des sportives dans la société. Dans ce cadre, la Banque Palatine a participé au Festival des sportives en lumière organisé à Nice en 2024. Celui-ci a pour ambition de valoriser les dernières productions réalisées mettant en avant des sportives. Banque Palatine est également premier mécène des Trophées Alice Milliat qui ont pour objectif de mettre en avant les acteurs et les actrices du sport au féminin en France. Cette cérémonie réunie plus de 300 participants en présence de ministres, de média…

Depuis 2023, la Banque Palatine a développé une action de mécénat culturel dans différentes régions de France. Afin de contribuer à valoriser la dynamique d’innovation et d’excellence de l’art contemporain dans les territoires, elle est devenue mécène des Musées d’art contemporain de Lyon, Nantes et Bordeaux et du FRAC Sud de Marseille. En parallèle, elle est également devenue mécène de l’Opéra-Comique – Théâtre national de Paris, un fleuron de la création française. Ces engagements ont été reconduits en 2024. Ces mécénats culturels soutiennent la création et l’excellence artistique mais aussi l’accès à la culture pour tous. Ce mécénat a également une vocation sociale et pédagogique car il permet aux structures de développer leurs offres en direction de tous les publics : enfants, retraités, public défavorisé, personnes handicapées, etc. En outre, ils se matérialisent par le développement d’événements artistiques de proximité avec les clients de la Banque, donnant tout son sens à l’expression : « l’art d’être banquier ».

Partenaire de longue date de Série Séries, la Banque Palatine a souhaité en 2022 intensifier son implication avec la création du prix Gloria Palatine. Ce prix a pour ambition d’encourager et valoriser une meilleure représentation des femmes dans le secteur audiovisuel, au cœur du processus créatif et/ou via le propos de l’œuvre. Depuis cette date, la Banque Palatine offre chaque année au duo auteur-producteur gagnant une dotation de 5 000 euros. Ce partenariat démontre la forte implication de la Banque Palatine en faveur de la parité dans l’industrie audiovisuelle, et notamment dans des fonctions d’écriture et de réalisation.

Réalisation à venir

La Banque Palatine poursuit son engagement auprès des athlètes de haut niveau, dans le cadre du Palatine Women Project. Le programme prend de l’ampleur chaque année, cinquante dossiers de candidatures ont été reçus pour la promotion 2025. Le nombre d’athlètes accompagnées sera donc amplifié pour cette nouvelle session.

La Banque Palatine reste également engagée auprès de la Fondation du sport français et a constitué son nouveau Team avec quatre athlètes : Alexandre Léauté, para-cycliste, Élodie Clouvel, pentathlète, Ugo Coussaud, golfeur et Gaëlle Edon, para-athlète spécialiste du tir sportif.

Enfin, la Banque Palatine reconduit son engagement auprès de la Fédération Française de Golf afin de valoriser et rendre accessible au plus grand nombre la pratique sportive.

Dans le cadre de la feuille de route RSE du plan stratégique Palatine 2030, la Banque Palatine s’engage à développer des partenariats avec des associations ou des acteurs locaux dans des projets d’impact sociétaux positifs.

La Banque souhaite notamment :

  • renforcer sa contribution dans le cadre du mentorat des athlètes féminines qui souhaitent un accompagnement afin de développer leur projet entrepreneurial par le biais de la création d’un fonds de dotation dédié à ce projet ;
  • maintenir ses engagements en faveur de la lutte contre le cancer par le biais d’Odyssea, Gustave Roussy, cancer at work… ;
  • augmenter sa participation en faveur de projets en lien avec la biodiversité ;
  • maintenir ses engagements en faveur de l’art et la culture.
1.3Gouvernance
1.3.1GOV 1 - Le rôle des organes d’administration et de direction

Cette partie fait l’objet d’une description détaillée au chapitre 1.3 - Gouvernement d’entreprise. 

1.3.2GOV 2 - Informations transmises aux organes d’administration et de direction de l’entreprise et questions de durabilité traitées par ces organes
1.3.2.1Sujets de durabilité traités par les organes d’administration et de direction
Organisation de la gouvernance relative aux enjeux de durabilité de la Banque Palatine

Les instances de prise de décision de la Banque Palatine intègrent la transparence, un comportement éthique, le respect des intérêts des parties prenantes et le principe de légalité. Ils prennent également en compte l’obligation de vigilance quant aux actions de RSE.

Les sujets de durabilité relèvent dans leurs déclinaisons opérationnelles de deux entités au sein de la Banque Palatine : le secrétariat général (direction RSE) et le programme finance durable. La secrétaire générale et la directrice du programme sont toutes deux rattachées, soit à la direction générale, soit à la direction générale adjointe et sont membres du comité de direction générale de la Banque Palatine et invitées au Comité exécutif.

Le Comité exécutif valide la stratégie ESG, s’assure de sa mise en œuvre et supervise la gestion des risques (la composition et la diversité des comités et Conseil d’administration, et de la gouvernance exécutive, les rôles et responsabilités des instances sont détaillés au sein du chapitre 1.3 - Gouvernement d’entreprise).

Le Conseil d’administration se réunit aussi souvent que l’intérêt de la société et les dispositions légales et réglementaires l’exigent et au moins une fois par trimestre. Plusieurs comités spécialisés ont été institués par le conseil et exercent leur activité sous sa responsabilité. Leurs missions sont définies dans le règlement intérieur du Conseil d’administration. Le président de chacun de ces comités dresse un rapport au conseil des travaux du comité sous la forme d’un compte rendu.

Le Conseil d’administration se voit présenter divers sujets RSE pour information et pour décision. Y ont notamment été présentés en 2024 : la déclaration de performance extra-financière de l’année précédente et publiée, le lancement des travaux sur la CSRD, l’avancement de la rédaction du rapport de durabilité, la présentation du questionnaire parties prenantes et ses résultats, des focus sur les actions de la Banque Palatine en lien avec la biodiversité et les actions de mécénat, les projets RSE et finance durable du nouveau plan stratégique Palatine 2030 présentés en séminaire du Conseil d’administration et en conseil, le plan d’audit CSRD. La politique d’égalité professionnelle a également été évoquée.

Ces sujets ont été préalablement présentés respectivement en comité des risques pour la déclaration de performance extra-financière et au comité d’audit pour le rapport de durabilité.

Au niveau de la gouvernance, les sujets RSE sont suivis :

  • trimestriellement en comité de direction générale (environ une quinzaine de directeurs représentants les principaux métiers de la Banque) et notamment à l’occasion du point d’avancement du plan stratégique UP 2024 qui avait identifié des indicateurs extra-financiers sur les thématiques concernant la parité, les encours en épargne financière durable et l’empreinte carbone ;
  • régulièrement en Comité exécutif (ex : accord pour engager la Banque dans une démarche de labellisation de sa démarche RSE, mécénat …).
1.3.3GOV 3 - Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes d’incitation
Concernant les membres du Conseil d’administration de la Banque Palatine

Les performances en matière de durablité n’entrent pas en compte dans le calcul des indemnités versées aux administrateurs, présenté dans le chapitre 1.3 du rapport sur le gouvernement d’entreprise. 

Concernant les dirigeants effectifs membres de la direction générale

La rémunération du directeur général et de la directrice générale adjointe :

  • une rémunération fixe qui reflète l’expérience professionnelle en lien avec la fonction occupée et les responsabilités exercées et est déterminée par comparaison aux pratiques de marché ;
  • une rémunération variable annuelle indexée à 40 % sur des critères quantitatifs (PNB, COEX et RNPG), 20 % sur des critères liés aux résultats de BPCE et 40 % sur des critères qualitatifs, pouvant représenter, quand les cibles des indicateurs sont atteintes, un montant de 80 % de la rémunération fixe pour le directeur général (50 % pour la directrice générale adjointe) et pouvant atteindre 100 % de cette même assiette (62,5 % pour la directrice générale adjointe) en cas de surperformance. Ces critères sont communs aux membres du Comité exécutif et du comité de direction générale.

L’attribution de la rémunération variable annuelle dépend pour partie de la mise en œuvre des ambitions RSE de la banque. Ces dernières années les indicateurs RSE ont été notamment : l’index égalité professionnelle (5%), l’augmentation des encours ISR (10%), la part de crédits à impact y compris green dans la production de crédit aux entreprises (10%), le taux d’engagement des collaborateurs (5%), l’appréciation de la stratégie green (5%), le taux de NPS (10%).

Le Conseil d’administration, au travers du Comité des rémunérations, a notamment pour responsabilité de fixer le mode et le montant de la rémunération de chacun des dirigeants effectifs. Il s’assure que les enjeux RSE s’inscrivent pleinement dans la politique de rémunération.

1.3.4GOV 5 - Gestion des risques et contrôles internes de l’information en matière de durabilité
Principales caractéristiques du système de gestion des risques et de contrôle interne lié à la procédure d’information en matière de durabilité
1.3.4.1Élaboration et publication des informations en matière de durabilité
Rôles et responsabilités

Au sein de la Banque Palatine, l’élaboration et le traitement de l’information en matière de durabilité relèvent principalement du :

  • secrétariat général comprenant la direction de la RSE et la communication financière ;
  • programme finance durable.

Le secrétariat général, et plus précisément la direction de la RSE, a joué un rôle clé dans la coordination des travaux d’établissement du rapport de durabilité CSRD :

  • animation de la comitologie et gouvernance projet, y compris l’interaction avec les autres entités du groupe qui établissent un rapport de durabilité en propre ;
  • animation renforcée sur les processus de production des indicateurs réglementaires requis par les ESRS, y inclus un dispositif de test associant l’ensemble des entités productrices ;
  • Interaction avec les auditeurs.

Le secrétariat général exerce la responsabilité de la communication financière. Ses principales missions sont les suivantes :

  • coordonner et réaliser les supports de présentation des résultats annuels et semestriels, de la structure financière pour permettre aux tiers de se faire une opinion sur sa solidité financière, sa rentabilité et ses perspectives ;
  • coordonner et préparer la présentation de l’information financière réglementée (rapport annuel et semestriel) déposée auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Dans le cadre de la réalisation du rapport de durabilité, le secrétariat général exerce un rôle clé dans la coordination opérationnelle des travaux menés par l’ensemble des directions contributrices. Il participe au pilotage du projet et intervient sur trois chantiers majeurs :

L’acculturation à la CSRD et le dialogue avec les parties prenantes en co-pilotage avec le programme finance durable :

  • premier objectif de cet axe : présenter et former les collaborateurs de la Banque impliqués dans la production du rapport de durabilité. À cette fin, des fiches pédagogiques ont été fournies et des sessions de formation ont été dispensées afin d’accompagner les métiers et entités contributeurs ;
  • second objectif : développer des outils spécifiques, tels que des questionnaires, afin de recueillir les attentes des parties prenantes quant aux enjeux de durabilité et ainsi renforcer la confiance et les relations avec ces dernières.

Le pilotage effectif du processus de production du rapport de durabilité

Le secrétariat général propose, fait valider et porte la stratégie ESG avec le programme finance durable. Il joue un rôle transverse en assurant les missions clés suivantes :

  • co-construire le plan stratégique Palatine 2030 pour la partie Impact sur les dimensions E, S et G ;
  • développer et déployer l’expertise ESG et assurer la représentation de place et une communication incarnée pour la Banque ;
  • mener et interpréter les veilles scientifique et concurrentielle et accompagner la veille réglementaire ;
  • assurer une coordination globale et accompagner chaque métier tout en mettant en place les synergies nécessaires.

Le secrétariat général et le programme finance durable interviennent plus spécifiquement sur les chantiers suivants :

  • acculturation CSRD : une réunion de présentation de la directive CSRD et de ses enjeux, notamment pour les clients ETI, a été organisée en juin 2024, animée par un expert de ces sujets, rassemblant la Direction Marketing et les commerciaux des deux marchés Entreprises et Banque Privée. Par ailleurs, dans le cadre de la structure Projet CSRD mise en place en juillet 2024, une réunion de formation/d’acculturation a été planifiée en septembre pour l’ensemble des collaborateurs de l’équipe Projet. Celle-ci avait pour objectif de rappeler le contexte et mettre en perspective le projet CSRD, expliquer les attentes réglementaires et stratégiques de la directive, éclairer sur certains concepts nouveaux structurants et leur mise en application, partager l'organisation Projet mise en place au niveau de la Banque Palatine pour mettre en oeuvre la CSRD et partager les bonnes pratiques, les prochaines étapes et les outils/ressources mis à notre disposition par le groupe et au sein de la Banque Palatine ; 
  • analyse de double matérialité : cette analyse a été réalisée en deux étapes, pilotée exclusivement par le secrétariat général (pour une description détaillée, cf. ESRS2 IRO1) ;
  • l’identification des impacts, risques et opportunités (IRO) pertinents au regard de l’activité de la Banque a été coordonnée par le secrétariat général en s’appuyant sur les différents métiers de la Banque. L’identification des IRO a été réalisée en deux phases A et B par le secrétariat général respectivement. La phase A a permis d’identifier les thèmes et les sous-thèmes des ESRS pertinents pour la Banque au travers d’ateliers avec les experts métiers en interne, puis de procéder à une première identification des IRO. La liste définitive des IRO pertinents pour la Banque a été établie pendant la phase B ;
  • l’évaluation de la matérialité de ces IRO : la direction de l’Impact de BPCE a établi, pour le compte du Groupe, la méthodologie de cotation des IRO, cette cotation a été coordonnée et supervisée par le secrétariat général, en lien avec les parties prenantes internes mentionnées ci-dessus ; les métiers et directions fonctionnelles sont responsables de la cotation des IRO relevant de leur périmètre ;
  • stratégie de communication et contenu rédactionnel : le secrétariat général est responsable de la stratégie impact de la Banque et s’assure que le contenu rédactionnel du rapport de durabilité est pertinent et cohérent avec la stratégie de la Banque sur les enjeux de durabilité ;
  • plan de transition : Palatine pour ce premier exercice ne dispose pas de plan de transition qui lui est propre.
Modalités de production et de publication du reporting durabilité

Conformément aux exigences définies par la directive CSRD (Corporate Sustainability reporting directive) l’organe central établit le rapport de Durabilité.

Il veille aussi à la bonne application par les entités soumises à cette exigence des règles définies par le Groupe et vérifie la conformité à ces exigences.

Pour assurer la fiabilité du processus, l’organe central s’appuie sur :

  • la mise en place d’une structure projet dédiée à la publication des états de durabilité et diffusé à l’ensemble des entités Groupe ;
  • un processus de consolidation de l’ensemble des informations à publier dans le rapport de durabilité, intégrant des contrôles afin de garantir la cohérence des informations publiées par et des analyses ;
  • un corpus documentaire complet ;
  • un dispositif de contrôle harmonisé dont l’organisation est décrite dans la section suivante (GOV-5 – 1.3.4.2).
1.3.4.2Organisation générale du contrôle permanent
Dispositif général

Le dispositif de contrôle interne défini par le Groupe concourt à la maîtrise des risques de toute nature et est encadré par une charte faîtière – la Charte du contrôle interne Groupe – qui précise que ce dispositif est, notamment, destiné à garantir « […] la fiabilité des informations financières et non-financières déclarées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Groupe ».

Le Groupe a défini un dispositif de contrôle permanent visant à s’assurer de la qualité de ces informations, conformément aux exigences définies par l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne, ou à toutes autres obligations réglementaires portant sur la qualité des reports, et notamment pour la publication des informations en matière de durabilité.

Ce dispositif de contrôle permanent est mis en place au sein de la Banque Palatine. Afin de s’assurer d’une stricte indépendance dans la mise en œuvre des contrôles, ce dispositif s’articule autour de deux niveaux de contrôle avec :

  • un premier niveau exercé par l’ensemble des acteurs participants aux processus de production et de publication des reports ;
  • un deuxième niveau réalisé par le Contrôle Financier rattaché à la direction Risques et Conformité de l’établissement.

Le reporting CSRD est intégré depuis le 1er janvier 2025 à ce dispositif de contrôle ; ceci afin de notamment s’assurer du respect des exigences définies par :

  • la directive CSRD (Corporate Sustainability reporting directive) ;
  • le groupe dans le Cadre d’élaboration et de publication des reports et des indicateurs de pilotage qui vise à harmoniser les pratiques de reporting au sein du groupe.

Les métiers de la Banque producteurs des informations pour le reporting CRSD sont : Finances, Risques, Conformité, Ressources Humaines, Finance Durable, Achats et Secrétariat Général. En prérequis de la mise en œuvre des contrôles du reporting CRSD, le processus de production aura été modélisé avec identification des sous processus et leurs référents respectifs.

Dispositif de contrôle de premier niveau

Le réfèrent de la production en lien avec les contributeurs mettra en œuvre une grille de Self Assessment (terminologie BCBS239) de premier niveau (Lod1) qui porte sur les items suivants :

  • existence de documentation groupe et Palatine de la production de la CSRD (procédures et/ou modes opératoires ..)
  • existence de procédures d’autocontrôle et de validation hiérarchique ;
  • exécution des contrôles de premier niveau prévus ;
  • formalisation du résultat de ces contrôles de premier niveau ;
  • en cas d’anomalies identifiées, existence de plans de remédiation pour les résoudre durablement.

Les contrôles de premier niveau à mettre en œuvre par les contributeurs portent notamment sur :

  • l’existence des pistes d’audit de la constitution des indicateurs ;
  • le rapprochement avec les états financiers, le cas échéant ;
  • l’analyse des variations ;
  • la qualité des sources (une attention particulière doit être portée aux sources bureautiques et manuelles) et l’exactitude des données collectées auprès de fournisseurs externes ;
  • l’existence de limitations c’est-à-dire de procédures dégradées pour la production de certains indicateurs ;
  • la restitution de ces limitations dans le rapport CSRD.
Dispositif de contrôle de second niveau : la revue indépendante du report CSRD

Le Contrôle Financier réalisera en second niveau une revue indépendante du report reposant sur la mise en œuvre de critères stricts. Cette revue, organisée pour s’assurer que les exigences réglementaires sont satisfaites, vise principalement à obtenir une opinion ou une assurance raisonnable que le report est produit et publié dans un environnement de contrôle interne satisfaisant et qu’ils comportent des données fiables, claires, utiles et auditables.

Ce contrôle de second niveau se matérialise par une grille Self Assessment (Lod2) standardisée du groupe qui s’articule autour de 6 axes d’analyse pondérés de 1 à 3 et portant sur :

  • la qualité de la documentation ;
  • la robustesse de l’organisation portant sur la production et à la publication du report ;
  • la qualité de la piste d’audit des données et/ou des indicateurs figurant dans le report ;
  • l’efficacité du dispositif des contrôles de premier niveau ;
  • l’exactitude des données et/ou indicateurs publiés et leurs cohérences avec les informations figurant dans d’autres publications ;
  • la clarté des informations.

Pondération de chaque critère

Documentation

1

Organisation

1

Clarté

2

Auditabilité

2

Contrôle

2

Exactitude

3

 

La mise en œuvre de ces contrôles est réalisée, selon une méthode de scoring groupe qui note le résultat des contrôles selon une échelle comprise entre 1 (exigence non remplie) et 4 (exigence parfaitement remplie) :

 

Échelle de notation de la qualité du report

1

de 1 à 1,9

Exigence non remplie

2

de 2 à 2,9

Exigence très partiellement remplie

3

de 3 à 3,9

Exigence correctement remplie mais à parfaire

4

>= à 3,9

Exigence parfaitement remplie

 

Les résultats de ces contrôles sont formalisés et restitués dans une note de synthèse qui est intégrée dans la grille Lod2. Cette note présente sans être exhaustif, les travaux menés dans le cadre de ses contrôles et les conclusions de ces travaux précisant notamment les anomalies relevées et, le cas échéant, les préconisations émises (ou plans d’action ou mesures correctrices).

Les résultats sont intégrés, par critère, sous l’outil de contrôle permanent du groupe (Priscop) et les conclusions sont partagées avec les unités révisées, les acteurs de contrôle externe (commissaires aux comptes en particulier) ainsi qu’auprès du comité de coordination des fonctions de contrôle Interne et du comité d’audit de la Banque Palatine.

La mise en œuvre des actions correctrices (préconisations émises) et/ou axe d’améliorations identifiés est suivie en lien avec les métiers et postérieurement à la publication du rapport de durabilité du groupe afin de renforcer le dispositif pour les publications suivantes. Ce suivi est reporté au comité de coordination des fonctions de contrôle Interne et au comité d’audit de la Banque Palatine.

Principales caractéristiques du dispositif de gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance

Le dispositif de gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance fait l’objet d’une description détaillée au chapitre 4, du rapport Gestion des Risques 2024.

Définition des risques ESG
Risques environnementaux

Les risques environnementaux se déclinent en deux grandes catégories de risques :

  • les risques physiques, découlant des impacts d’événements climatiques ou environnementaux (biodiversité, pollution, eau, ressources naturelles), extrêmes ou chroniques, sur les activités du Groupe BPCE ou de ses contreparties ;
  • les risques de transition, découlant des impacts de la transition vers une économie bas carbone, ou à moindre impact environnemental, sur le Groupe BPCE ou ses contreparties, incluant les changements réglementaires, les évolutions technologiques, le comportement des parties prenantes (dont les consommateurs).
Risques sociaux

Les risques sociaux découlent des impacts de facteurs sociaux sur les contreparties du Groupe BPCE, incluant notamment les enjeux liés aux droits, au bien-être et aux intérêts des personnes et des parties prenantes (main-d’œuvre de l’entreprise, employés de la chaîne de valeur, communautés concernées, utilisateurs et consommateurs finaux).

Risques de gouvernance

Les risques de gouvernance découlent des impacts de facteurs de gouvernance sur les contreparties du Groupe BPCE, incluant notamment les enjeux liés à l’éthique et à la culture d’entreprise (structure de gouvernance, intégrité et transparence des affaires, etc.), à la gestion des relations avec les fournisseurs, aux activités d’influence et aux pratiques de conduite des affaires.

Programme de déploiement du dispositif de gestion des risques ESG

Le département des Risques ESG coordonne la mise en place du dispositif de gestion des risques ESG à l’échelle du Groupe BPCE au travers d’un programme dédié. Ce programme initié en 2021 a été revu et renforcé courant 2024 en ligne avec les engagements climatiques et environnementaux du Groupe BPCE dans le cadre du plan stratégique Vision 2030 et avec les exigences réglementaires. Il définit un plan d’actions pluriannuel aligné sur l’horizon du plan stratégique (2024-2026). Il est directement imbriqué dans la stratégie et les actions mises en œuvre par le programme Impact. Ce programme fait l’objet d’un suivi trimestriel par le comité des risques ESG, par le Conseil de surveillance du Groupe BPCE et par le superviseur européen.

Ce programme s’articule autour des 4 thèmes suivants :

  • la gouvernance des risques ESG : comitologie, rôles et responsabilités, rémunérations ;
  • le renforcement de la connaissance des risques : dispositifs de veille, analyses et évaluations sectorielles, référentiel des risques, méthodologies et processus d’analyse des risques, données ;
  • l’insertion opérationnelle des travaux : en coordination avec les autres filières de la direction des risques, prise en compte des facteurs de risque ESG dans leurs dispositifs d’encadrement et leurs processus de décision respectifs ;
  • les mécanismes de pilotage consolidé des risques : tableaux de bord, contributions aux dispositifs RAF/ICAAP/ILAAP, plan de formation et d’acculturation des administrateurs, dirigeants et collaborateurs, la contribution à la communication extra-financière.

L’exécution de ce programme mobilise les principales parties prenantes internes en matière de risques ESG, notamment la direction de l’Impact, les équipes et les filières des autres départements de la direction des risques, la direction finance et la direction conformité ainsi que les pôles métiers du Groupe BPCE, et en particulier les directions en charge du développement des activités de finance durable

Intégration des risques ESG dans le dispositif de gestion des risques

En s’appuyant sur les méthodologies spécifiques d’évaluation des risques ESG, le Groupe BPCE intègre progressivement les facteurs de risques ESG dans ses décisions opérationnelles par le biais des dispositifs existants dans les principales filières de risque de la Banque.

Le processus d’identification et d’évaluation des risques climatiques et les plans d’action associés sont décrits au sein du chapitre E1 – Changement climatique (respectivement aux paragraphes 2.2.2.1 et 2.2.3.4).

Le risque de réputation et/ou les risques de litige et de responsabilité ont été identifiés comme matériels dans les chapitres Changement climatique, Travailleurs de la chaîne de valeur, Communautés affectées et Clients et utilisateurs finaux et sont couverts par les paragraphes suivants :

Risque de réputation

La prise de conscience croissante et la sensibilité des citoyens et des acteurs économiques aux enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance induisent une exposition accrue aux risques de réputation liés à ces thématiques.

Face à ces risques, le Groupe BPCE s’appuie sur un dispositif de gestion des risques de réputation piloté par la direction risques du Groupe BPCE et articulé autour du comité risque de réputation groupe, qui a vocation à revoir les dossiers les plus sensibles à l’échelle du Groupe BPCE.

Ce dispositif s’appuie sur les dispositions mises en œuvre dans les processus décisionnaires afin d’évaluer les risques de réputation et de mettre en place des mesures d’atténuation si nécessaires. Ceci concerne notamment :

  • la politique achats responsables, qui impose la connaissance et l’évaluation des risques ESG des fournisseurs, et la mise en place d’une clause carbone dans les contrats fournisseurs depuis 2024 ;
  • le dispositif nouveaux produits/nouvelles activités (NPNA) concernant les caractéristiques et la communication liées aux produits et activités du Groupe BPCE, qui intègre un avis systématique du département risques ESG ;
  • l’application des politiques sectorielles RSE dans le cadre des processus d’entrée en relation, de crédit et d’investissement.

Un suivi de la réputation ESG du groupe a été mis en place et permet de suivre mensuellement les principales controverses liées aux enjeux ESG ayant impliqué le Groupe BPCE et leur impact sur le score de réputation global du Groupe BPCE. Ce suivi fait l’objet d’une présentation trimestrielle au comité risques ESG.

Le Groupe BPCE prévoit de poursuivre l’enrichissement de ces dispositifs courant 2025, notamment en définissant un cadre de suivi des engagements volontaires et en renforçant son dispositif de maîtrise du risque de réputation.

Risques de litige

Les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance sont susceptibles d’entraîner des risques de litige pour le Groupe BPCE. Ceux-ci peuvent être appuyés sur des fondements juridiques spécifiques aux enjeux ESG (devoir de vigilance, traités internationaux ou législation européenne sur le climat et l’environnement), sur des principes plus larges appliqués dans ce contexte (droit de la concurrence, droit de la consommation, droit pénal), ou sur les engagements unilatéraux pris par le Groupe BPCE.

Le Groupe BPCE a identifié et intégré dans sa cartographie des risques opérationnels trois principales situations de risques de litige et de responsabilité spécifiquement liées aux enjeux ESG :

  • communication en utilisant l’argument écologique/durable de manière trompeuse (greenwashing) ;
  • non-respect des engagements volontaires pris par le Groupe BPCE ou engagements volontaires jugés insuffisants ;
  • activités controversées du Groupe BPCE ou de ses entités, de clients et/ou de fournisseurs.

Comme pour les risques de réputation, la maîtrise des risques relatifs à ces trois situations s’appuie sur un ensemble de dispositions intégrées dans les principaux processus de décision du groupe.

De plus, la filière juridique du Groupe BPCE définit et diffuse également les bonnes pratiques en matière de communication sur les thèmes liés au climat et à l’environnement et accompagne les métiers et les fonctions des entités du Groupe BPCE dans leur mise en œuvre dans les communications internes et externes.

 

1.3.5GOV 4 - Déclaration sur la vigilance raisonnable

Le tableau ci-dessous cartographie les informations concernant la procédure de diligence raisonnable incluses dans le rapport de durabilité de la Banque Palatine.

Éléments essentiels de la diligence raisonnable

Paragraphes dans la déclaration relative à la durabilité

a) Intégrer la diligence raisonnable dans la gouvernance, la stratégie et le modèle économique

1.2.1.1 / 1.2.1.2 / 1.3.2

b) Dialoguer avec les parties prenantes affectées à toutes les étapes du processus de diligence raisonnable

1.2.2

c) Identifier et évaluer les impacts négatifs

1.4.1 / 2.2.2.1

d) Agir pour remédier à ces impacts négatifs

2.2.3.1 / 2.2.3.4 / 3.2.3.3 / 3.2.3.4 / 3.4.3.3 / 3.4.3.4

e) Suivre l’efficacité de ces efforts et communiquer

2.2.3.10 / 2.2.4.1 / 3.2.4.1 / 3.4.4.1

 

1.4Gestion des impacts, risques et opportunités
1.4.1Publication d’informations sur le processus d’évaluation de la matérialité
1.4.1.1IRO 1 – Description du processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels
1.4.1.1.1Définition de la double matérialité

L’exercice de double matérialité constitue le point de départ de l’élaboration du rapport de durabilité.

La double matérialité comporte deux dimensions : i) la matérialité d’un point de vue de l’impact et ii) la matérialité d’un point de vue financier.

Matérialité d’impact
Impact des activités de l’entreprise sur l’environnement et sur la société

La CSRD introduit le concept de double matérialité, qui vise à prendre en compte à la fois la matérialité d’impact et la matérialité financière

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Les impacts, risques et opportunités identifiés comme matériels représentent les enjeux matériels sur lesquels se fonde le contenu du rapport de durabilité.

1.4.1.1.2Méthodologie d’identification et de cotation des impacts, risques et opportunités

De manière opérationnelle, l’exercice de double matérialité a été réalisé pour la première application de la CSRD en quatre étapes :

  • identification des impacts, risques et opportunités pertinents au regard de l’activité du Groupe BPCE ;
  • reprise des impacts, risques et opportunités identifiés par le Groupe BPCE et pertinents au regard de l’activité de la Banque Palatine ;
  • identification des IRO spécifiques à l’activité de la Banque Palatine, Palatine Asset Management et Ariès ;
  • évaluation et révision de la matérialité de ces impacts, risques et opportunités.
Méthodologie d’identification des impacts, risques et opportunités (IRO)

L’identification des IRO constitue l’étape initiale permettant de définir le périmètre d’activités sur lesquels le Groupe BPCE et ses filiales (dont Banque Palatine) doivent publier des informations dans son rapport de durabilité. À l’issue de cette étape, une liste d’IRO pertinents au regard des activités tout au long de la chaîne de valeur (amont et aval inclus) doit être déterminée en vue de leur cotation.

L’identification des IRO a été effectuée par thème et sous-thème tels que définis dans ESRS 1 (AR 16) :

  • Thèmes et sous-thèmes : l’identification des thèmes et sous-thèmes a été menée en mobilisant des sources internes, telles que les enjeux ESG identifiés dans les rapports DPEF 2022 et 2023 du Groupe BPCE, du processus de diligence raisonnable mis en place par le groupe dans le cadre du plan de vigilance, des cartographies des risques existantes, complétées par des sources externes, telles que l’analyse d’un benchmark sectoriel, avec focus sur les enjeux les plus pertinents pour des acteurs bancaires. À l’issue de cette identification d’une liste de thèmes et sous-thèmes initiale, un travail complémentaire d’alignement aux exigences CSRD a été mené. Cet alignement a été effectué en deux temps à travers des ateliers associant les experts métiers en interne pour (i) valider la liste des thèmes ou sous-thèmes à dire d’experts, et (ii) réconcilier les enjeux ESG avec les thématiques des ESRS pour les volets E, S et G (AR 16 de ESRS 1) ;
  • Impacts, Risques et Opportunités (IRO) : une fois la liste de thèmes et sous-thèmes identifiée et alignée avec les normes ESRS, un travail d’identification des IRO au sein de chaque thème a été réalisé afin de couvrir à la fois la matérialité d’impact et la matérialité financière. Plusieurs sources internes et externes ont été utilisées pour identifier les IRO.

Pour chaque IRO identifié, une préqualification a été effectuée, en vue de leur cotation. Cette préqualification a consisté à :

  • 1/positionner chaque IRO dans la chaîne de valeur du Groupe BPCE, à savoir en amont, au sein des activités propres, ou en aval ;
  • 2/définir le caractère potentiel ou réel des impacts négatifs et positifs.
Processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités liés aux enjeux E2-Pollution, E3-Ressources aquatiques et marines, E4-Biodiversité, E5-Utilisation des ressources et économie circulaire

La démarche d’identification des impacts relatifs aux enjeux environnementaux, hors climat, au niveau du Groupe BPCE a été menée sur l’ensemble de la chaîne de la valeur. En effet, des impacts sont identifiés sur les opérations propres et sur les opérations de financement et de gestion d’actifs.

La cotation de ces impacts a été menée à dire d’experts. Sur les activités de financement et de gestion d’actifs, la cotation a été réalisée en s’appuyant notamment sur une analyse sectorielle des expositions du Groupe BPCE réalisée par la direction des Risques ESG Groupe dans le cadre de l’évaluation de l’ampleur. Cette cotation a été renforcée par la mobilisation des points de vue des parties prenantes du groupe.

Le processus d’identification et d’évaluation des risques environnementaux, hors climat, s’inscrit dans le même dispositif d’évaluation de la matérialité que les risques environnementaux climatiques mis en place par le Groupe BPCE.

Concernant les opportunités, le processus d’identification et d’évaluation a été mené à dire d’experts en tenant compte des évolutions économiques liées aux enjeux environnementaux, hors climat, et des perspectives du Groupe BPCE pour adapter ses modèles d’affaires de banquier, assureur et investisseur.

Prise en compte de la chaîne de valeur dans l’identification des IRO de la Banque Palatine

Les activités de la Banque Palatine et de l’ensemble de sa chaîne de valeur amont et aval ont été prises en considération dans l’analyse de double matérialité. Au regard de la spécificité du secteur d’activité de la Banque Palatine, ces orientations ont été retenues :

  • 1/cartographier ses activités et les acteurs de la chaîne de valeur afin d’identifier quels acteurs se trouvent dans des zones à risques ;
  • 2/réaliser une analyse par grandes familles d’acteurs : clients, fournisseurs, sous-traitants, etc. ;
  • 3/élargir son analyse au-delà des relations d’affaires de 1er niveau et directes : les métiers ont pris en considération, en complément des grandes familles d’acteurs directs de la chaîne de valeur, tout l’environnement qui les entoure, notamment à travers les analyses sectorielles.
Organisation en matière d’identification des impacts, risques et opportunités

L’identification des IRO a été coordonnée par, et sous la responsabilité du Secrétariat Général (direction RSE). Les équipes Ressources et Environnement de Travail, Risques et Conformité, Finance Durable, Communication, Commerciale, Finances, ainsi que les deux filiales Palatine Asset Management et Ariès, ont contribué à formaliser ces IRO et à les évaluer.

Processus de cotation des impacts, risques et opportunités

Parmi l’ensemble des IRO identifiés dans la première étape, la cotation des impacts, risques et opportunités a conduit à désigner ceux qui sont matériels du point de vue de l’impact ou du point de vue financier, et qui sont exposés dans le présent rapport de durabilité.

Méthodologie de cotation des impacts, risques et opportunités
Description des critères de cotation

Les ESRS imposent les critères de mesure de la matérialité des IRO. Ces critères peuvent être différents selon qu’il s’agit d’un impact (négatif ou positif), d’un risque ou d’une opportunité :

  • 1/les impacts négatifs sont cotés selon deux dimensions :
    • i.probabilité : il s’agit d’apprécier la probabilité que la Banque Palatine ait un impact négatif sur le sujet identifié
    • ii.gravité composée de :
      • 1.ampleur : il s’agit de la gravité de l’impact négatif pour les personnes ou l’environnement ;
      • 2.étendue : il s’agit de la portée des impacts négatifs. Dans le cas d’un impact environnemental, l’étendue peut désigner l’importance du dégât causé à l’environnement ou un périmètre géographique. En cas d’impacts sur la population, l’étendue peut désigner le nombre de personnes victimes de l’impact ;
      • 3.caractère irrémédiable : il s’agit d’apprécier si, et dans quelle mesure, les impacts négatifs peuvent être réparés.

Important : dans le cas d’un impact négatif potentiel sur les droits de l’Homme, la gravité de l’impact l’emporte sur sa probabilité.

  • 1/les impacts positifs sont cotés selon trois dimensions :
    • i.probabilité : il s’agit d’apprécier la probabilité que la Banque Palatine ait un impact positif sur le sujet identifié ;
    • ii.ampleur : il s’agit de l’effet bénéfique de l’impact pour les personnes ou l’environnement ;
    • iii.étendue : il s’agit de mesurer la portée de l’impact (sur une échelle par exemple géographique, démographique, etc.).
  • 2/les risques et opportunités sont cotés selon deux dimensions :
    • i.probabilité d’occurrence : probabilité de la survenance du risque ou de l’opportunité ;
    • ii.ampleur de l’impact financier : mesure des effets financiers potentiels.

Tous les IRO ont fait l’objet de cotation en brut, c’est-à-dire sans prise en considération des plans d’action mis en œuvre par la Banque Palatine pour les prévenir, les atténuer ou les réparer.

Échelles de cotation

Les échelles de cotation ne sont pas prescrites par les ESRS. Elles ont été définies par et pour le Groupe BPCE, ses établissements et filiales. Chaque critère de cotation a été évalué sur une échelle de 1 à 4.

 

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Note et cotation finale des impacts, risques et opportunités

Chaque impact, risque et opportunité a fait l’objet d’une cotation, sur la base des critères et échelles décrites ci-dessus.

Détermination du seuil de matérialité

Par seuil de matérialité, on entend la note ou la cotation à partir de laquelle les impacts, risques et opportunités sont matériels.

Le seuil de matérialité des IRO de la Banque Palatine est défini par le Comité de pilotage du « projet CSRD » du Groupe BPCE.

Seuil de matérialité

Dans le cadre de l’harmonisation des échelles de cotation définies pour les critères, une échelle de cotation a également été définie pour le niveau de cotation des impacts, risques et opportunités. Cette échelle est constituée de 4 niveaux :

  • 1/faible ;
  • 2/moyen ;
  • 3/élevé ;
  • 4/très élevé.
  •  
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Un impact, risque ou opportunité est matériel lorsque le niveau de cotation est supérieur ou égal à 3, correspondant à un niveau élevé ou très élevé.

Organisation en matière de cotation des impacts, risques et opportunités
Mode opératoire de la cotation des IRO

La direction de l’Impact du Groupe BPCE a proposé les modalités de la démarche méthodologique relative à la cotation des IRO dans le cadre du Projet CSRD.

Des ateliers de travail ont été tenus avec les établissements (Banques Populaires et Caisses d’Epargne) ainsi qu’avec les métiers mondiaux, BPCE assurances et la Banque Palatine pour échanger sur les options structurantes de la cotation des IRO et co-construire une démarche commune.

Un mode opératoire groupe a été préparé et partagé avec les représentants des établissements (Banques Populaires, Caisses d’Epargne, BPCE) ainsi qu’avec les filiales.

Rôle des directions fonctionnelles

Plusieurs directions fonctionnelles ont été sollicitées dans le cadre de la cotation des IRO. Il s’agit notamment de :

  • la direction de la Conformité ;
  • la direction des Ressources humaines ;
  • la direction des Achats ;
  • la direction Technologies et Opérations ;
  • la direction des Risques climatiques et environnementaux ;
  • la direction des Risques opérationnels ;
  • la direction de l’Impact.
Cotation des impacts environnementaux via les financements et investissements

La cotation des impacts environnementaux en lien avec les financements et investissements a été réalisée, à dire d’experts, par la direction de l’Impact, la Banque de Proximité, BPCE assurances et GFS en s’appuyant sur une analyse sectorielle des expositions du Groupe BPCE réalisée par la direction des Risques groupe dans le cadre de l’évaluation de l’ampleur. Cette analyse porte sur l’impact de 26 secteurs d’activité sur les différents sujets environnementaux (atténuation et adaptation au changement climatique, pollution, biodiversité, ressources aquatiques et marines et économie circulaire). Une échelle à trois niveaux est appliquée à chaque secteur d’activité fonction de la criticité de son impact sur chaque sujet environnemental :

  • impact « fort » ;
  • impact « modéré » ;
  • impact « faible ».

Ces informations sont utilisées dans le cadre de la cotation du critère « Ampleur » des impacts négatifs identifiés par le Groupe BPCE :

  • 1/pas ou très peu d’impact lorsque l’exposition à des secteurs de niveau « fort » est situé entre 0 et 15 % ;
  • 2/significatif : lorsque l’exposition à des secteurs de niveau « fort » est situé entre 15 et 50 % ;
  • 3/fort : lorsque l’exposition à des secteurs de niveau « fort » est situé entre 50 et 75 % ;
  • 4/très fort : lorsque l’exposition à des secteurs de niveau « fort » dépasse 75 %.

Cette cotation a fait l’objet d’examens complémentaires à dires d’experts afin de rationaliser l’analyse quantitative et afin de couvrir l’ensemble des expositions du groupe, en tenant compte :

  • 1/de l’ampleur des impacts environnementaux des autres secteurs au-delà des 26 secteurs d’activité analysés par la direction des Risques ESG ;
  • 2/des expositions complémentaires à celles obtenues par la direction des Risques ESG (expositions sur le retail particuliers, le secteur public et les expositions envers les institutions financières).

Les autres critères, étendue, caractère irrémédiable et probabilité, ont été évalués à dire d’expert en tenant compte des échelles de cotation définies pour tous les impacts.

Cotation des risques environnementaux via les financements et investissements

La cotation des risques environnementaux a été réalisée par la direction des Risques ESG sur la base de l’évaluation de matérialité des risques climatiques et environnementaux menée annuellement depuis 2021 par le Groupe BPCE. Cette dernière vise à qualifier la matérialité des risques climatiques et environnementaux, physiques ou de transition, à court, moyen et long terme en regard des risques « traditionnels » auquel le Groupe BPCE est exposé (selon la taxonomie des risques définie dans le cadre du Risk Appetite Framework du Groupe BPCE, exemples : risque de crédit, risques de marché, risques opérationnels, etc.).

Ce processus annuel s’appuie sur les connaissances scientifiques (scénarios, outils d’évaluation) et les bases de connaissance (ex. Business Environment Scan), mesures et indicateurs internes disponibles à la date de réalisation de l’exercice, ainsi que sur l’expertise de l’ensemble des parties internes intervenant dans le dispositif de maîtrise des risques (en LoD1 ou en LoD2). Les évaluations sont réalisées sur le risque brut. Il fait l’objet d’un processus d’amélioration continue concernant les processus et les méthodes sous-jacentes.

Dans le cadre de l’évaluation de la matérialité financière des risques de la CSRD, l’évaluation de matérialité des risques climatiques et environnementaux a été croisée avec l’évaluation de matérialité de chacun des risques « traditionnels ». Cette évaluation est réalisée annuellement dans le cadre des travaux du Risk Appetite Framework afin d’obtenir une évaluation de la matérialité intrinsèque pour chaque IRO sur les mêmes critères que les autres IRO (probabilité d’occurrence/magnitude de l’impact), permettant de garantir la cohérence entre les différents exercices. Un contrôle de cohérence global a été effectué à dire d’expert pour valider les niveaux de matérialité obtenus.

A date, la cotation par le Groupe BPCE des risques environnementaux (biodiversité, eau, pollution et économie circulaire) a été appliquée de manière uniforme à l’ensemble de ces thèmes environnementaux. Les travaux de renforcement du dispositif de maîtrise des risques climatiques et environnementaux engagés par le Groupe BPCE permettront d’affiner progressivement cette analyse.

Processus de validation des cotations des impacts, risques et opportunités

La validation des IRO est réalisée à travers des ateliers de travail réunissant :

  • les représentants des métiers concernés par chaque thème, sous-thème et chaque IRO Achats, Ressources humaines, Risques opérationnels… ;
  • les sponsors des établissements (4 Banques Populaires, 4 Caisses d’Epargne) ;
  • la direction des risques ESG ;
  • les représentants RSE des métiers mondiaux, BPCE assurances, Banque Palatine, BRED, Crédit Coopératif, SEF et Digital & Payments ;
  • la direction de l’Impact groupe.
Processus de consultation des parties prenantes

Bien que la consultation des parties prenantes ne soit pas obligatoire dans le cadre de l’exercice de double matérialité, la Banque Palatine a jugé important de consulter ses administrateurs, ses collaborateurs et une partie de ses clients par différents moyens et notamment en intégrant des dispositifs permanents d’écoute et le déploiement de dispositifs ad hoc car ils jouent un rôle central en termes d’informations pertinentes à publier en matière de durabilité, en mettant à contribution leurs expertises variées.

1.4.1.1.3Processus de consolidation

Le processus d’identification et de cotation des IRO de la Banque Palatine a été réalisé en trois étapes :

  • reprise des impacts, risques et opportunités identifiés par le Groupe BPCE et pertinents au regard de l’activité de la Banque Palatine ;
  • identification des IRO spécifiques à l’activité de la Banque Palatine, Palatine Asset Management et Ariès ;
  • évaluation et révision de la matérialité de ces impacts, risques et opportunités.
1.4.1.1.4Processus de révision

Conformément à la CSRD transposée dans le droit français, le rapport de durabilité est établi à une fréquence annuelle. Ainsi, et tel que précisé par l’EFRAG dans sa guidance sur la double matérialité, la Banque Palatine doit déterminer chaque année la liste des IRO matériels. Toutefois, si la Banque Palatine conclut, sur la base d’éléments probants, que les résultats de l’exercice de double matérialité relatif à l’exercice précédent sont toujours pertinents à la date de reporting, elle pourra utiliser les conclusions obtenues précédemment dans le cadre de la préparation du rapport de durabilité. Cela peut être vrai lorsque la Banque Palatine estime qu’il n’y a eu aucun changement important dans sa structure organisationnelle et opérationnelle et qu’il n’y a eu aucun changement important dans les facteurs externes qui pourraient générer de nouveaux IRO ou modifier des IRO existants ou qui pourraient avoir un impact sur leur pertinence.

Par ailleurs, la Banque Palatine vérifiera chaque année ces éléments et faits suivants (liste non exhaustive) qui peuvent déclencher une révision de la liste des IRO matériels :

  • une opération importante de fusion-acquisition conduisant à une nouvelle activité, une entrée dans un nouveau secteur ou à un changement significatif dans les opérations ;
  • un événement mondial, tel qu’une pandémie, une catastrophe naturelle ;
  • un changement dans le modèle d’affaires de la Banque Palatine ;
  • un changement dans les conventions sociales, les preuves scientifiques ou les besoins des utilisateurs qui pourraient affecter les critères de gravité.

 

1.4.1.1.5 Liste des IRO matériels communs avec le Groupe BPCE
Environnement
Changement climatique (ESRS E1)

 

Sous-thème

Sous sous- thème

Type d’IRO

Activité propre/Chaîne de valeur

Horizon
temporel

Définition IRO

Atténuation 
et adaptation 
au changement climatique

Atténuation du changement climatique – empreinte de fonctionnement

Impact négatif

Opérations propres

Long terme

Impact négatif sur le climat dû aux émissions de gaz à effet de serre des opérations propres 
du Groupe (IT, immobilisations…).

 

Atténuation et adaptation au changement climatique – financements et investissements

Impact négatif

Chaîne de valeur aval

Invariable

Impact négatif sur le climat dû essentiellement aux financements et aux investissements du groupe dans des secteurs dits carbo intensifs.

 

 

Opportunité

Chaîne de valeur aval

Long terme

Propositions de produits d’épargne investis dans des entreprises pour soutenir leur transition, ainsi que des solutions de financement pour accompagner les clients du groupe dans leur propre transition et atténuer les effets du changement climatique.

 

 

Risque

Chaîne de valeur aval

Long terme

Risque de dépréciation d’actifs liés aux investissements et aux financements exposés à des risques climatiques physiques (zones à risques élevés).

 

 

Risque

Chaîne de valeur aval

Long terme

Risque de perte financière lié aux financements/investissements de contreparties exposés à des risques de transition climatique.

 

 

Risque

Chaîne de valeur aval

Moyen terme

Risque de réputation lié au financement/aux investissements dans des entreprises ayant une activité carbo-intensive et/ou incompatible avec les trajectoires d’alignement net-zéro.

Social
Effectifs (ESRS S1)

 

Sous-thème

Sous sous- thème

Type d’IRO

Activité propre/Chaîne de valeur

Horizon
temporel

Description IRO

Attractivité, fidélisation 
et engagement des collaborateurs

Écoute et engagement 
des collaborateurs

Risque

Opérations propres

Invariable

Risque d’éloignement des attentes des collaborateurs dû à l’absence et/ou l’insuffisance de dispositifs d’écoute et de plans d’actions visant à renforcer leur engagement.

 

Intégration des nouveaux entrants et fidélisation des collaborateurs

Impact positif

Opérations propres

Invariable

 

Impact positif de l’expérience collaborateur contribuant à un environnement accueillant pour les employés du groupe 
(pré boarding, onboarding, parcours d’intégration et parcours 
de formation individualisé).

 

Stratégie de recrutement 
& marque employeur

Opportunité

Opérations propres

Moyen terme

Opportunité pour le groupe de renforcer son image de marque employeur et son attractivité
sur le marché de l’emploi avec une stratégie de recrutement digitale (communication et prospection sur les réseaux sociaux, utilisation des Jobboards, évènements de recrutement dans les territoires, cooptation…) et inclusive (alternance, embauches de profils non bancaires…).

Conditions 
de travail

Dialogue social (Liberté syndicale et négociation collective)

Impact positif

Opérations propres

Invariable

 

Impact positif sur l’engagement 
et la performance 
des collaborateurs via un dialogue social soutenu 
et constructif au niveau Groupe, Branche et Entreprise (réunions régulières des IRP et conclusion d’accords collectifs)

 

Privacy et protection de la vie privée

Risque

Opérations propres

Invariable

Risque financier en cas 
de non-sécurisation des données personnelles des collaborateurs 
ou de violation de la vie privée :

  • sanctions financières ;
  • dommages & intérêts 
    pour le préjudice subi

 

Qualité de vie au travail et prévention des risques et sécurité au travail

Risque

Opérations propres

Invariable

Pertes financières liées 
au turnover, à l’absentéisme 
et à un désengagement 
des collaborateurs découlant :

  • des coûts de recrutement
     et de formation des nouveaux entrants, des absences (remplacement et financement 
    de toute ou partie des absences 
    ou des frais médicaux) ;
  • du manque à gagner lié 
    à la baisse de la productivité, 
    de la performance commerciale 
    et de la satisfaction client ;
  • perte de talents.

 

 

Risque

Opérations propres

Invariable

Risques financiers pour le Groupe 
en cas de :

  • survenance d’un accident 
    du travail (incivilités, agressions, routier ou dans les locaux) 
    et/ou accident de trajet ;
  • pertes financières et risques opérationnels liés à la dégradation de la santé des collaborateurs 
    et/ou à la dégradation de la qualité de vie au travail (augmentation 
    des risques professionnels, turnover, absentéisme, perte de productivité et coûts induits…) ;
  • non-respect de la réglementation DUERP (document unique d’évaluation des risques professionnels).

 

 

Impact positif

Opérations propres

Invariable

Impact positif sur la qualité de vie 
au travail des collaborateurs 
(temps de travail, télétravail, aménagement des locaux, équilibre des temps de vie professionnelle/personnelle, accord QVCT…).

 

Rémunération 
et protection sociale décentes

Impact positif

Opérations propres

Invariable

Impact positif pour les collaborateurs grâce à une rémunération claire, bien comprise par les employés, équitable dépassant les minima légaux, garantissant des conditions de travail adéquates (salaires de base, primes, épargne salariale, avantages en nature…) et une protection sociale solide (prévoyance, mutuelle, régime de retraite…).

 

Santé et maintien 
dans l’emploi 
des collaborateurs

Impact positif

Opérations propres

Invariable

Impact positif sur les conditions 
de travail des collaborateurs 
pour un environnement de travail sécurisé et adapté au bien-être
des collaborateurs.

Égalité 
de traitement 
et des chances

Développement 
des compétences

Impact positif

Opérations propres

Invariable

Impact positif sur le développement des compétences des collaborateurs.

 

 

Impact positif

Opérations propres

Invariable

 

Impact positif sur le développement de l’employabilité, les mobilités professionnelles des collaborateurs 
au sein du groupe et la gestion proactive des carrières.

 

 

Opportunité

Opérations propres

Invariable

Opportunité pour le groupe 
de favoriser le développement 
des compétences en interne 
et de capitaliser sur les expertises 
et les sachants afin de renforcer l’engagement des collaborateurs (augmentation du taux de fidélisation, réduction du risque opérationnel…)

 

Diversité & inclusion (Mixité, handicap, Discrimination 
& harcèlement)

Impact positif

Opérations propres

Invariable

Impact positif concernant la diversité, l’inclusion, l’égalité professionnelle 
et l’accompagnement des personnes handicapées.

Travailleurs de la chaîne de valeur (ESRS S2)

 

Sous-thème

Sous sous- thème

Type d’IRO

Activité propre/Chaîne de valeur

Horizon
temporel

Description IRO

Conditions 
de travail 
et autres droits liés au travail

Conditions de travail 
et autres droits liés 
au travail 
des sous-traitants, prestataires et fournisseurs

Risque

Chaîne de valeur amont

Invariable

Risque d’image et de réputation 
du groupe lié aux conditions de travail dégradées et du non-respect 
des droits humains des travailleurs 
de sa chaîne de valeur.

 

Conditions de travail 
et autres droits liés 
au travail des travailleurs 
des entreprises financées/investies

Risque

Chaîne de valeur aval

Invariable

Risque d’image dû à des diligences insuffisantes sur les aspects sociaux des entreprises dans lesquelles le groupe finance ou investit.

 

 

Impact négatif​

Chaîne de valeur aval

Invariable

Impact négatif potentiel via 
l’activité du groupe à financer/ 
investir dans des entreprises 
où les conditions de travail 
sont dégradées.

 

Communautés affectées (ESRS S3)

 

Sous-thème

Sous sous thème

Type d’IRO

Activité propre/Chaîne de valeur

Horizon
temporel

Description IRO

Droits économiques, sociaux 
et culturels 
des communautés

Financer l’économie 
et les acteurs du territoire

Impact positif

Chaîne de valeur aval

Invariable

Impact positif sur le développement économique local et l’attractivité régionale en créant des emplois, soutenant les entreprises 
du territoire, les collectivités 
et bailleurs sociaux 
et en favorisant la croissance économique, y compris amélioration des conditions de vie des parties prenantes impactées par les politiques d’ancrage territorial du groupe.

 

 

Risque

Chaîne de valeur aval

Invariable

Risque d’image et de réputation lié 
au financement/investissement 
de projets ayant un impact négatif 
sur les communautés ou lorsque 
ces derniers ne sont pas alignés 
sur les besoins réels de la société.

 

 

Risque

Chaîne de valeur aval

Invariable

Risque juridique lié 
au financement/investissement 
de projets ayant un impact négatif 
sur les communautés, 
dans le cadre du devoir 
de vigilance.

Clients et utilisateurs finaux (ESRS S4)

 

Sous-thème

Sous sous- thème

Type d’IRO

Activité
/Chaîne
de valeur

Horizon
temporel

Description IRO

Impacts liés 
aux informations des consommateurs et des utilisateurs finaux

Accès à l’information

Impact positif

Chaîne de valeur aval

Invariable

Impact positif sur les clients via 
une offre transparente permettant 
de faciliter la compréhension 
des produits et services 
par l’ensemble des clients et une prise de décision éclairée, dans le cadre d’un marketing responsable.

 

Protection des données personnelles 
et cybersécurité

Risque

Chaîne de valeur aval

Invariable

Risque de sanctions dû à la non-conformité réglementaire lié :

  • au non-respect 
    des réglementations 
    de protection des données personnelles des clients
    (notamment : réglementation 
    RGPD en matière de pratique 
    sur les données – consentement, cookies etc.) ;
  • sanctions liées 
    à la non-communication 
    des attaques de cybersécurité 
    ayant eu lieu.

 

 

Risque

Chaîne de valeur aval

Invariable

Pertes financières potentielles 
ou avérées, y compris risque réputationnel induit, liées à la perte 
de clients en cas de :

  • mesures insuffisantes 
    de prévention et de lutte 
    contre la cybercriminalité ;
  • fuites, vols ou utilisation inappropriée des données personnelles.

 

 

Impact négatif

Chaîne de valeur aval

Invariable

Impacts potentiel négatif 
sur les droits humains en cas
de pratiques liées à l’utilisation abusive des données personnelles des clients.

Inclusion financière 
et accessibilité de l’offre

Accès aux produits 
et services et pratiques 
de commercialisation responsable

Opportunité

Chaîne de valeur aval

Long terme

 

Développement de nouveaux produits et services innovants, 
respectant des politiques 
de marketing responsable, 
ouvrant de nouveaux marchés 
et segments de clients 
et partenariats avec des start-up 
tech, stimulant l’innovation 
et la créativité et renforçant l’intérêt des clients pour les produits 
et servicesdans le cadre 
d’un marketing responsable.

 

 

Impact positif

Chaîne de valeur aval

Invariable

Impact positif avec un accès 
aux offres et services du groupe adaptés aux besoins financiers 
de chaque client ainsi 
qu’une couverture géographique globale et grâce à des solutions numériques adaptées.

 

 

Impact négatif

Chaîne de valeur aval

Invariable

Impacts potentiel négatif 
sur clients en cas de vente 
abusive, pratiques non-éthiques 
(y compris vente forcée).

 

 

Impact positif

Chaîne de valeur aval

Invariable

Proposer des produits et services accessibles à l’ensemble 
des clients et acteurs économiques (entreprises, professionnels, collectivités, opérateurs 
de l’économie sociale 
et solidaire), y compris ceux 
en situation de fragilité financière, grâce à l’accessibilité et l’inclusion 
des offres.

 

 

Risque

Chaîne de valeur aval

Invariable

Risque d’image et de réputation lié 
à l’inaccessibilité ou le manque 
de lisibilité des offres contribuant 
à la perte de clients.

 

Non-discrimination

Impact négatif

Chaîne de valeur aval

Invariable

Impact négatif potentiel : atteinte 
à l’égalité et à l’inclusion 
des personnes si les pratiques
du Groupe BPCE présentent 
un caractère discriminatoire 
dans le choix des clients (âge, genre, nationalité…) 
ou dans l’accès au financement 
ou aux services essentiels rendus 
aux clients (ouverture de comptes, assurances…)

 

 

Risque

Chaîne de valeur aval

Invariable

Risque d’image et de réputation lié 
à des pratiques de discrimination, contribuant à la perte de clients.

Gouvernance
Conduite des affaires (ESRS G1)

 

Sous-thème

Sous sous- thème

Type d’IRO

Activité
/Chaîne
de valeur

Horizon
temporel

Description IRO

Éthique 
et culture d’entreprise

Lutte contre la corruption 
et les versements 
de pots-de-vin

Risque

Opérations propres

Invariable

Pertes financières en cas d’actes 
de corruption ou de comportement non-éthique au sein du groupe.

 

 

Risque

Opérations propres

Invariable

Risque de réputation 
et de sanctions du fait 
d’un non-respect des lois 
et des réglementations en matière 
de lutte contre la corruption 
et le versement de pots-de-vin

 

Lutte contre 
le blanchiment d’argent 
et le financement 
du terrorisme

Risque

Opérations propres

Invariable

Risque de sanctions réglementaires 
en cas de non-respect des lois 
et réglementations en matière 
de lutte contre le blanchiment 
d’argent et de financement 
du terrorisme ainsi que risque 
de réputation

 

Protection des lanceurs d’alerte

Risque

Opérations propres

Invariable

Risque de réputation, 
de dégradation de la confiance 
des parties prenantes 
et de sanctions en cas 
de pratiques éthiquement contestables ainsi qu’en cas 
de non-respect des lois 
et réglementation en matière 
de protection des lanceurs d’alertes

 

Respect des mesures 
de sanctions (nationales, européennes 
ou internationales), 
des embargos et gels 
des avoirs

Risque

Chaîne de valeur aval

Invariable

Risque de sanctions réglementaires 
en cas de non-respect 
des mesures de sanctions 
(nationales, européennes 
ou internationales), des embargos 
et gels des avoirs.

Gestion 
des relations avec les fournisseurs, 
y compris 
les pratiques 
en matière 
de paiement

Gestion des relations 
avec les fournisseurs, y compris les pratiques 
en matière de paiement

Risque

Chaîne de valeur amont

Invariable

Risque réputationnel en cas 
de mise en cause 
de la responsabilité du groupe 
pour les impacts ESG négatifs (pratiques non-éthiques 
ou dérogeant aux droits humains) causés par ses fournisseurs 
et prestataires.

 

 

Impact positif

Chaîne de valeur amont

Invariable

Impact positif sur les fournisseurs 
en les encourageant 
à des pratiques vertueuses 
(sélection rigoureuse 
des fournisseurs), en améliorant 
la qualité de la relation fournisseurs 
et la gestion des délais de paiement.

1.4.2SBM 3 - Impacts, risques et opportunités matériels et leur lien avec la stratégie
et le modèle économique

Les impacts, risques et opportunités (IRO) matériels ressortant de l’analyse de double matérialité sont listés dans la section 1.4.1.1.5 (chapitre IRO-1). Cette description permet d’identifier où dans son modèle économique, ses activités propres ou sa chaîne de valeur ces IROs matériels sont concentrés.

En synthèse, les IRO matériels identifiés portent sur les thèmes suivants :

  • changement climatique (E1) : « atténuation et adaptation au changement climatique » pour la partie aval de la chaîne de valeur (au travers des financements et investissements des clients) et « atténuation du changement climatique » des activités propres (notamment Locaux et Immobilier, Informatique, Achats, Mobilité) ;· 
  • effectifs (S1) : les IRO concernent les collaborateurs du groupe et portent sur les trois thèmes suivants, « Attractivité, fidélisation et engagement des collaborateurs », « Conditions de travail », « Égalité de traitement et des chances » ;
  • travailleurs de la chaîne de valeur (S2) : les IRO concernent les « Conditions de travail et autres droits liés au travail » et couvrent aussi bien sur la chaîne de valeur amont (fournisseurs) que la chaîne de valeur aval (au travers des financements et investissements des clients) ;
  • communautés affectées (S3) : les IRO identifiés couvrent le thème des « Droits économiques, sociaux et culturels des communautés » au travers des financements accordés à l’économie et aux différents acteurs des territoires (chaîne de valeur aval) ;
  • clients et utilisateurs finaux (S4) : les IRO concernent les clients du groupe (chaîne de valeur aval) et s’organisent autour des thèmes « Informations des consommateurs et utilisateurs finaux » et « Inclusion financière et accessibilité de l’offre » ;
  • gouvernance (G1) : les IRO relatifs au thème « Éthique et culture d’entreprise » concernent les collaborateurs (opérations propres) et la « Gestion des relations fournisseurs », liée à la chaîne de valeur amont.

Le modèle économique, la chaîne de valeur et l’intégration des enjeux de durabilité dans la stratégie de la banque Palatine sont détaillés dans la section 1.2.1 (chapitre SBM-1).

Les interactions entre ces impacts, risques et opportunités matériels, le modèle d’affaires de la Banque Palatine et sa stratégie, incarnée par Palatine 2030, ainsi que la manière dont les impacts matériels positifs ou négatifs influent sur la population (clients, acteurs du territoire ou collaborateurs) ou l’environnement sont présentées au sein de chaque ESRS thématique.

En l’absence de pratiques établies pour les institutions financières, ne sont pas publiés au titre de l’exercice 2024, les effets financiers relatifs aux :

- risques et opportunités matériels de l’entreprise sur sa situation financière, sa performance financière et ses flux de trésorerie ;

- risques et opportunités matériels pour lesquels il existe un risque d’ajustement significatif de la valeur comptable des actifs et des passifs figurant dans les états financiers au cours de la prochaine période annuelle. En ce qui concerne le risque climatique, la Banque Palatine bénéficie de l’analyse de la résilience du modèle économique du Groupe BPCE sur ses trois activités (financement, assurances, gestion d’actif) au travers de stress tests climatiques au sein des processus d’autoévaluation de l’adéquation de ses fonds propres (ICAAP) et de sa liquidité (ILAAP) au regard des risques auxquels il peut être confronté. Cette analyse est présentée au sein du chapitre E1 – Changement climatique (paragraphe 2.2.3.2.1).

 

1.4.3IRO 2 - Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par l’état
de durabilité de l’entreprise

La Banque Palatine n’a pas eu de process d’identification de la matérialité d’informations.

Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par l’état de durabilité de l’entreprise.

ESRS 2 GOV-1

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence
Pilier 3 (2)

Référence règlements
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne
sur le climat (4)

Section
du rapport

Mixité au sein des organes de gouvernance paragraphe 21, point d)

Indicateur no 13, tableau 1, annexe I

 

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 
de la Commission (5)

 

1.3.1.1

Pourcentage d’administrateurs indépendants paragraphe 21, point e)

 

 

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 
de la Commission

 

1.3.1.1

ESRS 2 GOV-4

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Déclaration sur la vigilance raisonnable paragraphe 30

Indicateur no 10, tableau 3, annexe I

 

 

 

1.3.5

 

ESRS 2 SBM-1

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Participation à des activités liées aux combustibles fossiles paragraphe 40, point d) i)

Indicateur no 4, tableau 1, annexe I

Article 449 bis 
du règlement(UE) no 575/2013 ; Règlement d’exécution (UE) 2022/2453 
de la Commission (6), tableau 1 : Informations qualitatives sur le risque environnemental 
et tableau 2 : Informations qualitatives sur le risque social

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 
de la Commission

 

Non applicable

Participation à des activités liées à la fabrication 
de produits chimiques paragraphe 40, point d) ii)

Indicateur no 9, tableau 2, annexe I

 

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 
de la Commission

 

Non applicable

Participation à des activités liées à des armes controversées paragraphe 40, point d) iii)

Indicateur no 14, tableau 1, annexe I

 

Article 12, paragraphe 1, 
du règlement délégué (UE) 2020/1818 (7), annexe II 
du règlement délégué (UE) 2020/1816

 

Non applicable

Participation à des activités 
liées à la culture 
et à la production 
de tabac paragraphe 40, point d) iv)

 

 

Règlement délégué (UE) 2020/1818, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1816, annexe II.

 

Non applicable

ESRS E1-1

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Plan de transition 
pour atteindre la neutralité climatique d’ici à 2050 paragraphe 14

 

 

 

Article 2, paragraphe 1, 
du règlement (UE) 2021/1119

2.2.3.1

Entreprises exclues 
des indices de référence « accord de Paris » paragraphe 16, point g)

 

Article 449 bis Règlement (UE)no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 
de la Commission, modèle 1 : Portefeuille bancaire — Risque 
de transition lié 
au changement climatique : 
Qualité de crédit 
des expositions 
par secteur, émissions 
et échéance résiduelle

Article 12, paragraphe 1, 
points d) à g), et article 12, paragraphe 2, du règlement délégué (UE) 2020/1818

 

Non applicable

 

ESRS E1-4

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Cibles de réduction 
des émissions de GES paragraphe 34

Indicateur no 4, tableau 2, annexe I

Article 449 bis Règlement (UE)no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 
de la Commission, modèle 3 : Portefeuille bancaire — Risque 
de transition lié 
au changement climatique : indicateurs d’alignement

Article 6 du règlement délégué (UE) 2020/1818

 

2.2.4.1

 

ESRS E1-5

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section 
du rapport

Consommation d’énergie produite à partir 
de combustibles fossiles ventilée par source d’énergie (uniquement les secteurs ayant un fort impact 
sur le climat) paragraphe 38

Indicateur no 5, tableau 1, et indicateur no 5, tableau 2, annexe I

 

 

 

Non pertinent

Consommation d’énergie 
et mix énergétique paragraphe 37

Indicateur no 5, tableau 1, annexe I

 

 

 

Non pertinent

Intensité énergétique 
des activités 
dans les secteurs 
à fort impact climatique paragraphes 40 à 43

Indicateur no 6, tableau 1, annexe I

 

 

 

Non pertinent

 

ESRS E1-6

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section 
du rapport

Émissions brutes de GES 
des scopes 1, 2 ou 3 
et émissions totales de GES paragraphe 44

Indicateurs no 1 
et no 2, tableau 1, annexe I

Article 449 bis 
du règlement (UE)no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 
de la Commission, modèle 1 : Portefeuille bancaire — Risque 
de transition lié 
au changement climatique : 
Qualité de crédit 
des expositions 
par secteur, émissions 
et échéance résiduelle

Article 5, paragraphe 1, article 6 et article 8, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818

 

2.2.4.2

Intensité des émissions 
de GES brutes paragraphes 53 à 55

Indicateur no 3, tableau 1, annexe I

Article 449 bis 
du règlement (UE)no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 
de la Commission, modèle 3 : Portefeuille bancaire — Risque 
de transition lié 
au changement climatique : indicateurs d’alignement

Article 8, paragraphe 1, 
du règlement délégué (UE) 2020/1818

 

Non applicable

 

ESRS E1-7

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Absorptions de GES 
et crédits carbone paragraphe 56

 

 

 

Article 2, paragraphe 1, 
du règlement (UE) 2021/1119

Non pertinent

ESRS E1-9

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Exposition du portefeuille 
de l’indice de référence 
à des risques physiques liés 
au climat paragraphe 66

 

 

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1818, Annexe II 
du règlement délégué (UE) 2020/1816

 

Phase-in

Désagrégation des montants monétaires par risque physique aigu et chronique paragraphe 66, point a) Localisation des actifs importants exposés 
à un risque physique matériel paragraphe 66, point c)

 

Article 449 bis 
du règlement (UE)no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 
de la Commission, paragraphes 46 et 47, modèle 5 : Portefeuille bancaire — Risque physique lié 
au changement climatique : expositions soumises à un risque physique.

 

 

Phase-in

Ventilation de la valeur comptable des actifs immobiliers de l’entreprise 
par classe d’efficacité énergétique paragraphe 67, point c)

 

Article 449 bis 
du règlement (UE)no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 
de la Commission, paragraphe 34, modèle 2 : Portefeuille bancaire — Risque de transition lié au changement climatique : Prêts garantis par des biens immobiliers— Efficacité énergétique des sûretés

 

 

Phase-in

Degré d’exposition 
du portefeuille 
aux opportunités liées 
au climat paragraphe 69

 

 

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1818 
de la Commission

 

Phase-in

ESRS E2-4

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Quantité de chaque polluant énuméré dans l’annexe II 
du règlement E-PRTR (registre européen des rejets 
et des transferts de polluants) rejetés dans l’air, l’eau 
et le sol, paragraphe 28

Indicateur no 8, tableau 1, annexe I ;
indica­teur no 2, tableau 2, annexe I,
indica­teur no 1, tableau 2, annexe I ; indicateur no 3, tableau 2, annexe I

 

 

 

Non matériel

 

ESRS E3-1

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Ressources hydriques 
et marines, paragraphe 9

Indicateur no 7, tableau 2, annexe I

 

 

 

Non matériel

ESRS E3-1 Politique 
en la matière paragraphe 13

Indicateur no 8, tableau 2, annexe I

 

 

 

 

ESRS E3-1 Pratiques durables en ce qui concerne les océans et les mers paragraphe 14

Indicateur no 12, tableau 2, annexe I

 

 

 

Non matériel

 

ESRS E3-4

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section 
du rapport

Pourcentage total d’eau recyclée et réutilisée paragraphe 28, point c)

Indicateur no 6.2, tableau 2, annexe I

 

 

 

Non matériel

Consommation d’eau totale 
en m3 par rapport au chiffre d’affaires généré 
par les propres activités 
de l’entreprise paragraphe 29

Indicateur no 6.1, tableau 2, annexe I

 

 

 

Non matériel

ESRS 2- SBM 3-E4

Exigence de publication
et point de donné

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

paragraphe 16, point a) i

Indicateur no 7, tableau 1, annexe I

 

 

 

Non matériel

paragraphe 16, point b)

Indicateur no 10, tableau 2, annexe I

 

 

 

Non matériel

paragraphe 16, point c)

Indicateur no 14, tableau 2, annexe I

 

 

 

Non matériel

 

ESRS E4-2

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Pratiques ou politiques foncières/agricoles durables paragraphe 24, point b)

Indicateur no 11, tableau 2, annexe I

 

 

 

Non matériel

Pratiques ou politiques durables en ce qui concerne 
les océans/mers paragraphe 24, point c)

Indicateur no 12, tableau 2, annexe I

 

 

 

Non matériel

Politiques de lutte contre
la déforestation paragraphe 24, point d)

Indicateur no 15, tableau 2, annexe I

 

 

 

Non matériel

 

ESRS E5-5

Exigence de publication 
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Déchets non recyclés 
para­ graphe 37, point d)

Indicateur no 13, tableau 2, annexe I

 

 

 

Non matériel

Déchets dangereux 
et déchets radioactifs paragraphe 39

Indicateur no 9, tableau 1, annexe I

 

 

 

Non matériel

ESRS 2 – SBM3 – S1

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Risque de travail forcé paragraphe 14, point f)

Indicateur no 13, tableau 3, annexe I

 

 

 

3.1.3.4.1

Risque d’exploitation d’enfants par le travail paragraphe 14, point g)

Indicateur no 12, tableau 3, annexe I

 

 

 

3.1.3.4.1

 

ESRS S1-1

Exigence de publication
et point de donnée

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Engagements à mener 
une politique en matière 
des droits de l’homme paragraphe 20

Indicateur no 9, tableau 3, et indicateur no 11, tableau 1, annexe I

 

 

 

3.1.3.1.1.

Politiques de vigilance raisonnable sur les questions visées par les conventions fondamentales 1 à 8 
de l’Organisation internationale 
du travail, paragraphe 21

 

 

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 
de la Commission

 

3.1.3.1.1.

3.1.3.1.2.

3.1.3.4.1.

Processus et mesures 
de prévention de la traite 
des êtres humains paragraphe 22

Indicateur no 11, tableau 3, annexe I

 

 

 

3.1.3.1.1.

3.1.3.4.1.

Politique de prévention 
ou système de gestion 
des accidents du travail paragraphe 23

Indicateur no 1, tableau 3, annexe I

 

 

 

3.1.3.1.2.

 

ESRS S1-3

Exigence de publication 
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section 
du rapport

Mécanismes de traitement 
des différends ou des plaintes paragraphe 32, point c)

Indicateur no 5, tableau 3, annexe I

 

 

 

3.1.3.3.1

ESRS S1-14

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Nombre de décès et nombre 
et taux d’accidents liés 
au travail paragraphe 88, points b) et c)

Indicateur no 2, tableau 3, annexe I

 

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 
de la Commission

 

3.1.5.10.

Nombre de jours perdus 
pour cause de blessures, d’accidents, de décès 
ou de maladies paragraphe 88, point e)

Indicateur no 3, tableau 3, annexe I

 

 

 

3.1.5.10.

 

ESRS S1-16

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Écart de rémunération entre hommes et femmes non corrigé paragraphe 97, point a)

Indicateur no 12, tableau 1, annexe I

 

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816

 

3.1.5.12

Ratio de rémunération excessif du directeur général paragraphe 97, point b)

Indicateur no 8, tableau 3, annexe I

 

 

 

3.1.5.12

 

ESRS S1-17

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Cas de discrimination paragraphe 103, point a)

Indicateur no 7, tableau 3, annexe I

 

 

 

Non pertinent

Non-respect des principes directeurs relatifs 
aux entreprises et aux droits 
de l’homme et des principes directeurs de l’OCDE paragraphe 104, point a)

Indicateur no 10, tableau 1, et indicateur no 14, tableau 3, annexe I

 

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, 
du règlement délégué (UE) 2020/1818

 

Non pertinent

 

ESRS 2- SBM3 — S2

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Risque important 
d’exploitation d’enfants 
par le travail 
ou de travail forcé 
dans la chaîne de valeur paragraphe 11, point b)

Indicateurs no 12 et no 13, Tableau 3, annexe I

 

 

 

3.2.2

ESRS S2-1

Exigence de publication 
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Engagements à mener 
une politique en matière 
des droits de l’homme paragraphe 17

Indicateur no 9, tableau 3, et indicateur no 11, tableau 1, annexe I

 

 

 

3.2.3.1

Politiques relatives
aux travailleurs de la chaîne 
de valeur paragraphe 18

Indicateurs no 11 et no 4, tableau 3, annexe I

 

 

 

3.2.3.1

Non-respect des principes directeurs relatifs
aux entreprises et aux droits 
de l’homme et des principes directeurs de l’OCDE paragraphe 19

Indicateur no 10, tableau 1, annexe I

 

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, 
du règlement délégué (UE) 2020/1818

 

Non pertinent

Politiques de vigilance raisonnable sur les questions visées par les conventions fondamentales 1 à 8 
de l’Organisation internationale du travail, paragraphe 19

 

 

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816

 

3.2.3.4

 

ESRS S2-4

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Problèmes et incidents 
en matière de droits 
de l’homme liés à la chaîne 
de valeur en amont 
ou en aval paragraphe 36

Indicateur no 14, tableau 3, annexe I

 

 

 

Non pertinent

 

ESRS S3-1

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Engagements à mener 
une politique en matière 
de droits de l’homme paragraphe 16

Indicateur no 9, tableau 3, annexe I, et indicateur no 11, tableau 1, annexe I

 

 

 

3.3.2

Non-respect des principes directeurs relatifs 
aux entreprises et aux droits 
de l’homme, des principes 
de l’OIT ou des principes directeurs de l’OCDE paragraphe 17

Indicateur no 10, tableau 1, annexe I

 

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, 
du règlement délégué (UE) 2020/1818

 

Non pertinent

ESRS S3-4

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section 
du rapport

Problèmes et incidents 
en matière de droits 
de l’homme paragraphe 36

Indicateur no 14, tableau 3, annexe I

 

 

 

3.3.3.3

 

ESRS S4-1

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Politiques relatives 
aux consommateurs 
et aux utilisateurs finaux paragraphe 16

Indicateur no 9, tableau 3, 
et indi­ cateur no 11, tableau 1, annexe I

 

 

 

3.4.3.1

Non-respect des principes directeurs relatifs 
aux entreprises et aux droits 
de l’homme et des principes directeurs de l’OCDE paragraphe 17

Indicateur no 10, tableau 1, annexe I

 

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, 
du règlement délégué (UE) 2020/1818

 

Non pertinent

 

ESRS S4-4

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Problèmes et incidents 
en matière de droits 
de l’homme paragraphe 35

Indicateur no 14, tableau 3, annexe I

 

 

 

3.4.3.3

 

ESRS G1-1

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Convention des Nations unies contre la corruption paragraphe 10, point b)

Indicateur no 15, tableau 3, annexe I

 

 

 

4.1.1.5.1

Protection des lanceurs d’alerte paragraphe 10, point d)

Indicateur no 6, tableau 3, annexe I

 

 

 

4.1.1.3.3.

ESRS G1-4

Exigence de publication
et point de données

Référence SFDR (1)

Référence Pilier 3 (2)

Référence règlements 
sur les indices 
de référence (3)

UE

Loi européenne sur le climat (4)

Section
du rapport

Amendes pour infraction 
à la législation sur la lutte 
contre la corruption 
et les actes de corruption paragraphe 24, point a)

Indicateur no 17, tableau 3, annexe I

 

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816

 

4.1.2.1

Normes de lutte contre 
la corruption et les actes 
de corruption paragraphe 24, point b)

Indicateur no 16, tableau 3, annexe I

 

 

 

4.1.2.1

  • (1)Règlement (UE) 2019/2088 du Parlement européen et du Conseil du 27 novembre 2019 sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers (JO L 317 du 09.12.2019, p. 1).
  • (2)Règlement (UE) no 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement et modifiant le règlement (UE) no 648/2012 (règlement sur les exigences de fonds propres ou règlement « CRR ») (JO L 176 du 27.06.2013, p. 1).
  • (3)Règlement (UE) 2016/1011 du Parlement européen et du Conseil du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indices de référence 
    dans le cadre d’instruments et de contrats financiers ou pour mesurer la performance de fonds d’investissement et modifiant les directives 2008/48/CE 
    et 2014/17/UE et le règlement (UE) no 596/2014 (JO L 171 du 29.06.2016, p. 1).
  • (4)Règlement (UE) 2021/1119 du Parlement européen et du Conseil du 30 juin 2021 établissant le cadre requis pour parvenir à la neutralité climatique 
    et modifiant les règlements (CE) n° 401/2009 et (UE) 2018/1999 ("loi européenne sur le climat") (JO L 243 du 9.7.2001, p.1).

 

Table de concordance des informations publiées

ESRS

Exigences de publication

Référence dans la déclaration de durabilité

Pages

ESRS 2

BP-1 — Base générale pour la préparation des états de durabilité

1.1.1 BP 1 – Base générale pour la préparation des états de durabilité

 1.1.1

 

BP-2 — Publication d’informations relatives à des circonstances particulières

1.1.2 BP 2 – Publication d’informations relatives à des circonstances particulières

 1.1.2

 

GOV-1 — Le rôle des organes d’administration, de direction et de surveillance

1.3.1 GOV 1 – Le rôle des organes d’administration et de direction

 1.3.1

 

GOV-2 — Informations transmises aux organes d’administration, de direction et de surveillance de l’entreprise et enjeux de durabilité traités par ces organes

1.3.2 GOV 2 – Informations transmises aux organes d’administration et de direction de l’entreprise et questions de durabilité traitées par ces organes

 1.3.2

 

GOV-3 — Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes d’incitation

1.3.3 GOV 3 – Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes d’incitation

 1.3.3

 

GOV-4 — Déclaration sur la vigilance raisonnable

1.3.5 GOV 4 – Déclaration sur la diligence raisonnable

 1.3.5

 

GOV-5 — Gestion des risques et contrôles internes de l’information en matière de durabilité

1.3.4 GOV 5 – Gestion des risques et contrôles internes de l’information en matière de durabilité

 1.3.4

 

SBM-1 — Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur

1.2.1 SBM 1 – Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur

 1.2.1

 

SBM-2 — Intérêts et points de vue des parties prenantes

1.2.2 SBM 2 – Intérêts et points de vue des parties prenantes

 1.2.2

 

SBM-3 — Impacts, risques et opportunités matériels et leur lien avec la stratégie et le modèle économique

1.4.2 SBM 3 – impacts, risques et opportunités matériels et leur lien avec la stratégie et le modèle économiques

 1.2.2

 

IRO-1 — Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels

1.4.1.1 IRO 1 – Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels

 1.4.1.1

 

IRO-2 — Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par l’état de durabilité de l’entreprise

1.4.3 IRO 2 – Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par l’état de durabilité de l’entreprise

 1.4.3

ESRS E1

ESRS 2 GOV-3 — Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes d’incitation

1.3.3 GOV 3 – Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes d’incitation

 1.3.3

 

E1-1 — Plan de transition pour l’atténuation du changement climatique

2.2.3.1 (E1–1) Plan de transition pour l’atténuation du changement climatique

 2.2.3.1

 

ESRS 2 SBM-3 — Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique

2.2.3.2 (ESRS 2 SBM-3) Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique

 2.2.3.2

 

ESRS 2 IRO-1 — Description des processus permettant d’identifier et d’évaluer les impacts, risques et opportunités matériels liés au climat

2.2.2.1 (ESRS 2 – IRO-1) Description des processus permettant d’identifier et d’évaluer les impacts, risques et opportunités matériels liés au climat

 2.2.2.1

 

E1-2 — Politiques liées à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci

2.2.3.3 (E1-2) Politiques liées à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci

 2.2.3.3

 

E1-3 — Actions et ressources en rapport avec les politiques en matière de changement climatique

2.2.3.4 (E1-3) Actions et ressources en lien avec les politiques en matière de changement climatique

 2.2.3.4

 

E1-4 — Cibles liées à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci

2.2.4.1 (E1-4) Cibles liées à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci

 2.2.4.1

 

E1-6 — Émissions brutes de GES des scopes 1, 2, 3 et émissions totales de GES

2.2.4.2 (E1-6) Émissions brutes de GES de périmètres 1, 2, 3 et émissions totales de GES

 2.2.4.2

ESRS S1

ESRS 2 SBM-2 — Intérêts et points de vue des parties prenantes

3.1.1 SBM 2 – Intérêts et points de vue des parties prenantes

 3.1.1

 

ESRS 2 SBM-3 — Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique

3.1.2 Exigence de publication liée à ESRS 2 SBM-3 — Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique

 3.1.2

 

S1-1 — Politiques concernant le personnel de l’entreprise

3.1.3.1 (S1-1) Politiques concernant le personnel de l’entreprise

 3.1.3.1

 

S1-2 — Processus de dialogue avec le personnel de l’entreprise et ses représentants au sujet des impacts

3.1.3.2 (S1-2) Processus de dialogue avec le personnel de l’entreprise et ses représentants au sujet des impacts

 3.1.3.2

 

S1-3 — Processus de réparation des impacts négatifs et canaux permettant au personnel de l’entreprise de faire part de ses préoccupations

3.1.3.3 (S1-3) Processus de réparation des impacts négatifs et canaux permettant au personnel de l’entreprise de faire part de ses préoccupations

 3.1.3.3

 

S1-4 — Actions concernant les impacts matériels sur le personnel de l’entreprise, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant le personnel de l’entreprise, et efficacité de ces actions

3.1.3.4 (S1-4) Actions concernant les impacts matériels sur le personnel de l’entreprise, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant le personnel de l’entreprise, et efficacité de ces actions

 3.1.3.4

 

S1-5 — Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, à la promotion des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels

3.1.4.1 (S1- 5) Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, à la promotion des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités importants

 3.1.4.1

 

S1-6 — Caractéristiques des salariés de l’entreprise

3.1.5.2 (S1-6) Caractéristiques des salariés de l’entreprise

 3.1.5.2

 

S1-7 — Caractéristiques des non-salariés assimilés au personnel de l’entreprise

3.1.5.3 (S1-7) Caractéristiques des non-salariés assimilés au personnel de l’entreprise

 3.1.5.3

 

S1-8 — Couverture des négociations collectives et dialogue social

3.1.5.4 (S1-8) Couverture des négociations collectives et dialogue social

 3.1.5.4

 

S1-9 — Indicateurs de diversité

3.1.5.5 (S1-9) Indicateurs de diversité

 3.1.5.5

 

S1-10 — Salaires décents

3.1.5.6 (S1-10) Salaires décents

 3.1.5.6

 

S1-11 — Protection sociale

3.1.5.7 (S1-11) Protection sociale

 3.1.5.7

 

S1-12 — Personnes handicapées

3.1.5.8 (S1-12) Personnes handicapées

 3.1.5.8

 

S1-13 — Indicateurs de formation et de développement des compétences

3.1.5.9 (S1-13) Indicateurs de formation et de développement des compétences

 3.1.5.9

 

S1-14 — Indicateurs de santé et de sécurité

3.1.5.10 (S1-14) Indicateurs de santé et de sécurité

 3.1.5.10

 

S1-15 — Indicateurs d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée

3.1.5.11 (S1-15) Indicateurs d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée

 3.1.5.11

 

S1-16 — Indicateurs de rémunération (écart de rémunération et rémunération totale)

3.1.5.12 (S1-16) Indicateurs de rémunération (Écart de rémunération et rémunération totale)

 3.1.5.12

 

S1-17 — Cas, plaintes et impacts graves sur les droits de l’homme

3.1.5.13 (S1-17) Cas, plaintes et impacts graves en matière de droits de l’homme

 3.1.5.13

ESRS S2

ESRS 2 SBM-2 — Intérêts et points de vue des parties prenantes

3.2.1 SBM 2 – Intérêts et points de vue des parties prenantes

 3.2.1

 

ESRS 2 SBM-3 — Impacts, risques et opportunités matériels et interactions avec la stratégie et le modèle économique

3.2.2 (ESRS 2 SBM-3) Impacts, risques et opportunités matériels et interactions avec la stratégie et le modèle économique

 3.2.2

 

S2-1 — Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur

3.2.3.1 (S2-1) Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur

 3.2.3.1

 

S2-2 — Processus de dialogue avec les travailleurs de la chaîne de valeur au sujet des impacts

3.2.3.2 (S2-2) Processus de dialogue avec les travailleurs de la chaîne de valeur au sujet des impacts

 3.2.3.2

 

S2-3 — Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux travailleurs de la chaîne de valeur de faire part de leurs préoccupations

3.2.3.3 (S2-3) Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux travailleurs de la chaîne de valeur de faire part de leurs préoccupations

 3.2.3.3

 

S2-4 — Actions concernant les impacts matériels sur les travailleurs de la chaîne de valeur, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant les travailleurs de la chaîne de valeur, et efficacité de ces actions

3.2.3.4 (S2-4) Actions concernant les impacts matériels sur les travailleurs de la chaîne de valeur, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant les travailleurs de la chaîne de valeur, et efficacité de ces actions

 3.2.3.4

 

S2-5 — Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, à la promotion des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels

3.2.4.1 (S2-5) Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, à la promotion des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels

 3.2.4.1

ESRS S3

ESRS 2 SBM-2 — Intérêts et points de vue des parties prenantes

3.3.1 SBM 2 – Intérêts et points de vue des parties prenantes

 3.3.1

 

ESRS 2 SBM-3 — Impacts, risques et opportunités matériels et interactions avec la stratégie et le modèle économique

3.3.2 (ESRS 2 SBM-3) Impacts, risques et opportunités matériels et interactions avec la stratégie et le modèle économique

 3.3.2

 

S3-1 — Politiques relatives aux communautés affectées

3.3.3.1 (S3-1) Politiques relatives aux communautés affectées

 3.3.3.1

 

S3-2 — Processus de dialogue avec les communautés affectées au sujet des impacts

3.3.3.2 (S3-2) Processus de dialogue avec les communautés affectées au sujet des impacts

 3.3.3.2

 

S3-3 — Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux communautés affectées de faire part de leurs préoccupations

3.3.3.3 (S3-3) Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux communautés affectées de faire part de leurs préoccupations

 3.3.3.3

 

S3-4 — Actions concernant les impacts matériels sur les communautés affectées, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant les communautés affectées, et efficacité de ces actions

3.3.3.4 (S3-4) Actions concernant les impacts matériels sur les communautés affectées, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant les communautés affectées, et efficacité de ces actions

 3.3.3.4

 

S3-5 — Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, au développement des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels

3.3.4 (S3-5) Indicateurs et cibles

 3.3.4

ESRS S4

ESRS 2 SBM-2 — Intérêts et points de vue des parties prenantes

3.4.1 SBM 2 – Intérêts et points de vue des parties prenantes

 3.4.1

 

ESRS 2 SBM-3 — Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique

3.4.2 (ESRS 2 SBM-3) Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique

 3.4.2

 

S4-1 — Politiques relatives aux consommateurs et aux utilisateurs finaux

3.4.3.1 (S4-1) Politiques relatives aux consommateurs et utilisateurs finaux

 3.4.3.1

 

S4-2 — Processus de dialogue avec les consommateurs et utilisateurs finaux au sujet des impacts

3.4.3.2 (S4-2) Processus de dialogue avec les consommateurs et utilisateurs finaux au sujet des impacts

 3.4.3.2

 

S4-3 — Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux consommateurs et utilisateurs finaux de faire part de leurs préoccupations

3.4.3.3 (S4-3) Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux consommateurs et utilisateurs finaux de faire part de leurs préoccupations

 3.4.3.3

 

S4-4 — Actions concernant les impacts matériels sur les consommateurs et utilisateurs finaux, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant les consommateurs et utilisateurs finaux, et efficacité de ces actions

3.4.3.4 (S4-4) Actions concernant les impacts matériels sur les consommateurs et utilisateurs finaux, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant les consommateurs et utilisateurs finaux, et efficacité de ces actions

 3.4.3.4

 

S4-5 — Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, à la promotion des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels

3.4.4.1 (S4-5) Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, à la promotion des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels

 3.4.3.4

ESRS G1

ESRS 2 GOV-1 — Le rôle des organes d’administration, de direction et de surveillance

4.1.1.1 (ESRS 2 – GOV-1) Le rôle des organes d’administration et de direction

 4.1.1.1

 

ESRS 2 IRO-1 — Description des processus d’identification et d’analyse des impacts, risques et opportunités matériels

4.1.1.2 (IRO-1) Description des processus d’identification et d’analyse des impacts, risques et opportunités matériels

 4.1.1.2

 

G1-1 — Politiques en matière de conduite des affaires et culture d’entreprise

4.1.1.3 (G1-1) Politiques en matière de conduite des affaires et culture d’entreprise

 4.1.1.3

 

G1-2 — Gestion des relations avec les fournisseurs

4.1.1.4 (G1-2) Gestion des relations avec les fournisseurs

 4.1.1.4

 

G1-3 — Prévention et détection de la corruption et des pots-de-vin

4.1.1.5 (G1-3) Prévention et détection de la corruption et des pots-de-vin

 4.1.1.5

 

G1-4 — Cas de corruption ou de versement de pots-de-vin

4.1.2.1 (G1-4) Cas avérés de corruption ou versements de pots-de-vin

 4.1.2.1

3Rapport sur le gouvernement d’entreprise du Conseil d’administration

 

 

 

 

 

Mesdames, Messieurs les actionnaires,

En complément du rapport de gestion du Conseil d’administration et en application des dispositions des articles L. 225-37 et L.225-37-4 du Code de commerce, le Conseil d’administration rend notamment compte, aux termes du présent rapport :

  • de la composition du conseil, des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’administration, des principes et règles de détermination des rémunérations et avantages de toute nature, accordés aux mandataires sociaux ;
  • des projets de résolutions relatifs aux rémunérations qui vous seront soumises lors de l’assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

En annexes figurent les éléments du rapport article 266 de l’arrêté du 3 novembre 2014, modifié par l’arrêté du 28 juillet 2021 et la liste des mandats exercés par les mandataires sociaux pendant l’exercice 2024.

Il a fait l’objet d’une présentation préalable lors du Comité des nominations et du Comité des rémunérations du 9 avril 2025, puis d’une approbation en Conseil d’administration le 10 avril 2025.

Dans leur rapport établi en application de l’article L. 22-10-71 du Code de commerce, les commissaires aux comptes attestent les autres informations requises à l’article L. 225-37 (présentées dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise), et présentent le cas échéant leurs observations.

 

Le Conseil d’administration

3.1Le gouvernement d’entreprise

Le Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF des sociétés cotées, mis à jour en décembre 2022 et intégrant les recommandations relatives aux rémunérations des dirigeants, est celui auquel se réfère la Banque Palatine pour l’élaboration du présent rapport.

Certaines dispositions ne sont pas pertinentes dans le contexte de la Banque Palatine, du fait de la détention par BPCE de la totalité de son capital social. Ainsi ne sont notamment pas prises en compte jusqu’à présent les dispositions suivantes :

  • la part des membres indépendants dans le Conseil d’administration et les comités institués par le Conseil d’administration :
  • La Banque Palatine est une filiale détenue à 100 % par BPCE. Dans ce contexte et au regard de la position de la Banque Palatine au sein du Groupe BPCE, une représentation de l’actionnaire direct (la présidence et un représentant) ainsi que du Groupe BPCE via les dirigeants de Banques Populaires et de Caisses d’Epargne a été privilégiée afin de maintenir un équilibre des pouvoirs et un équilibre de représentation des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. Cette diversité des profils composant le Conseil d’administration favorise la qualité des travaux et des débats au sein du Conseil, objectif poursuivi par la recommandation du Code AFEP-MEDEF ;
  • la possession d’un nombre significatif d’actions de la Banque par les administrateurs.

Le principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil d’administration et des comités est respecté.

Deux administrateurs sont élus par les salariés, l’un pour le collège des cadres et l’autre pour celui des techniciens.

Au 31 décembre 2024, le Conseil d’administration est composé de quatre femmes et de quatre hommes, dont deux administratrices représentant les salariés. Ainsi, le pourcentage d’administrateurs de sexe féminin au sein du Conseil d’administration atteint 50 %.

Enfin, en application de l’article 11 des statuts, les administrateurs ne sont pas tenus d’être actionnaires de la société.

 

Tableau de synthèse du respect des recommandations principales du Code AFEP-MEDEF

 

 

 

  • 1/Les missions du Conseil d’administration

 

Recommandations appliquées

  • 2/Le Conseil d’administration : instance collégiale

 

Recommandations appliquées

  • 3/La diversité des modes d’organisation de la gouvernance : dissociation des fonctions de président et de directeur général

 

Recommandations appliquées

  • 4/Le Conseil d’administration et la communication avec les actionnaires et les marchés

 

Recommandations appliquées / Non pertinent en ce qui concerne les agences de notation financière

  • 5/Le Conseil d’administration et la responsabilité sociale et environnementale

 

Recommandations appliquées

  • 6/Le Conseil d’administration et l’assemblée générale des actionnaires

 

Recommandations appliquées

  • 7/La composition du Conseil d’administration : les principes directeurs

 

Recommandations appliquées

  • 8/Politique de mixité femmes /hommes au sein des instances dirigeantes

 

Recommandations appliquées

  • 9/La représentation des actionnaires salariés et des salariés

 

Recommandation appliquée / Non pertinent pour la Banque Palatine en ce qui concerne les actionnaires salariés

  • 10/Les administrateurs indépendants

 

Recommandation non appliquée du fait de la nécessaire représentation équilibrée des établissements du Groupe BPCE et du statut de filiale à 100 % de la banque

  • 11/L’évaluation du Conseil d’administration

 

Recommandations appliquées

  • 12/Les séances du conseil et les réunions des comités

 

Recommandations appliquées

  • 13/L’accès à l’information des administrateurs

 

Recommandations appliquées

  • 14/La formation des administrateurs

 

Recommandations appliquées

  • 15/La durée des fonctions des administrateurs

 

Recommandations appliquées

  • 16/Les comités du conseil : principes généraux

 

Recommandations appliquées

  • 17/Le Comité d’audit

 

Recommandations partiellement appliquées (non suivies sur la part des administrateurs indépendants du fait de la nécessaire représentation équilibrée des établissements du Groupe BPCE et du statut de filiale à 100 % de la Banque)

  • 18/Le comité en charge des nominations

 

Recommandations partiellement appliquées (non suivies sur la part des administrateurs indépendants du fait de la nécessaire représentation équilibrée des établissements du Groupe BPCE et du statut de filiale à 100 % de la Banque)

  • 19/Le comité en charge des rémunérations

 

Recommandations partiellement appliquées (non suivies sur la part des administrateurs indépendants du fait de la nécessaire représentation équilibrée des établissements du Groupe BPCE et du statut de filiale à 100 % de la Banque)

  • 20/Le nombre de mandats des dirigeants mandataires sociaux et des administrateurs

 

Recommandations appliquées

  • 21/La déontologie de l’administrateur

 

Recommandations appliquées

  • 22/La rémunération des administrateurs

 

Recommandations appliquées

 

  • 23/La cessation du contrat de travail en cas de mandat social

 

Recommandations appliquées

  • 24/L’obligation de détention d’actions des dirigeants mandataires sociaux

 

Recommandations non appliquées / Non pertinent pour la Banque Palatine

  • 25/La conclusion d’un accord de non-concurrence avec un dirigeant mandataire social

 

Recommandations non appliquées / Non pertinent pour la Banque Palatine

  • 26/La rémunération des dirigeants mandataires sociaux

 

Recommandations appliquées

  • 27/L’information sur les rémunérations des mandataires sociaux et les politiques d’attribution d’options d’actions et d’actions de performance

 

Recommandations appliquées / Non pertinent pour la Banque Palatine concernant les politiques d’attribution d’options d’actions et d’actions de performance

  • 28/La mise en œuvre des préconisations

 

Recommandations appliquées

 

1Comptes individuels annuels au 31 décembre 2024

1.1Compte de résultat

 

en millions d’euros

Notes

Exercice 2024

Exercice 2023

Intérêts et produits assimilés

3.1

1 023,2

888,8

Intérêts et charges assimilées

3.1

(763,4)

(588,8)

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

3.2

0,0

0,0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

3.2

0,0

0,0

Revenus des titres à revenu variable

3.3

5,7

5,4

Commissions (produits)

3.4

91,9

89,2

Commissions (charges)

3.4

(7,3)

(7,5)

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

3.5

1,4

0,6

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

3.6

2,4

21,8

Autres produits d’exploitation bancaire

3.7

0,5

1,1

Autres charges d’exploitation bancaire

3.7

(3,0)

(4,8)

Produit net bancaire

 

351,5

405,8

Charges générales d’exploitation

3.8

(202,6)

(208,1)

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

(0,1)

(4,9)

Résultat brut d’exploitation

 

148,8

192,8

Coût du risque

3.9

(68,3)

(26,2)

Résultat d’exploitation

 

80,5

166,6

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

3.10

5,4

6,6

Résultat courant avant impôt

 

85,9

173,2

Résultat exceptionnel

3.11

0,0

0,0

Impôt sur les bénéfices

3.12

(27,5)

(48,9)

Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

0,0

0,0

RÉSULTAT NET

 

58,4

124,2

 

 

2Notes annexes aux comptes individuels annuels

 

Note 1 Cadre général
1.1 Le Groupe BPCE

Le Groupe BPCE (1) dont fait partie l’entité Banque Palatine comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne

Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

BPCE

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et Conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Le réseau et les principales filiales de BPCE, sont organisées autour de deux grands pôles métiers :

  • la Banque de proximité et assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Digital et Paiements (intégrant les filiales Paiements et le groupe Oney) et assurances et les Autres Réseaux ;
  • Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking).

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

Banque Palatine

La Banque Palatine est une société anonyme à Conseil d’administration, filiale détenue à 100 % par l’organe central BPCE. Son siège social est situé au 86, rue de Courcelles 75008 Paris (France) depuis le 1er janvier 2022.

Les activités des principales filiales et participations de la Banque Palatine se répartissent autour de trois pôles :

  • les activités de services financiers et de gestion d’actifs ;
  • les activités de services immobiliers (c’est-à-dire les transactions, ventes, aménagements et promotion, expertise conseil/gestion d’actifs) ;
  • les activités d’assurance.
1.2Mécanisme de garantie

Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux et d’organiser la solidarité financière au sein du groupe. Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité obligeant l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté et/ou de l’ensemble des affiliés du groupe. En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque ou plusieurs ou tous les affiliés de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra si besoin mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou plusieurs d’entre eux.

Ainsi en cas de difficultés, BPCE devra faire tout le nécessaire pour restaurer la situation financière et pourra notamment recourir de façon illimitée aux ressources de l’un quelconque, de plusieurs ou de tous les affiliés, ou encore mettre en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en faisant appel au fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 197 millions d’euros au 31 décembre 2024.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

1.3Événements significatifs

Les événements significatifs sont présentés dans le Chapitre 1.1 Rapport de gestion du Conseil d’Administration -  Faits majeurs de la Banque Palatine .

1.4Événements postérieurs à la clôture

Depuis le 31 décembre 2024 et jusqu’au 4 février 2025, date d’arrêté des comptes par le Conseil d’administration, il n’est survenu aucun évènement susceptible d’avoir une influence notable sur la situation financière ou sur le résultat de la Banque Palatine.

3Comptes consolidés IFRS du Groupe Palatine au 31 décembre 2024

3.1Compte de résultat consolidé

en millions d’euros

Notes

Exercice 2024

Exercice 2023

Intérêts et produits assimilés

4.1

680,5

590,0

Intérêts et charges assimilées

4.1

(417,7)

(310,9)

Commissions (produits)

4.2

111,8

112,3

Commissions (charges)

4.2

(10,8)

(11,5)

Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

17,4

15,6

Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres

4.4

0,5

(5,5)

Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’instruments financiers au coût amorti

4.5

0,0

0,0

Produits des autres activités

4.6

0,2

0,7

Charges des autres activités

4.6

(4,6)

(6,6)

Produit net bancaire

 

377,3

384,2

Charges générales d’exploitation

4.7

(203,2)

(212,3)

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

4.7

(10,8)

(11,3)

Résultat brut d’exploitation

 

163,3

160,7

Coût du risque de crédit

7.1.1

(62,3)

(33,1)

Résultat d’exploitation

 

101,0

127,6

Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence

11.4.2

0,2

0,3

Gains ou pertes sur autres actifs

4.8

3,6

7,2

Variations de valeur des écarts d’acquisition

3.5.2

0,0

0,0

Résultat avant impôts

 

104,8

135,2

Impôts sur le résultat

10.1

(24,6)

(34,4)

Résultat net

 

80,2

100,7

Participations ne donnant pas le contrôle

 

0,0

0,0

Résultat net part du groupe

 

80,2

100,7

4Notes annexes aux comptes consolidés du Groupe Palatine

 

 

Note 1Cadre général
1.1Le Groupe BPCE et la Banque Palatine

Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et leurs filiales.

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne

Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les Sociétés Locales d’Epargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

BPCE

Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et Conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Le réseau et les principales filiales de BPCE, sont organisés autour de deux grands pôles métiers :

  • la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions et Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions et garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Digital et Paiements (intégrant les filiales Paiements et le groupe Oney) Assurances et les Autres réseaux ;
  • Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking)

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

Banque Palatine

La Banque Palatine est une société anonyme à Conseil d’administration, filiale détenue à 100 % par l’organe central BPCE. Son siège social est situé au 86, rue de Courcelle – 75008 Paris (France).

Les activités de ses principales filiales et participations se répartissent autour de deux pôles :

  • les activités de services financiers et de gestion d’actifs ;
  • les activités d’assurance.
1.2Mécanisme de garantie

Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux et d’organiser la solidarité financière au sein du groupe. Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité obligeant l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté et/ou de l’ensemble des affiliés du groupe. En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque ou plusieurs ou tous les affiliés de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra si besoin mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou plusieurs d’entre eux.

Ainsi en cas de difficultés, BPCE devra faire tout le nécessaire pour restaurer la situation financière et pourra notamment recourir de façon illimitée aux ressources de l’un quelconque, de plusieurs ou de tous les affiliés, ou encore mettre en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en faisant appel au fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 197 millions d’euros au 31 décembre 2024.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3Événements significatifs

Les événements significatifs sont présentés dans le Chapitre 1.1 Rapport de gestion du Conseil d’Administration -  Faits majeurs de la Banque Palatine .

1.4Événements postérieurs
à la clôture

Depuis le 31 décembre 2024 et jusqu’au 4 février 2025, date d’arrêté des comptes par le Conseil d’administration, il n’est survenu aucun évènement susceptible d’avoir une influence notable sur la situation financière ou sur le résultat de la Banque Palatine.

3. Rapports des commissaires aux comptes

 

 

 

 

 

 

1Rapport des commissaires aux comptes
sur les comptes annuels

 

Exercice clos le 31 décembre 2024

 

À l'assemblée générale

 

Opinion

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Banque Palatine S.A relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit.

 

2Rapport spécial des commissaires aux comptes
sur les conventions réglementées

 

Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024

 

À l’assemblée générale de la société Banque Palatine

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission.

Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée générale

En application de l’article L. 225-40 du code de commerce, nous avons été avisés de la convention suivante conclue au cours de l’exercice écoulé qui a fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil d’administration.

 

3Rapport des commissaires aux comptes
sur les comptes consolidés

 

Exercice clos le 31 décembre 2024

 

À l'assemblée générale

 

Opinion

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société BANQUE PALATINE relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit.

 

4. Gestion des risques 2024

 

 

 



 

 

Chiffres clés au 31 décembre 2024

en pourcentage

31/12/2024

31/12/2023

Ratio Tier One

10,19 %

10,05 %

Ratio CET1

9,25 %

9,12 %

Ratio global

12,62 %

12,27 %

 

Indicateurs complémentaires

en millions d’euros

31/12/2024

31/12/2023

Total de bilan

19 187,3

18 766,4

Crédits clientèle

11 982,4

11 797,3

 

1Facteurs de risques pour le Groupe BPCE
dont la Banque Palatine

L’environnement bancaire et financier, dans lequel le Groupe BPCE évolue, y compris la Banque Palatine, l’expose à une multitude de risques et nécessite la mise en œuvre d’une politique de maîtrise et de gestion de ces risques toujours plus exigeante et rigoureuse.

Certains des risques auxquels est exposé le Groupe BPCE, dont la Banque Palatine, sont décrits ci-dessous. Toutefois, il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de l’ensemble des risques du Groupe BPCE, dont la Banque Palatine, pris dans le cadre de son activité ou en considération de son environnement. Les risques présentés ci-dessous, sont ceux identifiés à ce jour comme étant importants et spécifiques au Groupe BPCE, dont la Banque Palatine, et qui pourraient avoir une incidence défavorable majeure sur son activité, sa situation financière et/ou ses résultats. Au sein de chacune des sous-catégories de risques mentionnées ci-dessous, le facteur de risque que le Groupe BPCE considère, à date, comme le plus important est mentionné en premier lieu.

Les risques présentés ci-dessous sont également ceux identifiés à ce jour comme pouvant avoir une incidence défavorable sur les activités de BPCE SA.

Les facteurs de risque décrits ci-après sont présentés à la date du présent document et la situation décrite peut évoluer, même de manière significative, à tout moment.

 

1.1Risques stratégiques, d’activité et d’écosystème

Les risques climatiques et environnementaux dans leur composante physique et de transition et leurs conséquences sur les acteurs économiques pourraient affecter négativement les activités, les résultats et la situation financière du Groupe BPCE

Les risques climatiques et environnementaux sont relatifs aux impacts financiers et non financiers du dérèglement climatique et des dommages environnementaux. Ces risques peuvent être directs (i.e. sur les opérations propres du Groupe) autant qu'indirects (i.e. sur les contreparties de la banque). Ils constituent des facteurs aggravant des risques existants, notamment du risque de crédit, du risque opérationnel et du risque de marché, et peuvent également être porteurs de risques de réputation sur le Groupe BPCE.

Les risques climatiques et environnementaux physiques correspondent aux coûts économiques résultant des phénomènes météorologiques extrêmes (comme les canicules, les glissements de terrain, les inondations, les gelées tardives, les incendies et les tempêtes ou encore la pollution des eaux, des sols et de l'air ou les situations de stress hydrique) dont l'intensité et la fréquence augmentent en raison du changement climatique, ainsi que des modifications progressives à long terme du climat ou de l’environnement (comme les modifications des précipitations, la hausse du niveau des mers et des températures moyennes ou encore la perte de biodiversité et l'épuisement des ressources naturelles). Ces risques peuvent affecter l'activité des acteurs économiques de manière directe (dommage et indisponibilité des actifs, perturbation des capacités de distribution et d'approvisionnement, …) ou indirecte, au travers de leur environnement macro-économique (baisse de productivité, moindre attractivité économique des territoires, etc.) et dégrader la situation financière et la valorisation des actifs économiques.

Les risques climatiques et environnementaux de transition sont liés aux conséquences de la transition vers une économie plus durable et bas carbone, qui peut notamment se traduire par des évolutions réglementaires, des ruptures technologiques, ou des changements socio-démographiques conduisant à une modification des attentes des parties prenantes (clients, employés, société civile, etc.). Ces évolutions peuvent conduire à remettre en cause tout ou partie du modèle d'affaires et entraîner des besoins d'investissements significatifs pour les acteurs économiques. Ils peuvent également induire une perte de valorisation des actifs économiques non alignés avec les objectifs de transition et avoir des conséquences macro-économiques à l'échelle des secteurs d'activité.

Les conséquences des risques climatiques et environnementaux, physique ou de transition sur ses contreparties sont susceptibles d'entraîner des pertes financières pour le Groupe BPCE par l'augmentation des risques liés à ses activités de financement, d'investissement ou d'assurance. Le Groupe BPCE pourrait également être exposé à des pertes financières en raison de l'exposition directe de ses activités aux conséquences des risques climatiques et environnementaux qui pourrait induire une augmentation des risques opérationnels, de réputation, de conformité ou juridique.

Le Groupe BPCE pourrait être vulnérable aux environnements politiques, macroéconomiques et financiers ou aux situations particulières des pays où il conduit ses activités.

Certaines entités du Groupe BPCE sont exposées au risque pays, qui est le risque que les conditions économiques, financières, politiques ou sociales d’un pays notamment dans lequel il peut exercer une activité, affectent leurs intérêts financiers. Le Groupe BPCE développe principalement ses activités en France (77 % du produit net bancaire pour l’exercice clos le 31 décembre 2024) et en Amérique du Nord (13 % du produit net bancaire pour l’exercice clos le 31 décembre 2024), les autres pays européens et le reste du monde représentant respectivement 3 % et 7 % du produit net bancaire pour l’exercice clos le 31 décembre 2024. La note annexe aux comptes consolidés du Groupe BPCE 12.6 « Implantations par pays », figurant dans le document d’enregistrement universel 2024, liste les entités présentes dans chaque pays et indique notamment la ventilation du produit net bancaire et du résultat avant impôt par pays d’implantation.

Un changement significatif dans l’environnement politique ou macroéconomique de ces pays ou régions pourrait entraîner des charges supplémentaires ou réduire les bénéfices réalisés par le Groupe BPCE.

Les perspectives économiques demeurent toujours fragilisées par les incertitudes et les aléas baissiers qui les entourent, surtout quand celles-ci s’accroissent sur fond de tensions géopolitiques. En particulier, deux évènements majeurs ont marqué l’année 2024, dont les effets peuvent se prolonger en 2025 et au-delà : la dissolution surprise de l’Assemblée nationale française le 9 juin et l’élection présidentielle de Donald Trump aux États-Unis le 5 novembre. De manière générale, l’ampleur des déséquilibres à résorber peut aussi toujours faire basculer les économies développées dans une spirale dépressive, qu’il s’agisse de l’importance des dettes publiques et privées de part et d’autre de l’Atlantique et en Chine, de la résurgence d’une mécanique inflationniste des anticipations ou de l’hétérogénéité des situations géographiques et sectorielles, combinée à des risques mondiaux superposés, nourrissant alors le retour du risque d’instabilité financière. S’y ajoutent la survenue éventuelle de catastrophes naturelles ou encore celui du risque sanitaire. Des menaces conjointes portent principalement sur les incertitudes géopolitiques et économiques : le contexte de la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine et du conflit au Moyen-Orient ; les risques toujours latents de tensions entre Taïwan et la Chine ; la disponibilité d’armes nucléaires en Iran ; la confrontation géostratégique sino-américaine et le développement de tendances protectionnistes, notamment américaines ; l’approfondissement du décrochage économique de l’Europe, de l’Allemagne et de la France, face aux stratégies de course à l’hégémonie industrielle mises en œuvre par la Chine et les États-Unis ; l’émergence de gouvernements eurosceptiques et protectionnistes dans plusieurs grandes économies européennes ; voire les comportements des consommateurs européens et français, dont le taux d’épargne reste bien au-dessus de son niveau d’avant la crise sanitaire.

La France est entrée dans une situation d’instabilité politique, après la dissolution de l’Assemblée nationale. Le climat des affaires, qui a chuté à l’été juste après la dissolution, s’est maintenu en deçà de sa moyenne de long terme. La crédibilité budgétaire, déjà entachée par un déficit public non anticipé à 5,5 % du PIB en 2023 et par la dégradation de la note souveraine par l’agence américaine la plus puissante Standard & Poor’s le 31 mai (notation abaissée à AA-, après AA depuis 2013), puis celle de Moody’s le 4 décembre (Aa3, contre Aa2), est en effet devenue la principale victime d’une campagne électorale de promesses de rupture, sans véritable contrepartie en matière de financement. Avec la censure du gouvernement du Premier Ministre Michel Barnier le 4 décembre, l’instabilité politique, malgré la nomination de François Bayrou, a pris le relais des craintes inflationnistes. Elle s’est amplifiée, nourrissant l’incertitude budgétaire qu’elle engendre. Le déficit public a d’ailleurs de nouveau augmenté, atteignant 6,1 % du PIB en 2024. Outre le maintien de l’élargissement de l’écart de taux souverains avec l’Allemagne de près de 80 points de base (pb), contre seulement 50 pb avant la dissolution de l’Assemblée nationale, ce choc aurait déjà coûté 0,1 point de PIB de croissance perdue en 2024 selon l’OFCE, en raison surtout d’un moindre investissement privé.

L'année 2025 a encore débuté sur une période d’incertitude radicale, à la fois géopolitique, politique et économique, singulièrement en France, où la situation politique reste très incertaine, en dépit de la constitution d’un gouvernement avant les fêtes de Noël par le nouveau Premier Ministre François Bayrou. Sur le plan international, l’impact de l’élection du nouveau président américain demeure une source d’inconnues, qu’il s’agisse de la mise en place rapide de mesures douanières susceptibles de freiner le commerce mondial - en débouchant sur des tensions commerciales généralisées et des possibilités de rétorsion fortes de la part de la Chine -, du risque induit de pertes d’efficacité économique et de hausse de prix (donc de taux d’intérêt durablement plus élevés) ou encore de l’ampleur favorable de l’expansion budgétaire prévue. S’y ajoute la réaction de la politique monétaire face à la résurrection potentielle des germes inflationnistes et face à la volonté de faire baisser le dollar.

On peut aussi assister à un approfondissement du décrochage économique de l’Europe, de l’Allemagne et de la France, en raison d’une perte de compétitivité – liée également à des coûts énergétiques plus élevés qu’outre-Atlantique - et d’attractivité de la zone euro, au regard de la course à l’hégémonie industrielle engagée entre les deux principaux concurrents que sont la Chine et les États-Unis. La course entre le champion américain et son outsider chinois passe notamment par une fuite en avant budgétaire devant se prolonger en 2025-2026. Les dispositifs de soutien à l’industrie américaine, à l’instar du Chips Act et de l’IRA, accroissent fortement l’attractivité des investissements des États-Unis. L’écart de rentabilité en leur faveur pourrait priver l’Europe de projets clés de localisation d’activité au profit des États-Unis. Quant à l’offensive chinoise, elle repose sur la compétitivité-prix, doublée d’une montée en gamme technologique. L’Europe, qui a subi une crise énergétique en grande partie spécifique avec les sanctions économiques contre la Russie, a vu le prix de ses exportations augmenter de plus de 30 % depuis fin 2019, contre 5 % au plus pour les exportations chinoises. De plus, la nécessité de rétablir une certaine discipline budgétaire des États-membres de la zone euro, après la dérive, justifiée par la pandémie, des finances publiques, peut conduire certains pays, comme l’Italie ou la France, à présenter des plans de réduction de leur dette et de leur déficit public. Cela implique alors de programmer une restriction progressive des dépenses publiques, susceptible de provoquer une forte chute de la demande.

Outre-Atlantique, le programme Trump repose sur quatre axes principaux, à savoir la déréglementation, le protectionnisme, la réduction de la fiscalité et des dépenses publiques et enfin la maîtrise des flux migratoires. Il serait modérément inflationniste à court terme en 2025 mais favorable à la croissance, tout en creusant les déficits publics (vers plus de 6 % du PIB ?) et commerciaux. Si la hausse des tarifs douaniers n’est que de 10 %, elle peut être probablement amortie par l’appréciation du dollar et par les marges des exportateurs et des distributeurs. D’ailleurs, à l’exemple du premier mandat présidentiel, il n’est pas impossible que les déclarations anxiogènes de protectionnisme soient davantage une technique de négociation, visant à obliger l’Europe à prendre sa part dans le financement de sa propre défense et la Chine à renforcer sa demande interne. La mesure de protectionnisme la plus importante, qui n’aurait d’effet qu’en 2026, concerne la hausse de 60 % des tarifs douaniers vis-à-vis de l’Empire du milieu, dont l’économie tend à se transformer (recul significatif du poids de l’immobilier au profit des industries de pointe et des services technologiques). À des fins de rétorsion, tout en évitant une guerre d’élévation des droits de douane, la Chine peut alors rendre plus difficile l’exportation de certains intrants stratégiques comme le gallium, le germanium ou encore l’antimoine.

En outre, l'évolution économique des principaux partenaires commerciaux de l’Europe, en particulier la Chine, présente aussi des risques. Le surendettement public et privé chinois freine en effet la capacité de ce pays à tenir le rythme de croissance. Dix ans après l’annonce du plan China 2025, qui visait la prééminence industrielle dans 10 secteurs clés, le leadership chinois ne s’affirme toujours qu’au prix de tensions commerciales accrues avec ses partenaires américains, asiatiques et européens et au prix de l’instabilité du système financier chinois.

D’autres sources pérennes d’instabilité, comme le prolongement de la guerre en Ukraine, la situation au Proche-Orient ou en mer Rouge, peuvent provoquer des tensions sur les prix du pétrole et du gaz et les coûts du transport maritime, entraînant alors un aléa à la hausse sur l’inflation et à la baisse sur l’activité. Un scénario d’abandon de l’Ukraine face à la Russie peut aussi créer les conditions d’un climat d’inquiétude pour l’Europe. Sans aller jusqu’à une invasion de Taïwan par la Chine, une escalade majeure des tensions entre ces deux pays est susceptible de conduire à la mise en œuvre de sanctions sévères contre la Chine, comme le gel de tous les avoirs chinois et la déconnexion de la Chine de toutes les plateformes SWIFT, à l’image de ce qui s’est passé pour la Russie, après l’invasion de l’Ukraine. Cela comporte un risque majeur pour l’économie mondiale, singulièrement pour les flux commerciaux qui transitent par le détroit de Taïwan. En effet, celui-ci est emprunté par près de la moitié des porte-conteneurs mondiaux, reliant notamment les usines d’équipements électroniques (semi-conducteurs en tête) d’Asie de l’Est au reste du monde. Ce couloir sert également à approvisionner le continent en gaz naturel et en pétrole. Tout ceci peut toujours provoquer une profonde récession, surtout en Europe.

En France, outre un risque important d’accroissement additionnel de la prime de risque des taux d’intérêt face à l’Allemagne et de poursuite de la dérive des dépenses publiques, un supplément d’attentisme peut se transformer en défiance, du fait de l’instabilité politique. Il peut entraîner des comportements plutôt frileux de dépenses des ménages et des entreprises, en dépit de l’effet a priori favorable d’une moindre consolidation budgétaire. En particulier, les motivations d’épargne peuvent demeurer puissantes, freinant la diminution attendue du taux d’épargne des ménages, du fait d’un besoin de précaution, avec la hausse du chômage, et de la préoccupation des particuliers pour les déséquilibres budgétaires. Concernant les entreprises, la proportion de chefs d’entreprise qui déclarent reporter leurs investissements et leurs embauches prévus s’est nettement accrue, d’après l’enquête BPI France et Rexecode sur les PME-ETI de novembre 2024. De plus, malgré le maintien relatif des niveaux de marge de l’ensemble des sociétés non financières, la hausse des coûts de financement pèse sur les profits des entreprises. Ces derniers ont d’ailleurs chuté à un niveau historiquement bas en 2024. Cela pourrait même se traduire par une accentuation du repli de l’investissement productif, en dépit de l’amélioration des conditions monétaires et financières et des besoins tendanciels d’investissement dans les transitions numérique et énergétique. De surcroît, l’amélioration plutôt modeste de la dépense des ménages, principal moteur de l’activité, serait insuffisante pour contrecarrer la prudence accrue des entreprises en matière d’emploi, de pilotage du niveau des stocks et d’investissement, du fait de l’environnement de taux d’intérêt encore élevés, de la dégradation des trésoreries des TPE/PME et de la montée des défaillances. En particulier, près de 66 500 entreprises ont défailli, soit un plus haut niveau depuis au moins 2009, selon un bilan établi sur l’année 2024 par BPCE L’Observatoire. Sur le seul 4e trimestre 2024, 17 966 défaillances sont dénombrées, toujours selon cette source. Ce record de défaillances, dont les conséquences en termes d’emplois sont dangereuses, constituent une alerte pour les acteurs économiques et politiques, au tournant d’une année 2025, avec, qui s’annonce déjà difficile sur le plan économique et incertaine sur le plan politique et budgétaire : 68 000 défaillances sont prévues et 240 000 emplois sont menacés.

Pourtant, la reconduction à l’identique des services votés dans la dernière Loi de Finances, en complément de la capacité de l’État à lever l’impôt et à s’endetter pour se financer lui-même ainsi que la Sécurité Sociale, doit a priori entraîner une réduction ex-ante du déficit budgétaire, d’où une réduction de l’impulsion budgétaire. La loi de Finances pour 2025 a été adoptée le 5 février 2025 et prévoit une contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises qui s’appliquera uniquement à l’exercice clos le 31 décembre 2025 (une contribution exceptionnelle de 41,20 % portant le taux effectif d’imposition à 36,2 %). Le taux de l’impôt sur les sociétés demeurant à 25,83 % au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Les prévisions consensuelles présentées pour 2025, notamment sur la France, reproduisent donc les tendances conjoncturelles déjà à l’œuvre, sans forcément intégrer des mesures spécifiques susceptibles d’être prises par le nouveau gouvernement, ni même les effets d’une période d’attentisme encore plus prolongé, en cas d’orientation incomprise de la politique économique.

Enfin, les risques physiques liés aux phénomènes climatiques extrêmes (vagues de chaleur, incendies, sécheresses, inondations, etc.) ou à la dégradation de l’environnement ainsi que les risques associés à la transition vers une économie à moindre impact environnemental, sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur les personnes, les entreprises et les acteurs publics et de peser négativement sur l’économie française.

Pour de plus amples informations, se reporter aux chapitres 5.2 « Environnement économique et financier » et 5.8 « Perspectives économiques de 2025 » figurant dans le document d’enregistrement universel 2024 de BPCE.

Le risque de pandémie (exemple de coronavirus – Covid-19) et ses conséquences économiques pourraient continuer à affecter négativement les activités, les résultats et la situation financière du Groupe.

L’apparition fin 2019 de la Covid-19 et la propagation rapide de la pandémie à l’ensemble de la planète a entraîné une dégradation de la situation économique de nombreux secteurs d’activité, une dégradation financière des agents économiques, une forte perturbation des marchés financiers, les pays touchés ayant été par ailleurs conduits à prendre des mesures sanitaires pour y répondre (fermetures de frontières, mesures de confinement, restrictions concernant l’exercice de certaines activités économiques…). Des dispositifs gouvernementaux (prêts garantis, aides fiscales et sociales…) et bancaires (moratoires) ont été mis en place. Certaines contreparties peuvent sortir fragilisées de cette période sans précédent.

Des mesures massives de politique budgétaire et de politique monétaire de soutien à l’activité ont été mises en place entre 2020 et 2022, notamment par le gouvernement français (dispositif de Prêts Garantis par l’État à destination des entreprises et des professionnels, pour les particuliers, mesures de chômage partiel ainsi que de nombreuses autres mesures d’ordre fiscal, social et paiement de factures) et par la Banque centrale européenne (accès plus abondant et moins cher à des enveloppes de refinancement très importantes). Dans ce cadre, le Groupe BPCE a participé activement au programme de Prêts Garantis par l’État français et a pris des dispositions particulières pour accompagner financièrement ses clients et les aider à surmonter les effets de cette crise sur leurs activités et leurs revenus (par exemple, report automatique d’échéances de prêt de 6 mois pour certains professionnels et micro-entreprises/PME). Rien ne permet toutefois de garantir que de telles mesures suffiront à compenser, à terme, les effets négatifs de la pandémie sur l’économie ou à stabiliser les marchés financiers, pleinement et durablement. Notamment, le remboursement des Prêts Garantis par l’État peut entraîner des défaillances chez les emprunteurs et des pertes financières pour le Groupe BPCE à hauteur de la part non garantie par l’État.

Le Groupe BPCE pourrait ne pas atteindre les objectifs de son plan stratégique VISION 2030.

Le 26 juin 2024, le Groupe BPCE a présenté son projet stratégique Vision 2030, fondé sur trois piliers : (i) forger notre croissance pour le temps long, (ii) donner à nos clients confiance dans leur avenir, et (iii) exprimer notre nature coopérative sur tous les territoires. Le premier pilier aspire à faire du Groupe BPCE un leader soutenant une croissance diversifiée, ouvert à des partenariats et performant. Le second pilier vise à faire du groupe un facilitateur de l’accès au logement pour tous, sur tous les besoins, d'être l'acteur de référence de la compétitivité des territoires, de protéger les clients à tous les moments et cycles de vie, et de simplifier les modèles relationnels (de 100 % physique à 100 % digital), notamment grâce à l’IA. Le troisième pilier vise à exprimer pleinement la nature coopérative du groupe, fort de ses visages multiples et de ses expertises, de son impact positif global, ainsi que de ses sociétaires et collaborateurs, fiers et engagés au quotidien. Le nouveau modèle de croissance se déploie dans trois grands cercles géographiques – France, Europe et Monde – et s’appuie à la fois sur la croissance organique, des acquisitions et des partenariats.

Cette vision stratégique s'accompagne d'une trajectoire à horizon 2026, fondée sur un scénario macroéconomique de rebond de la croissance à partir de 2025, à des rythmes différenciés selon les zones géographiques, de baisse mesurée de l’inflation en 2025 et 2026, de baisse de l’Euribor 3 mois et d'une relative stabilité des taux longs (OAT 10 ans).

Le succès de la trajectoire financière 2026 repose sur un grand nombre d’initiatives devant être déployées au sein des différents métiers du Groupe BPCE. Bien que la plupart des ambitions du plan stratégique devraient être atteintes, certaines pourraient ne pas l'être, du fait d'un changement du contexte économique ou de modifications possibles de la réglementation comptable et/ou fiscale. Si le Groupe BPCE n’atteignait pas ses ambitions, la trajectoire financière 2026 pourrait en être affectée.

Les risques climatiques dans leur composante physique et de transition et leurs conséquences sur les acteurs économiques pourraient affecter négativement les activités, les résultats et la situation financière du Groupe BPCE.

Les risques associés au changement climatique constituent des facteurs aggravant des risques existants, notamment du risque de crédit, du risque opérationnel et du risque de marché. BPCE est notamment exposé au risque climatique physique et au risque climatique de transition. Ils sont potentiellement porteurs de risque d’image et/ou de réputation.

Le risque physique a pour conséquence une augmentation des coûts économiques et des pertes financières résultants de la gravité et de la fréquence accrue des phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique (comme les canicules, les glissements de terrain, les inondations, les gelées tardives, les incendies et les tempêtes) ainsi que des modifications progressives à long terme du climat (comme les modifications des précipitations, la variabilité météorologique extrême ainsi que la hausse du niveau des mers et des températures moyennes). Il peut avoir un impact d’une étendue et d’une ampleur considérables, susceptibles d’affecter une grande variété de zones géographiques et de secteurs économiques concernant le Groupe BPCE. Ainsi, les épisodes cévenols touchant chaque année le sud-est de la France peuvent provoquer l’inondation de bâtiments, usines, bureaux ralentissant voire rendant impossible l’activité du client. Ainsi, le risque climatique physique peut se propager le long de la chaîne de valeur des entreprises clientes du Groupe BPCE, pouvant entraîner leur défaillance et donc générer des pertes financières pour le Groupe BPCE. Ces risques climatiques physiques sont susceptibles de s’accroître et risquent d’entraîner des pertes importantes pour le Groupe BPCE.

Le risque de transition est lié au processus d’ajustement vers une économie à faible émission de carbone. Le processus de réduction des émissions est susceptible d’avoir un impact significatif sur tous les secteurs de l’économie en affectant la valeur des actifs financiers et la profitabilité des entreprises. L’augmentation des coûts liés à cette transition énergétique pour les acteurs économiques, entreprises comme particuliers, pourraient entraîner un accroissement des défaillances et ainsi accroître les pertes du Groupe BPCE de façon significative. Par exemple, la loi Énergie-Climat du 8 novembre 2019 limitera à partir de 2023 et plus complètement en 2028 la vente et la location de biens immobiliers aux performances énergétiques les plus faibles. Les clients du Groupe BPCE devront prévoir des travaux de rénovation pour une vente ou une location éventuelle. Le risque réside dans l’impossibilité pour les clients du Groupe BPCE d’effectuer ces coûteux travaux et par conséquent de ne pouvoir réaliser l’opération financière nécessaire à l’équilibre de leur budget. Ces clients du Groupe BPCE pourraient par conséquent devenir insolvables, ce qui entraînerait des pertes financières significatives pour le Groupe BPCE.

Le Groupe BPCE pourrait rencontrer des difficultés pour adapter, mettre en œuvre et intégrer sa politique dans le cadre d’acquisitions ou de joint-ventures.

Le Groupe BPCE pourrait réfléchir à l’avenir à des opportunités de croissance externe ou de partenariat. Bien que le Groupe BPCE procède à une analyse approfondie des sociétés qu’il envisage d’acquérir ou des joint-ventures auxquelles il compte participer, il n’est généralement pas possible de conduire un examen exhaustif à tous égards. Par conséquent, le Groupe BPCE peut avoir à gérer des passifs non prévus initialement. De même, les résultats de la société acquise ou de la joint-venture peuvent s’avérer décevants et les synergies attendues peuvent ne pas être réalisées en totalité ou en partie, ou l’opération peut engendrer des coûts plus élevés que prévu. Le Groupe BPCE peut également rencontrer des difficultés lors de l’intégration d’une nouvelle entité. L’échec d’une opération de croissance externe annoncée ou l’échec de l’intégration d’une nouvelle entité ou d’une joint-venture est susceptible d’obérer la rentabilité du Groupe BPCE. Cette situation peut également provoquer le départ de collaborateurs clés. Dans la mesure où, pour conserver ses collaborateurs, le Groupe BPCE se verrait contraint de leur proposer des avantages financiers, cette situation peut également se traduire par une augmentation des coûts et une érosion de la rentabilité. Dans le cas de joint-ventures, le Groupe BPCE est exposé à des risques supplémentaires et des incertitudes, comme de dépendre de systèmes, contrôles et personnes qui ne seraient pas sous son contrôle et pourraient, à ce titre, engager sa responsabilité, lui faire subir des pertes ou des atteintes à sa réputation. De plus, des conflits ou désaccords entre le Groupe BPCE et ses associés pourraient avoir un impact négatif sur les avantages recherchés par la joint-venture.

Au 31 décembre 2024, le total des participations dans les entreprises mises en équivalence s’élève à 57 milliards d’euros et celui des écarts d’acquisition s’élève à 4,3 milliards d’euros. Pour de plus amples informations se référer aux notes 12.4.1 « Participation dans les entreprises mises en équivalence » et 3.5 « Écarts d’acquisition », des comptes consolidés du Groupe BPCE.

La concurrence intense, tant en France, son principal marché, qu’à l’international, est susceptible de peser sur les revenus nets et la rentabilité du Groupe BPCE.

Les principaux métiers du Groupe BPCE sont tous confrontés à une vive concurrence, que ce soit en France ou dans d’autres parties du monde où il exerce des activités importantes. La consolidation, que ce soit sous la forme de fusions et d’acquisitions ou d’alliances et de coopération, renforce cette concurrence. La consolidation a créé un certain nombre d’entreprises, qui, à l’image du Groupe BPCE, ont la capacité d’offrir une large gamme de produits et de services, qui vont de l’assurance, aux prêts et aux dépôts en passant par le courtage, la banque d’investissement et la gestion d’actifs. Le Groupe BPCE est en concurrence avec d’autres entités sur la base d’un certain nombre de facteurs, incluant l’exécution des produits et services offerts, l’innovation, la réputation et le prix. Si le Groupe BPCE ne parvenait pas à maintenir sa compétitivité en France ou sur ses autres principaux marchés en proposant une gamme de produits et de services à la fois attractifs et rentables, il pourrait perdre des parts de marché dans certains métiers importants ou subir des pertes dans tout ou partie de ses activités.

À titre d’exemple, au 31 décembre 2024, le Groupe BPCE est, en France, la 1re banque des PME(1), la 2e banque des particuliers, des professionnels et entrepreneurs individuels(2). Il détient 263 %(3) de part de marché en crédit à l’habitat(4). Pour la Banque de proximité et Assurance, les encours de crédit s’élèvent à 724 milliards d’euros au 31 décembre 2024 contre 719 milliards d’euros au 31 décembre 2023 et les encours d’épargne à 937 milliards d’euros au 31 décembre 2024 contre 918 milliards au 31 décembre 2023 (pour de plus amples informations sur la contribution de chaque métier, et de chaque réseau, se référer au chapitre 5.4.2 « Métiers du groupe » du document d’enregistrement universel 2024).

Par ailleurs, tout ralentissement de l’économie mondiale ou des économies dans lesquelles se situent les principaux marchés du Groupe BPCE est susceptible d’accroître la pression concurrentielle, notamment à travers une intensification de la pression sur les prix et une contraction du volume d’activité du Groupe BPCE et de ses concurrents. Pourraient également faire leur entrée sur le marché de nouveaux concurrents plus compétitifs, soumis à une réglementation distincte ou plus souple, ou à d’autres exigences en matière de ratios prudentiels. Ces nouveaux entrants seraient ainsi en mesure de proposer une offre de produits et services plus compétitive. Les avancées technologiques et la croissance du commerce électronique ont permis aux établissements autres que des institutions dépositaires d’offrir des produits et services qui étaient traditionnellement des produits bancaires, et aux institutions financières et à d’autres sociétés de fournir des solutions financières électroniques et fondées sur internet, incluant le commerce électronique de titres. Ces nouveaux entrants pourraient exercer des pressions à la baisse sur les prix des produits et services du Groupe BPCE ou affecter la part de marché du Groupe BPCE. Les avancées technologiques pourraient entraîner des changements rapides et imprévus sur les marchés sur lesquels le Groupe BPCE est présent. La position concurrentielle, les résultats nets et la rentabilité du Groupe BPCE pourraient en pâtir s’il ne parvenait pas à adapter ses activités ou sa stratégie de manière adéquate pour répondre à ces évolutions.

La capacité du Groupe BPCE à attirer et retenir des salariés qualifiés est cruciale pour le succès de son activité et tout échec à ce titre pourrait affecter sa performance.

Les salariés des entités du Groupe BPCE constituent la ressource la plus importante du Groupe. La concurrence pour attirer du personnel qualifié est réelle dans de nombreux domaines du secteur des services financiers. Les résultats et la performance du Groupe BPCE dépendent de sa capacité à attirer de nouveaux salariés et à fidéliser ses collaborateurs. Les bouleversements en cours (technologiques, économiques et exigences clients) notamment dans le secteur bancaire nécessitent un effort important d’accompagnement et de formation des collaborateurs. À défaut d’accompagnement suffisant, cela pourrait notamment empêcher le Groupe BPCE de tirer profit d’opportunités commerciales potentielles, ce qui par conséquent pourrait affecter sa performance.

Au 31 décembre 2024, les effectifs inscrits du Groupe BPCE s’élèvent à 103 418 collaborateurs.

Le Groupe BPCE pourrait être exposé à des risques non identifiés ou non anticipés pouvant impacter négativement ses résultats et sa situation financière en cas de défaillance de son système de mesure des risques, basé notamment sur l’utilisation de modèles

Le système de mesure des risques du Groupe BPCE s’appuie notamment sur l’utilisation de modèles. Le portefeuille de modèles du Groupe BPCE comprend principalement les modèles de marché de la Banque de Grande Clientèle et les modèles de crédit du Groupe BPCE et de ses entités. Les modèles utilisés dans le cadre de la prise de décisions stratégiques et dans le suivi de gestion des risques (crédits, financiers (ALM et marchés), opérationnels y compris conformité et climatiques) pourraient connaitre des défaillances et exposer le Groupe BPCE à des risques non identifiés ou non anticipés pouvant entrainer des pertes importantes.

2Gouvernance et dispositif de gestion des risques

2.1Dispositif Groupe BPCE

La fonction de gestion des risques et celle de certification de la conformité assurent, entre autres missions, le contrôle permanent des risques et de la conformité.

Les directions des risques et/ou de la conformité veillent à l’efficacité du dispositif de maîtrise des risques. Elles assurent l’évaluation et la prévention des risques, l’élaboration de la politique risque intégrée aux politiques de gestion des activités opérationnelles et la surveillance permanente des risques.

Au sein de l’organe central BPCE, la direction des risques et le Secrétariat général en charge de la conformité, de la sécurité et des contrôles permanents assurent la cohérence, l’homogénéité, l’efficacité, et l’exhaustivité de la mesure, de la surveillance et de la maîtrise des risques. Ces directions sont en charge du pilotage consolidé des risques du groupe.

Les missions de ces dernières sont conduites de manière indépendante des directions opérationnelles. Ses modalités de fonctionnement, notamment en filières, sont précisées entre autres dans la Charte des risques, de la Conformité et des Contrôles Permanents Groupe, approuvée par le directoire de BPCE le 7 décembre 2009 et dont la dernière mise à jour date de décembre 2021, en lien avec l’arrêté du 3 novembre 2014, modifié le 25 février 2021, dédié au contrôle interne. La direction des risques et de la conformité de notre établissement lui est rattachée par un lien fonctionnel fort.

 

3Gestion du capital et adéquation des fonds propres

3.1Cadre réglementaire

L’accord de Bâle III, transposé dans la législation européenne par un règlement (CRR – Capital Requirements Regulation) et une directive (CRD – Capital Requirements Directive) votés le 16 avril 2013 par le Parlement européen et publiés au Journal Officiel de l’Union européenne le 26 juin 2013, a défini les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement. Les établissements assujettis sont tenus de respecter en permanence un ratio global de solvabilité au moins égal à 8 %.

Les textes CRR et CRD IV ont été revus le 7 juin 2019. Les textes CRR 2 et CRD V ont été publiés au journal de l’Union européenne pour une mise en application en juin 2021.

Ce ratio de solvabilité est égal au rapport entre les fonds propres totaux et la somme :

  • du montant des expositions pondérées au titre du risque de crédit, de contrepartie et de dilution ;
  • du montant des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché, du risque opérationnel et du risque au titre du risque d’ajustement de l’évaluation de crédit multipliées par 12,5.

L’article 92, paragraphe 1 du CRR fixe un ratio minimal de fonds propres de base de catégorie 1 à 4,5 % et un ratio minimal de fonds propres de catégorie 1 à 6 %.

Fonds propres prudentiels et ratios de solvabilité Bâle III

en millions d’euros

31/12/2024

31/12/2023

Capitaux propres consolidés

1 180,78

1 157,85

TSSDI classés en capitaux propres

(100,00)

(100,00)

Capitaux propres consolidés hors TSSDI classés en capitaux propres

1 080,78

1 057,85

Intérêts minoritaires

 

 

Fonds propres de base de catégorie 1 avant déductions

1 049,46

1 034,36

Déductions des fonds propres de base

 

 

  • Écarts d’acquisition

 

 

  • Autres immobilisations incorporelles

(4,08)

(4,08)

Autres retraitements prudentiels

(62,81)

(53,28)

Fonds propres de base de catégorie 1

982,57

977,00

Titres supersubordonnés

 

 

Autres fonds propres additionnels de catégorie 1

100,00

100,00

Fonds propres Tier One (A)

1 082,57

1 077,00

Fonds propres de catégorie 2

257,83

237,92

Fonds propres Tier Two (B)

257,83

237,92

TOTAL DES FONDS PROPRES PRUDENTIELS (A + B)

1 340,40

1 314,92

Risques pondérés au titre du risque de crédit

9 903,00

10 000,14

Risques pondérés au titre du risque de marché

17,55

53,81

Risques pondérés au titre du risque opérationnel

677,79

650,39

Risques pondérés au titre du risque d’ajustement de l’évaluation de crédit

20,68

13,72

TOTAL DES RISQUES PONDÉRÉS BALE III

10 619,01

10 718,05

Ratios de solvabilité

 

 

Ratio Core Tier One

9,25 %

9,12 %

Ratio Tier One

10,19 %

10,05 %

Ratio de solvabilité global

12,62 %

12,27 %

4Risques de crédit et de contrepartie

4.1Définitions

Le risque de crédit est le risque encouru en cas de défaillance d’un débiteur ou d’une contrepartie, ou de débiteurs ou de contreparties considérés comme un même groupe de clients liés conformément à la réglementation ; ce risque peut également se traduire par la perte de valeur de titres émis par la contrepartie défaillante.

Le risque de contrepartie se définit comme le risque que la contrepartie d’une opération fasse défaut avant le règlement définitif de l’ensemble des flux de trésorerie liés à l’opération.

 

5Risques de marché

5.1Définition

Les risques de marché se définissent comme les risques de pertes liés aux variations des paramètres de marché.

Les risques de marché comprennent trois composantes principales :

  • le risque de taux d’intérêt : risque que fait courir au porteur d’une créance ou d’un titre de dette, une variation des taux d’intérêt ; ce risque peut être spécifique à un émetteur particulier ou à une catégorie particulière d’émetteurs dont la qualité de la signature est dégradée (risque de spread de crédit) ;
  • le risque de change : risque qui affecte les créances et les titres libellés en devises détenus dans le cadre des activités de marché, du fait des variations du prix de ces devises exprimé en monnaie nationale ;
  • le risque de variation de cours : risque de prix sur la position détenue sur un actif financier déterminé, en particulier une action.

 

6Risques structurels de bilan

6.1Définition

Les risques structurels de bilan se traduisent par un risque de perte, immédiat ou futur, lié aux variations des paramètres commerciaux ou financiers et à la structure du bilan sur les activités de portefeuille bancaire, hors opérations pour compte propre.

Les risques structurels de bilan ont trois composantes principales :

  • le risque de liquidité est le risque pour l’établissement de ne pas pouvoir faire face à ses engagements ou de ne pas pouvoir dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché ou de facteurs idiosyncratiques, dans un délai déterminé et à un coût raisonnable (Arrêté du 3 novembre 2014, modifié le 25 février 2021, relatif au contrôle interne).
  • Le risque de liquidité est également associé à l’incapacité de transformer des avoirs illiquides en avoirs liquides.
  • La liquidité de la Banque Palatine est gérée en lien fort avec l’organe central du Groupe BPCE, qui assure notamment la gestion centralisée du refinancement ;
  • le risque de taux d’intérêt global est le risque encouru en cas de variation des taux d’intérêt du fait de l’ensemble des opérations de bilan et de hors-bilan, à l’exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché (arrêté du 3 novembre 2014, modifié le 25 février 2021, relatif au contrôle interne) ;
  • le risque de change est le risque qui affecte les créances et les titres libellés en devises, il est dû aux variations du prix de ces devises exprimé en monnaie nationale.

Le niveau d’exposition au risque structurel de change de la Banque Palatine est suivi par un calcul du RWA au titre du risque de change (sur les portefeuilles de négociations et bancaires).

 

7Risques opérationnels

7.1Définition

La définition du risque opérationnel est, selon la réglementation, le risque de pertes découlant d’une inadéquation ou d’une défaillance des processus, du personnel et des systèmes internes ou d’événements extérieurs, y compris le risque juridique. Le risque opérationnel inclut notamment les risques liés à des événements de faible probabilité d’occurrence mais à fort impact, les risques de fraude interne et externe définis par la réglementation, et les risques liés au modèle.

 

8Risques juridiques

La direction juridique assume la responsabilité de la prévention et de la maîtrise des risques juridiques et des risques judiciaires de la Banque Palatine ; elle participe ainsi à la prévention des risques d’image.

 

8.1L’organisation du service juridique

Le service juridique est constitué d’un effectif de 5 collaborateurs placés sous la responsabilité du responsable du service juridique et de la directrice juridique et contentieux. Chaque collaborateur est en mesure de traiter les consultations juridiques, les projets et de prendre en charge les assignations et réclamations dirigées contre la Banque.

 

9Risques de non-conformité

9.1Définition

Le risque de non-conformité est défini à l’article 10-p de l’arrêté du 3 novembre 2014, modifié le 25 février 2021, comme étant le risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation, qui naît du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu’elles soient de nature législative ou réglementaire, nationales ou européennes directement applicables, ou qu’il s’agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d’instructions des dirigeants effectifs prises notamment en application des orientations de l’organe de surveillance.

10Continuité d’activité

La maîtrise des risques d’interruption d’activité est abordée dans sa dimension transversale, avec l’analyse des principales lignes métiers critiques, notamment la liquidité, les moyens de paiement, les titres, les crédits aux particuliers et aux entreprises, ainsi que le fiduciaire.

10.1Organisation et pilotage de la continuité d’activité

La gestion du PUPA du Groupe BPCE est organisée en filière, pilotée par la continuité d’activité groupe, au sein du département sécurité groupe du Secrétariat général groupe.

Le responsable de la continuité d’activité (RCA-G) groupe, a pour mission de :

  • piloter la continuité d’activité groupe et animer la filière au sein du groupe ;
  • coordonner la gestion de crise groupe ;
  • piloter la réalisation et le maintien en condition opérationnelle des plans d’urgence et de poursuite d’activité groupe ;
  • veiller au respect des dispositions réglementaires en matière de continuité d’activité ;
  • participer aux instances internes et externes au groupe.

Les projets d’amélioration se sont poursuivis avec pour point commun la rationalisation des processus et le renforcement des dispositifs en s’appuyant sur les enseignements des crises systémiques passées (Covid), en cours (crise russo-ukrainienne) ou la préparation des crises anticipées (rupture énergétique) auxquelles la continuité d’activité est pleinement associée.

Les RPUPA des établissements du groupe sont rattachés fonctionnellement au RCA groupe et les nominations des RPUPA lui sont notifiées.

Le cadre de référence de la Banque Palatine a été revu en 2023 et validé par le Comité des risques opérationnels et Sécurité de février 2023.

Le Cadre continuité d’activité groupe définit la gouvernance de la filière, assurée par trois niveaux d’instances, mobilisées selon la nature des orientations à prendre ou des validations à opérer :

  • les instances de décision et de pilotage groupe auxquelles participe le RCA-Groupe pour valider les grandes orientations et obtenir les arbitrages nécessaires ;
  • le Comité filière de continuité d’activité, instance de coordination opérationnelle ;
  • la plénière de continuité d’activité groupe, instance plénière nationale de partage d’informations et de recueil des attentes.

La Continuité d’activité groupe définit, met en œuvre et fait évoluer autant que de besoin la politique de continuité d’activité groupe.

11Sécurité des systèmes d’information

11.1Organisation et pilotage de la filière SII

Au sein du dispositif de maîtrise des risques liés aux risques informatiques, la direction de la sécurité groupe (DSG) est notamment en charge de la sécurité des systèmes d’information (SSI) et de la lutte contre la cybercriminalité. La direction de la sécurité groupe (DSG) est rattachée au Secrétariat général groupe.

La sécurité des systèmes d’information du Groupe BPCE est organisée en filière, pilotée par la direction de la sécurité groupe (DSG). La direction, définit, met en œuvre et fait évoluer la politique SSI Groupe (PSSI-G).

La DSG :

  • anime la filière SSI regroupant les RSSI des affiliées maisons mères, des filiales et des GIE informatiques ;
  • assure le pilotage du dispositif de contrôle permanent de niveau 2 et le contrôle consolidé de la filière SSI ;
  • initie et coordonne les projets groupe de réduction des risques ; et
  • représente le groupe auprès des instances de place interbancaires ou des pouvoirs publics dans son domaine de compétence.

Depuis mars 2020, l’activité gouvernance, risques et contrôles de second niveau de BPCE-IT a été transférée à la DSG :

  • l’activité gouvernance SSI BPCE-IT est désormais sous la responsabilité de la SSI-groupe ;
  • l’activité risques et contrôles sécurité est quant à elle assurée au sein d’une nouvelle entité rattachée à la direction sécurité groupe.

Les RSSI de la Banque Palatine et plus largement de tous les affiliés maisons mères, des filiales directes et des GIE informatiques sont rattachés fonctionnellement au RSSI groupe. Ce lien fonctionnel implique notamment que :

  • toute nomination de RSSI soit notifiée au RSSI groupe ;
  • la politique sécurité des systèmes d’information groupe soit adoptée au sein des établissements et que chaque politique SSI locale soit soumise à l’avis du RSSI groupe préalablement à sa déclinaison dans l’établissement ;
  • un reporting concernant le niveau de conformité des établissements à la politique SSI groupe, le contrôle permanent SSI, le niveau de risques SSI, les principaux incidents SSI et les actions engagées soient transmis au RSSI groupe.

Le RSSI de la Banque Palatine partage son activité pour moitié avec la coordination de la fraude externe. Il est rattaché au département risques opérationnels et est accompagné par un demi-poste d’assistant.

 

12Risques climatiques

Dans le cadre de la publication en octobre 2021 du premier rapport TCFD du Groupe BPCE, la direction des Risques Groupe a défini une matrice de matérialité des risques climatiques.

La matérialité des risques associés aux changements climatiques est appréciée par référence aux grandes classes de risques du pilier 1 de Bâle III que sont le risque de crédit, le risque de marché et le risque opérationnel, y compris le risque de non-conformité et de réputation. Le Groupe BPCE a donc mis en place un dispositif permettant l’identification des facteurs de risques climatiques pouvant impacter les risques traditionnels du groupe accompagné d’un pilotage précis. La matrice de matérialité des risques climatiques peut être déclinée dans l’ensemble des entités du groupe.

Les « risques physiques aigus » se définissent par les pertes directes déclenchées par des évènements météorologiques extrêmes, dont les dommages induits peuvent conduire à la destruction d’actifs physiques (immobilier et/ou de production) et causer une chute de l’activité économique locale et éventuellement une désorganisation des chaînes de valeur. Les « risques physiques chroniques » sont les pertes directes déclenchées par des changements climatiques à plus long terme (élévation du niveau de la mer, vagues de chaleur chroniques, modification des régimes de précipitations et augmentation de leur variabilité, disparition de certaines ressources) pouvant progressivement détériorer la productivité d’un secteur donné.

Le « risque de transition » résultent des conséquences économiques et financières liées aux effets de la mise en place d’un modèle économique bas-carbone que ce soit à travers l’évolution de la réglementation, les progrès technologiques, ou bien le changement des attentes des consommateurs et les répercussions en termes de réputation.

Programme de gestion des risques climatiques

Le département des Risques Climatiques coordonne la mise en place du cadre de gestion des risques climatiques au travers d’un programme dédié. Ce programme en ligne avec les engagements climatiques et environnementaux du Groupe, adresse des objectifs précis pour tous les métiers et toutes les filières. Le dispositif proposé s’attache à garantir la couverture la plus exhaustive des 13 piliers proposés par la BCE dans son guide relatif aux risques liés au climat et à l’environnement de novembre 2020. Il s’applique également à y intégrer les perspectives réglementaires nationales ou internationales faisant aujourd’hui référence.

Ce programme est régulièrement actualisé des points d’attention précisés par la BCE, dans un premier temps dans son retour au sujet du questionnaire d’auto-évaluation, formalisé au travers des échanges fin 2021, puis au travers de la revue thématique réalisée début 2022.

Concrètement, ce dispositif s’organise autour de 9 chantiers majeurs (la gouvernance, le cadre d’appétit aux risques, le stress test, les risques financiers et de marché, les risques opérationnels, les risques de crédit, le dispositif de contrôle des risques, le tableau de bord, et les données).

Les travaux et les attentes sont ainsi précisément qualifiés, par thématique, permettant de connaître et de suivre le statut, le calendrier de réalisation, les personnes en charge dans le département des risques climatiques et les autres directions comme celles qui participent à sa mise en place ou encore les livrables attendus.

Des représentants de Banques Populaires, de Caisses d’Epargne et de Global Financial Services ont également été associés au programme afin de garantir l’opérationnalité des actions prévues dans chaque entité du groupe.

Afin d’accompagner sa propre transformation et le parcours de transitions de tous ses clients selon les meilleurs standards et avec des expertises pointues, Palatine s’inscrit dans le plan de transformation interne dénommé « Impact Inside » engagé par le Groupe BPCE. Une transformation interne de toutes les entreprises du Groupe à tous les niveaux.

Le programme Impact Inside, qui implique la gestion des Risques Climatiques, se décline dans la filière risques via un renforcement du dispositif de gestion des Risques ESG. Ce renforcement s’effectue dans le cadre d’un plan d’action pluriannuel intégrant une logique d’amélioration continue de son dispositif de gestion des risques climatiques avec, d’ici fin 2026, les objectifs suivants :

  • définition et encadrement de l’appétit aux risques climatiques ;
  • approfondissement du dialogue client et généralisation de l’analyse des enjeux extra-financiers dans les processus crédit ;
  • déploiement de méthodes avancées d’analyse des risques, en appui des processus décisionnels et de planification financière ;
  • accompagnement de l’ensemble des équipes commerciales et risques dans l’appréhension des enjeux climatiques et environnementaux, selon les secteurs et les territoires ;
  • renforcement du dispositif de surveillance des risques en portefeuille et la diffusion des indicateurs de pilotage ;
  • respect des trajectoires climatiques pour réduire l’exposition aux risques.

Les enjeux climatiques sont majeurs pour la Banque Palatine. Ils sont à intégrer tant dans ses activités de banque que dans son propre fonctionnement. Ainsi, les impacts de la Banque Palatine en matière de changement climatique sont identifiés à la fois sur les opérations propres (empreinte propre) mais aussi via la chaîne de valeur, à travers les opérations de financement et d’investissement. Cela est une première étape dans l’analyse d’impacts, risques et opportunités liés à l’identité et aux modèles d’affaires de la Banque Palatine. La prise en compte de ces analyses dans nos modèles est progressive et dépend de la robustesse et du référencement de méthodologie de place.

La cotation des impacts climatiques en lien avec les financements et investissements a été réalisée à dire d’expert en s’appuyant notamment sur une analyse sectorielle des expositions du Groupe BPCE réalisée par la direction des risques ESG Groupe dans le cadre de l’évaluation de l’ampleur. Cette cotation est renforcée par la mobilisation des points de vue de nos parties prenantes.

Le processus de consultation des parties prenantes au sein de la Banque Palatine repose sur l’exploitation des différents dispositifs existants, complétés par des dispositifs dédiés qui ont pour objet de :

  • contribuer à la communication et à la diffusion de notre démarche Impact, au-delà de l’exercice de double matérialité ;
  • coconstruire et associer nos parties prenantes dans notre stratégie ESG et dans nos travaux d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités.

Concernant les dispositifs existants :

  • les attentes sont mises en évidence lors d’interventions d’experts des thématiques de l’ESG dans des conférences et autres formats de communications internes accessibles à tous les collaborateurs.

Les échanges avec les régulateurs, les enquêtes d’image ou de prospectives sont autant de sources d’identification de l’évolution des attentes des parties prenantes.

Face aux enjeux des transitions en général et à l’urgence environnementale en particulier, la Banque Palatine a placé le climat, parmi les axes prioritaires de son projet stratégique 2024 se plaçant dans une posture de transition en tant qu’entreprise et en tant qu’acteur du financement de l’économie.

En matière d’opportunités, La Banque Palatine dispose d’équipes métiers dont la mission est d’étudier les opportunités de marché, d’élaborer des plans d’affaires et de lancer des offres utiles pour accompagner la transition environnementale de ses clients.

La prise en compte de la transition climatique est clairement mentionnée dans le cadre du projet stratégique Vision 2030 comme l’un des 4 axes majeurs de développement que le Groupe soutient. À ce titre, l’ensemble des métiers et entreprises du Groupe BPCE, dont la Banque Palatine, ont fait du changement climatique une priorité stratégique.

Notre impact positif global repose sur la force de solutions locales accessibles à tous. La Banque Palatine propose une approche globale prenant en compte les limites planétaires et les besoins sociétaux, offrant des solutions concrètes à tous pour accompagner les transitions vers un monde plus durable et inclusif. Lutter contre le dérèglement climatique et faire émerger une société plus sobre en carbone sont des défis majeurs pour lequel la Banque est mobilisée de longue date dans l’objectif de limiter l’impact climatique de ses activités de financement et d’investissement.

La Banque Palatine a placé le climat au cœur de sa stratégie avec des engagements clairs :

  • alignement de ses portefeuilles sur une trajectoire Net Zero ;
  • accompagnement de tous ses clients dans leur transition environnementale ;
  • extension de la stratégie de refinancement durable ;
  • accélération de la réduction de son empreinte environnementale propre.

L’objectif final est de contribuer à la construction d’une économie net zero en agissant dès aujourd’hui. Cette opportunité est déjà mise en œuvre par le Groupe avec une ambition forte, celle d’accentuer sa mobilisation sur l’enjeu majeur de la décarbonation de l’économie.

 

13Risques émergents

Le Groupe BPCE porte une attention particulière à l’anticipation et à la maîtrise des risques émergents compte tenu de l’évolution permanente de l’environnement. À ce titre, une analyse prospective identifiant les risques pouvant impacter le groupe est réalisée chaque semestre et présentée en comité des risques et de la conformité, puis en comité des risques du conseil.

Le contexte macro-économique s’est en effet fortement détérioré depuis début 2022 et conduit à une vision plus pessimiste que ce qui était projeté en termes de résultat généré par les activités du groupe et de niveau de risque. Par ailleurs, la crise Covid puis les conséquences de la crise en Ukraine ont profondément modifié l’environnement dans lequel s’exercent les activités du Groupe. Elles ont en effet largement aggravé l’intensité des chocs causés par les différentes typologies de risques affectant nos métiers.

Le ralentissement à venir de la croissance économique, combiné à une inflation élevée et potentiellement durable, fait peser un risque accru de dégradation des portefeuilles de crédit, en particulier pour certains segments de clientèle présentant des vulnérabilités (secteurs d’activité sensibles aux effets de second tour de guerre en Ukraine et/ou à l’inflation, clients présentant un niveau d’endettement déjà élevé…).

La vigilance sur les risques de taux et d’investissement est également réhaussée compte tenu de l’impact fortement défavorable que la hausse des taux et l’inflation pourraient avoir à court et moyen terme sur la rentabilité du groupe.

L’environnement géopolitique international reste une zone d’attention sous vigilance, les différentes tensions géopolitiques continuant de peser sur le contexte économique global et alimentant les incertitudes.

La poursuite de la digitalisation de l’économie et des services financiers s’accompagne d’une vigilance constante des banques face aux cyber risques. La sophistication des attaques et les éventuelles vulnérabilités des systèmes IT des banques sont deux enjeux majeurs pour le Groupe BPCE, en lien avec les attentes du régulateur.

Le groupe est très attentif à l’évolution de l’environnement réglementaire et aux demandes du superviseur, notamment sur les nouvelles normes de provisionnement, l’encadrement et la surveillance des prêts à effet de levier, les guidelines sur les prêts non performants, etc.

Les changements climatiques font partie intégrante de la politique de gestion des risques, avec des déclinaisons opérationnelles en cours de déploiement.

Enfin, les risques opérationnels font l’objet d’une attention soutenue avec notamment l’application des dispositifs de gestion de crise quand nécessaire.

1)
Étude Kantar PME-PMI 2023.
2)
Parts de marché : 21,9 % en épargne des ménages et 26,3 % en crédit immobilier aux ménages (Banque de France T3-2024).
3)
38,4 % (rang 2) de taux de pénétration auprès des professionnels et des entrepreneurs individuels (enquête Pépites 2021-2022, CSA).
4)
Épargne de bilan et épargne financière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5. Annexes au rapport de gestion

 

 

 

 

ATableau des résultats des cinq derniers exercices

Article R. 225-102 du Code de commerce

en milliers d’euros

2020

2021

2022

2023

2024

Capital en fin d’exercice

 

 

 

 

 

Capital Social

688 803

688 803

688 803

688 803

688 803

Nombre d’actions (1)

34 440

34 440

34 440

34 440

34 440

OpÉrations et rÉsultats de l’exercice

 

 

 

 

 

  • Chiffre d’affaires

435 184

501 213

612 846

1 158 262

1 293 009

Résultat avant impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

(10 015)

75 359

84 483

145 481

134 059

Impôts sur les bénéfices

2 398

(9 068)

(3 226)

48 936

27 491

Résultat après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

(28 481)

38 410

(2 740)

124 243

58 399

  • Résultat distribué (2)

-

-

-

50 364

56 110

RÉsultat par action (en euros)

 

 

 

 

 

Chiffre d’affaires

12,64

14,55

17,79

33,63

37,54

Résultat après impôts, participation des salariés, mais avant dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

(0,31)

1,74

2,61

6,16

5,05

Impôts sur les bénéfices

0,07

(0,26)

(0,09)

1,42

0,80

Résultat après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

(0,83)

1,12

(0,08)

3,61

1,70

Dividende attribué à chaque action (2)

 

 

 

1,46

1,63

Personnel

 

 

 

 

 

Effectif moyen

1 293

1 182

1 105

1 098

1 095

dont cadres

839

807

777

822

822

dont non-cadres

454

375

328

276

273

Montant de la masse salariale

77 851

79 992

71 594

68 516

70 645

Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux de l’exercice

38 031

36 122

37 193

36 527

37 232

  • (1)Le résultat par action est calculé à partir du nombre d’actions au jour de l’assemblée générale.
  • (2)Sous réserve d’approbation par l’assemblée générale.

BInformations sur les délais de paiement fournisseurs et clients

Factures reçues non réglées à la date de clôture 
de l’exercice dont le terme est échu

(tableau prévu au I de l’article D. 441-6-1)

0 jour

(indicatif)

1
 à 30 jours

31 à 60 jours

61 à 90 jours

91 jours
 et plus

Total

(1 jour
 et plus)

Nombre de factures concernées

10

14

8

5

18

45

Montant total des factures concernées TTC en euros

72 891

339 501

52 296

8 267

47 979

448 043

Pourcentage du montant total des achats TTC 
de l’exercice

0,09 %

0,44 %

0,07 %

0,01 %

0,06 %

0,57 %

 

Factures reçues ayant connu un retard de paiement au cours de l’exercice

(tableau prévu au II de l’article D. 441-6-1)

0 jour

(indicatif)

1
 à 30 jours

31 à 60 jours

61 à 90 jours

91 jours
et plus

Total

(1 jour
 et plus)

Nombre de factures concernées

3 108

1 764

427

213

281

2 685

Montant total des factures concernées TTC en euros

37 283 731

29 557 350

3 773 797

4 290 828

2 551 924

40 173 900

Pourcentage du montant total des achats TTC 
de l’exercice

47,81 %

37,90 %

4,84 %

5,50 %

3,27 %

51,52 %

 

Ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes. Pour les créances et les dettes relatives aux clients de la Banque Palatine, il convient de se référer à l’annexe 4.14 du chapitre 2 relative à l’échéance des emplois et ressources qui fournit à ce titre une information sur leur durée résiduelle.

CAffectation des résultats de l’exercice 2024

Origines

 

Bénéfice net

58 398 526,29 euros

Report à nouveau

283 777 295,14 euros

TOTAL

342 175 821,43 euros

 

Affectations

 

Dotation à la réserve légale

2 919 926,31 euros

Distribution

56 110 352,03 euros

Report à nouveau

283 145 543,08 euros

TOTAL

342 175 821,43 euros

DInformations sur les comptes inactifs

Articles L. 312-19, L. 312-20 et R. 312-21 du Code monétaire et financier

Du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024

  • Nombre de comptes inactifs ouverts dans nos livres : 5 961 comptes.

Montant total des dépôts et avoirs inscrits sur ces comptes : 29 001 829,84 euros

  • Nombre de comptes dont les dépôts et avoirs sont déposés à la Caisse des dépôts et Consignations (CDC) : voir tableau ci-dessous.
  • Montant total des dépôts et avoirs déposés à la Caisse des dépôts et Consignations : voir tableau ci-dessous.

Année 2024

Nombre de comptes dont
les avoirs sont déposés à la CDC

Montant 
des fonds déposés
 à la CDC

Trimestre 1

39

554 093,03

Trimestre 2

56

396 239,99

Trimestre 3

48

482 518,45

Trimestre 4

25

331 153,30

TOTAL À DÉCLARER

168

1 764 004,77

EListe des centres d’affaires et banque privée, des agences premium et autre implantation

France Nord-Est : 9 centres d’affaires et banque privée

 

 

 

 

Paris Matignon

12 avenue Matignon

75008

Paris

Paris Opéra

24 bis, avenue de l’Opéra

75001

Paris

Nogent-sur-Marne

1, avenue de Lattre de Tassigny

94130

Nogent-Sur-Marne

Saint-Germain-en-Laye

4, rue d’Alsace

78100

St-Germain-en-laye

Caen – Normandie

12, rue Ferdinand Buisson

14280

Saint-Contest

Lille – Hauts-de-France

56, boulevard de la Liberté

59000

Lille

Dijon – Bourgogne-Franche-Comté

20, boulevard de Brosses

21000

Dijon

Metz – Lorraine Champagne

1, rue des Messageries

57000

Metz

 

Immeuble Zash – Rue Frédéric Passy

51430

Bezannes

Strasbourg – Alsace

1, avenue de la Liberté

67000

Strasbourg

 

6. Projet de résolutions soumis à l'assemblée générale ordinaire du 28 mai 2025

 

Première résolution

L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires et après avoir pris connaissance du rapport de gestion et du rapport sur le gouvernement d’entreprise du Conseil d’administration, du rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels de la Banque Palatine de l’exercice clos le 31 décembre 2024, approuve les comptes annuels se soldant par un bénéfice de 58 398 526,29 euros.

En application de l’article 223 quater du Code général des impôts, l’assemblée générale approuve les dépenses et charges visées au 4 de l’article 39 dudit code, qui s’élèvent à un montant global de 64 285,44 euros.

Deuxième résolution

L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires et après avoir pris connaissance du rapport de gestion et du rapport sur le gouvernement d’entreprise du Conseil d’administration, du rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés de la Banque Palatine de l’exercice clos le 31 décembre 2024, approuve les comptes consolidés IFRS se soldant par un résultat net part du groupe 80 698 645,76 d’euros.

Troisième résolution

L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires, approuve l’affectation du bénéfice de l’exercice clos le 31 décembre 2024, telle qu’elle lui est proposée par le Conseil d’administration :

 

 

Bénéfice net

58 398 526,29 euros

Report à nouveau

283 777 295,14 euros

TOTAL

342 175 821,43 euros

 

 

 

Dotation à la réserve légale

2 919 926,31 euros

Distribution

56 110 352,03 euros

Report à nouveau

283 145 543,08 euros

TOTAL

342 175 821,43 euros

 

Suite à cette affectation, le solde de la réserve légale est de 61 978 986,27 euros et le solde du report à nouveau est de 283 145 543,08 euros.

En application de l’article 243 bis du Code général des impôts, il est rappelé que les dividendes mis en distribution au titre des trois exercices précédents ont été les suivants :

Exercice clos le

Nominal

Nombre d’actions

Dividende/
revenu
 distribué
 par action

31 décembre 2021

20 €

34 440 134

-

31 décembre 2022

20 €

34 440 134

-

31 décembre 2023

20 €

34 440 134

1,46

 

Quatrième résolution

L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires et connaissance prise du rapport spécial des commissaires aux comptes, ratifie dans le cadre de l’application des articles L. 225-40 du Code de commerce l’avenant d’adhésion au contrat retraite de Didier Moaté qui a été autorisé par le Conseil d’administration du 4 avril 2024.

Cinquième résolution

L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires et après avoir pris connaissance du rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions visées à l’article L. 225-38 du Code de commerce, prend acte de ce rapport et approuve lesdites conventions et les termes dudit rapport.

Sixième résolution

L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires et après avoir pris connaissance du rapport sur le gouvernement d’entreprise du Conseil d’administration, émet un avis favorable sur l’enveloppe globale des rémunérations de toutes natures versées durant l’exercice clos le 31 décembre 2024 à l’ensemble des membres du personnel faisant partie de la population régulée s’élevant à 9 520 400 euros.

Septième résolution

L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires, fixe le montant global annuel des rémunérations versées aux membres du Conseil d’administration à la somme de 134 500 euros, applicable pour l’exercice 2025.

Huitième résolution

L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires, décide de renouveler le mandat de commissaire aux comptes titulaire de Deloitte et Associés, pour une durée de six exercices, soit jusqu’à l’assemblée générale qui statuera sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2030.

Neuvième résolution

L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires, décide de nommer Forvis Mazars, commissaire aux comptes titulaire, pour un mandat d’une durée de six exercices, soit jusqu’à l’assemblée générale qui statuera sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2030.

Dixième résolution

L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires et après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’administration, décide, en application des articles L. 821-40 et suivants du Code de commerce, de nommer Forvis Mazars en qualité de commissaire aux comptes en charge de la certification des informations en matière de durabilité pour une durée, en application de l’article 38 de l’Ordonnance no 2023-1142 du 6 décembre 2023, d’un exercice, soit jusqu’à l’assemblée générale qui statuera sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2025.

Onzième résolution

L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité des assemblées générales ordinaires, donne tous pouvoirs au porteur de copie ou d’extrait du procès-verbal de la présente assemblée en vue d’accomplir les formalités de publicité prévues par la loi.